1er challenge - Partie 1

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note : Désolée pour l'attente. J'ai tenu à lire tous les textes avant de les poster et à vous apporter un avis constructif que j'ai envoyé aux concernés en messages. Merci encore à tous ceux qui ont participé à ce premier challenge ! Etant assez occupée en ce moment, je ne sais pas si je vais en prévoir un deuxième de sitôt mais n'hésitez pas à me dire si ça vous intéresse. Sinon, j'ai séparé les récits de ce challenge en deux parties parce que c'était beaucoup trop long pour moi. Bonne lecture !

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de @love-is-weakness, mot choisi : promesse (+ espoir)

J'embrassai une dernière fois l'école du regard. Ça allait me faire bizarre, mais je m'y ferais. Quand j'y suis arrivée il y a deux semaines, je me sentais mal à l'aise, entourée de tous ces enfants dont je ne comprenais pas la langue. Pourtant, venu le moment de partir, je pensais enfin avoir trouvé ma place. Pour la première fois de ma vie, je me sentais utile et j'avais comme trouvé ma voie, celle humaine de l'entraide.

Je ne parlais pas, j'en étais incapable. Nous venions de finir de manger, la sonnerie avait retentit et la majorité des classes étaient rentrées. Toutes ? Non. Les plus jeunes, réunis dans les classes du rez-de-chaussée nous observaient. Je fixai une dernière fois les balançoires bleues rouillées puis me retournai. Ils étaient tous là.

Mon regard s'emplit de larmes et je m'approchai d'eux, ces petits enfants d'à peine 6 ans, qui ne me comprenaient pas, que je comprenais pas. Mais pourtant, au delà des langues, l'amour subsistait.
Ils allaient rentrer en classe, je n'avais plus beaucoup de temps. Je souris. J'étais heureuse, ils étaient ma plus belle rencontre à ce jour, une rencontre enrichissante et humaine.

Mon petit « préféré » courut dans mes bras ; je ne savais pas s'il avait compris que je partais, ou s'il avait besoin d'affection mais je répondis à son embrassade. Mes bras entouraient son petit corps frêle, sa tête était posée sur mon épaule, et ma bouche frôlait son oreille. Avant qu'il n'eut le temps de descendre, je pus glisser en anglais :

Je t'aime, ne l'oublie pas. Ne m'oublie pas. Et je reviendrai, je te le promets, je reviendrai un jour.

Il ne m'avait sûrement pas compris, mais je me sentais obligée de lui dire. Il descendit, et me lança un regard triste, que je lui rendis. Alors, un afflux d'enfants se massa autour de nous, en signe d'adieu. Peut être avaient ils compris ?

Je ne pouvais pas partir, ils m'encerclaient, je les embrassais un à un. Je ne voulais pas partir, j'aurais aimé rester ici une éternité, et j'avais l'espoir que le bus n'arrive jamais.

Jane, le bus est là, on y va.

Cette phrase me déchira. Je ne pouvais pas m'en aller, je ne pouvais pas les laisser. A qui n'avais je pas dit au revoir ?
Alors que nous partions, tous les enfants nous observaient, derrière le mur vert de leur salle de classe. Je ne devais pas me retourner, je ne devais pas parler sinon un torrent de larmes s'écouleraient sur mes joues. Je me répétais juste sans cesse « je reviendrai, je reviendrai, pour vous je reviendrai ».

Le bus nous attendait, je posai un pied puis l'autre avant de pénétrer dans celui ci le cœur lourd. D'ici je pus apercevoir les enfants qui n'avaient pas bougés. Je voyais l'école toute entière, le terrain de foot, les jeux, la cantine, les temples. C'est alors que je me promis de reve

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