Rencontre

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Je marchais d'un pas vif, en quête d'un abri à cause la pluie, un carton lourd
dans les mains, je maudissais cette fichue pluie. Ce quartier était quasiment
vide, et le crépuscule de la nuit rendait les maisons plus sombres et
mystérieux, qu'elles ne l'étaient déjà. Les rues étaient désertes, et les
lampadaires qui les éclairaient clignotaient faiblement. J'empressais le pas,
car la pluie devenait de plus en plus forte, et, tout en marchant, je regardais de
part et d'autre, toujours en cherchant une maison fiable. C'est alors que je l'ai
vu, disons, sa maison... Grande, de couleur orange, elle avait des fleurs qui
surblombaient tous ses cotés, ce qui, en plein jour la rendait agréable à la vue,
pensais-je. Des nuages gris, s'amoncellaient dans le ciel, des éclairs
jaillissaient de partout, ce n'était plus une simple pluie, mais une orage. J'étais
sur le porche de la maison, faiblement éclairé, et devant la porte, je
rassemblais tout mon courage pour frapper, car ce n'était pas dans mon
habitude de frapper chez des inconnus. 

                                                                    *** 

J'étais assise sur le sofa de la maison, regardant la télé, dehors il faisait une
pluie rageuse, et moi, j'en avais marre de cet exercice de maths que j'n'arrivais
pas à résoudre. Et je me suis mise en colère en jettant le cahier par terre,
d'habitude j'avais toujours l'esprit au travail, mais depuis le jour où il m'a
câliné, j'n'ai pas cessé de penser à lui et à cet instant, et dire qu'on a failli nous
embrasser... Je l'admets, il me plait vraiment. Des coups sur la porte m'enleva
à ma rêverie et d'un air grognon, je me suis levé pour aller ouvrir. La personne
derrière la porte continuait toujours à frapper, et sous les nerfs j'explosais:
- J'arrives!!
J'ai tourné la poignée de la porte en l'ouvrant, et je fus ébahi en le voyant
devant moi. Regard perçant et séduisant, belle carure, il était habillé d'un t-
shirt bleu et d'un jeans noir, son corps mouillé le rendait irrésistiblement
charmant.
- Harry!! étonnai-je, que fais tu ici?
- Amanda!! Je... je passais juste dans l'coin, mais la pluie m'a empêché de
continuer mon chemin, et j'suis venu ici pour demander refuge, jusqu'à ce que
cesse la pluie. a t-il répondu.
-Ah je vois, Mais vas y entres!
- Merçi!
En rentrant son corps frôla le mien, et une vive sentation parcourue tout mon
être, et sans le vouloir, j'ai eu un petit vertige passager. Il était entré et tenait
un carton entre ses mains , et son regard se porta vers moi, et encore une fois
je fus saisi d'une forte émotion, nos regards se croisèrent pour de plus belle
(Comme dans ce camp de vacances...) je sentais la terre dérobée sous mes
pieds, ma bouche devenait sèche et j'avais pleinement envie de la déssécher.
J'étais comme hypnotiser par lui, je pouvais pas bouger de là où j'étais, et je
l'ai entendu marmonner quelque chose, car ses lèvres bougèrent.
- Quoi? demandais- je.
- Je savais pas que t'habitais ici, c'est une chouette maison!
- Merçi! Mes parents et moi nous avions emménagé ici il y a quelques
temps...
- Ohw cool!
- Ouais! Mais pourquoi restes-tu avec ce carton entre tes mains, tu peux le
déposer sur cette table et... fais comme chez toi.
- Merçi mais j'vais tout mouiller, et je crois même que ces livres ont déjà subi
le même sort, en désignant le carton.
- Des livres?!
- Oui! Des BD, pour mon petit frère.
- Ah ok, benh t'inquiètes, assieds toi je vais te chercher une serviette pour te
sécher, lui dis-je d'un coup, car je n'avais pas envie de rester beaucoup plus
longtemps à coté de lui, ce que je ressentais était trop intense...

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J'avais juste envie... Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant