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Je ne pouvais plus m'empêcher de pleurer, je m'en voulais tellement que la mort pour moi aurait été mieux car si j'avais su j'aurais pu tout éviter, j'aurai pu la sauver mais non. Mon père mit au courant les parents de Blanche, mais seule sa maman était au pays. Une trentaine de minutes après elle vint sur les lieux tout en pleure :

------- C'est ma seule et unique fille, c'est ma seule raison de vivre, cria-t-elle en voyant l'état dans lequel se trouvait sa fille.

Toute tentation fut veine pour la calmer, elle pleurait à chaudes larmes, elle avait perdu le contrôle d'elle-même mais je la comprenais puisque tout comme elle je n'accepterais que rien de mal lui arrive.

------- S'il vous plait madame veillez-vous calmer pour le bien de votre fille, soyez forte et d'ici là elle ouvrira les yeux ! lui assura ma mère.

Il faut être dans le couloir de la mort pour comprendre l'importance de la vie qu'on avait et reconnaitre la grâce qu'on a de vivre tous les jours, d'avoir une bonne santé.

*
Ce que je ne comprenais pas était pourquoi la personne qui nous avait persécutés avait pris la fuite, juste pour échapper à la police ? Non sûrement pas puisque tous deux nos voiture sons gardées au garage par la police après le constat des faits et ces policiers ont nos pièces.

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Deux semaines entières passèrent sans que Blanche ne revienne à elle-même. Je passais toute la journée à ses côtés et ma mère aussi était toujours là avec moi. Gracia aussi passait quelque fois mais je n'ai jamais été là, j'avais souvent sa commission venant de ma mère.

Un soir alors que j'étais à la maison, le chien se mit à aboyer comme si quelqu'un était venu dans la maison et un instant après tout devint noir : panne d'électricité ou coupure générale je ne savais pas trop donc j'ai dû monter sur la terrasse du deuxième étage afin de me rendre compte que c'était à mon niveau seulement.

Mon épouse, une revenante Où les histoires vivent. Découvrez maintenant