Chapitre 2

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Après avoir pleuré, j'allai dans la salle de bain afin de voir si j'avais des blessures aux endroits frappés. Je soulevai alors mon maillot puis vis quelques rougeurs mais pas très grandes, ainsi que très peu de sang. Je mis un tout petit peu de crème aux endroits rougis puis me passai le visage sous l'eau pour que mes parents ne voient pas que j'ai pleuré.

J'avais oublié de le préciser mais mes parents ne savent pas que je me fais harceler. Je préfère ne rien leur dire parce que je ne veux pas qu'ils aient pitié de moi. Je ne veux pas le dire aux professeurs ou aux adultes tout simplement parce que je suis sûr que les lycéens, mais surtout la bande, vont m'harceler d'autant plus. Je préfère le garder pour moi. Et puis... Il  me reste un peu plus que deux ans au lycée alors j'ai juste à tenir.

Quand j'eus fini de me passer le visage sous l'eau, je me jetai sur mon lit. Je libérai un grand soupir puis regardai le plafond.

M'apaisant, je ne pensais à rien.

Pendant une bonne vingtaine de minutes, je restai dans la même position mais le bruit de la serrure m'éloigna aussitôt de mes pensées. Ce fus ma mère qui rentrait du travail. Avant de descendre lui dire bonjour, —puisqu'elle part avant que je sois levé, enfin, c'est ce qu'elle pense — je m'efforçai de me faire sourire pour qu'elle ne voit pas que je suis triste. Je descendis donc puis lui fis un bisou sur la joue.

Mère : Tu as passé une bonne journée, mon chéri ?

Moi : Oui et toi ?

Dis-je en souriant, faussement.

Mère : Oui très bien. Et devine quoi ?

Moi : Humm...

Mère : Allez, propose-moi quelque chose.

Moi : Dis-moi juste. Je n'aime pas deviner.

Mère : Bon, puisque tu le souhaites. Mon patron m'a permis de prendre une semaine de plus pour les vacances. On partira donc tous les deux au Japon.

Quoi ?

Je suis déçu.

Mère : Qu'y a-t-il ? C'est bien là où tu voulais aller, non ?

Moi : Oui mais...

Mère : Mais ?

Moi : Pourquoi que tous les deux ? Papa ne vient pas avec nous ?

Mère : Il ne peut pas venir avec nous parce qu'il a trop de travail.

Moi : Mais tu peux le convaincre de partir avec nous, non ?

Mère : Tu le connais... Même s'il vient avec nous il ne s'amusera pas, sera angoissé parce qu'il aura davantage de travail lorsque nous rentrerons.

Pour une fois que ma mère a trois semaines de vacances, je voulais au moins les passer en famille, pas seulement avec ma mère.

Une pensée me traversa l'esprit.

Et si elle voulait me garder pour elle seule ?

Non. Elle ne peut pas faire ça. Elle aime papa et elle a sûrement raison concernant son travail.

Mère : Jungkook, c'est la vérité. Il ne peut vraiment pas venir. Dès que j'ai obtenu une semaine de plus, je l'ai directement appelé et il m'a dit qu'il avait trop de travail et qu'il était désolé envers en toi.

Moi : Ok, il faut que j'aille faire mes devoirs.

Mère : Attend. Ton père ne va pas tarder à arriver et j'ai acheté un gâteau.

Moi : Tu m'appelleras lorsqu'il rentrera et je descendrais. J'ai beaucoup de devoirs.

Mère : Bon, d'accord Kook.

Je me retournai alors pour monter les marches de l'escalier en bois puis ma mère reprit la parole :

Mère : Kook, c'est quoi cette marque sur ton pied ?

Je regardai puis vis qu'il était rouge. Je me remémorai le moment où cette bande m'avait frappé sur le chemin. Je n'ai certainement pas prêté attention à mon pied lorsque je nettoyai mes blessures.

Moi : Oh, ce n'est rien. Je me suis cogné le pied contre l'escalier tout-à-l'heure.

Mère : Ah, d'accord.

Cette excuse, je la sortais à chaque fois que ma mère ou mon père remarquait une marque sur mon corps. Elle était plutôt efficace mais si cela arrive trop souvent, ils pourront se douter de quelque chose. Or, je ne veux point cela.

Je montai ensuite vers ma chambre qui se trouvait au fond à droite après avoir monté l'escalier puis me mis rapidement sur mes devoirs.

Quand je disais que j'avais beaucoup de devoirs, je ne mentais pas. J'ai de l'histoire, trois exercices de mathématiques, un exercice d'anglais et enfin un devoir maison en français.

Pourquoi ne faut-il jamais que je m'avance ?

C'est juste parce que quand je rentre, soit je nettoie mes coups, soit je m'allonge me convainquant de vivre. Je ne pense évidemment pas à mes devoirs.

Bref, c' est parti pour y passer deux heures.

***

Après plus de deux heures de travail acharné, mes devoirs furent finalement finis. Entre temps, j'étais descendu pour dire bonjour à mon père puis pour manger une part de gâteau. J'étais ensuite remonter poursuivre mes travaux.

Je m'allongeai à nouveau sur mon lit et allai sur les réseaux sociaux. Je vis que j'avais onze notifications dans la rubrique "♡". Je regardai ces notifications puis vis qu'elles s'adressaient à mes publications. J'allai ensuite voir les publications concernées puis alors des insultes apparaissaient sur celles-ci. Elles provenaient de mes camarades de classe.

Au début de l'année, ils m'avaient demandé de les ajouter et puis comme je suis assez bête pour les croire, je les ai cru et depuis ce jour, ils m'insultent.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je ne supprime pas mon compte. C'est tout simplement parce que je ne veux pas leur montrer que je suis vexé par leurs mots.

Je décidai d'éteindre mon téléphone pour ne plus recevoir de notifications.

J'écrivai alors dans mon carnet où je raconte tout ce qu'il se passe. Ce carnet était vierge jusqu'au début de la Seconde mais malheureusement, il est déjà à plus de sa moitié. Dedans, j'ai écrit de nombreuses fois que je voulais m'envoler mais je me suis tout le temps retenu pour raison de la tristesse que je causerais à mes parents si cela se passe.

Parfois, je me mutile. Cela me fait du bien.

***

Je suis content que ma mère m'emmène au Japon. Même si mon père ne vient pas, j'espère pouvoir m'amuser en laissant de côté la vie de tous les jours.

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Bonjour, bonsoir !

Voilà le chapitre est terminé. J'ai écrit un petit peu plus que 1000 mots (1060 pour être exacte ^^).

Merci à ceux qui ont vote pour le chapitre 1 et aussi à ceux qui l'ont lu ❤️.

Bisous 😘

Harceleur ~Jikook~Where stories live. Discover now