Partie 27

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Il prend sa veste et me laisse derrière lui. Mes larmes comme toujours, je n'ai pas pu les empêcher de tomber. Je me suis effondrée quand j'ai entendu la porte se refermer. Que viens je de perdre ? ma vie ne sera plus la même. Dois-je être soulagé ou détruite ? ma raison me donne sa réponse et mon cœur de son côté m'en donne une autre.

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BABACAR

Je laisse Habib chez lui, il n'a pas arrêté de m'insulter et me menacé comme quoi si le projet tombe à l'eau il allait me faire sa fête mais disons que je ne n'en avais rien à foutre qu'il me bute (rires). De toute façon, je sais que son partenaire va signer, il a été bluffé mais tellement Habib était stressé qu'il ne pouvait rien voir. J'ai écourté le séjour juste parce que je savais que c'était dans la poche et je ne voulais pas une seule seconde restée sans avoir des nouvelles de Béa qui ne répond ni à mes messages, ni à mes appels. J'ai demandé à Habib de rester si besoin mais il n'a pas voulu, je suis sûr que sa femme lui manque aussi et la veille j'ai eu à entendre leur discussion mais j'avoue que c'était chaud. J'ai du mal à croire que c'est bien Dora qui disait ce genre de chose.

Devant chez Béa, je sonne et elle vient m'ouvrir après un moment. Dès que la porte s'ouvre et qu'elle me voit, elle me serre dans ses bras. Ce qui a eu le don de me revigoré, elle m'avait tellement manqué et ces moments de complicité aussi m'avait un peu manqué. Je la prends souvent dans mes bras mais les contextes sont différents et ce moment m'avait manqué. Et énormément.

- Je t'ai manqué on dirait, Princesca dis-je pour la titiller un peu.

- Arrêtes, tu sais bien que je n'aime pas ce nom.

- Elle te rappelle des souvenirs, je sais. Je voulais juste te charrier. Sache que tu m'as trop manqué aussi.

- Hum fais t'elle comme si elle ne me croyait pas trop.

- Tu ne me crois pas ? je t'ai bombardé d'appel mais tu ne prenais pas c'est pourquoi j'ai écourté mon voyage pour venir te voir

- Ah, tu n'étais pas là ? demande t'elle l'air soulagé

- Non, tu aurais aussi regardé ton messagerie, tu l'aurais su.

- Oui c'est vrai.

Je la serre encore plus dans mes bras avant de lui dire

- Tu sais, je veux retrouver notre complicité Béa, je veux te retrouver. Tu me manques vraiment. J'ai l'impression que tu me fuis, que tu ne veux plus de ce que nous étions. Ça m'a fait plaisir ton accueil d'aujourd'hui et je ne m'y attendais pas mais je veux que tout redevienne comme avant.

Elle me fixe intensément avant de répondre

- Mais rien ne peut revenir comme avant et tu ne sais.

Je la guide vers le salon que je connais si bien et la fais assoir. Je ne manque pas de la rapprocher de moi. Je veux la sentir à mes côtés. Je lui tiens les mains et les caresses.

- D'accord je peux accepter que rien ne sera plus comme avant. J'en suis persuadé. Il y'a trop de chose qui se sont passé entre nous mais je sais que tout peut-être plus beau il suffit que tu le veuille

- Qu'est ce qui s'est passé de trop entre nous ?

Je commence à cogiter. Tellement de choses se sont passer. Je souris à la remémoration de certaines séquences et d'autres moins beau mais quand je me rappelle de ce jour, je redeviens subitement sérieux et déterminé.

- Beaucoup de choses et tu es conscient de la majorité. Tu sais que je t'aime et ça peut changer ta vision des choses mais me concernant ça ne change rien car j'ai été toujours animé par ce sentiment. Je t'ai toujours choisi. Mon cœur t'a toujours choisi. Je t'ai aimé depuis que j'ai posé mes yeux sur toi.

Ironie du sort. TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant