@𝐓𝐡𝐞𝐀𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐥𝐢𝐚𝐧┆ᶜʰᵃⁿˡⁱˣ

@𝐋𝐢𝐗𝐨𝐔

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Il s'en voulait.
Le jeune violet faisait la gueule à son plafond qui était devenu son seul compagnon dans cette guerre que son esprit livrait.
Qu'est-ce qui lui était passé pour qu'il mette un coeur à Chan? C'était typiquement l'erreur que tous le monde lui avait dis qu'il ferait pendant son adolescence. Pourtant, il n'était même pas sûr de ce qu'il ressentait pour le beau australien, Félix ne pouvait pas cacher que son coeur battait d'une certaine façon pour lui, et que dès qu'il le voyait, il souriait niaisement.
La porte s'ouvrit sur le corps de sa mère, ses cheveux noirs jets correctement coiffés dans un chignon serré alors que son tailleur montrait qu'elle femme sévère, elle était.

- Nous t'avons appelé 3 fois, Félix, gronda-t-elle, d'une voix sèche, une légère touche de colère derrière.

Malgré qu'il savait que sa génitrice n'était pas une femme a énervée, l'adolescent ne se leva même pas, se contentant de regarder son plafond gris.

- Tu vas écouter ce que je dis? S'énerva l'adulte.

Félix serra ses dents, fermant ses yeux.

- Vas-t-en, dit-il en soupirant.

Soudainement la main manucurée de la femme s'enroula autour du fin poignet de son fils, le soulevant avec douleur de son lit. Le violet grimaça sentant les ongles de sa mère s'enfoncer dans son poignet.

- J'EN AI MARRE, hurla-t-elle alors qu'elle tirait sur le bras de son fils, TU N'ARRÊTES PAS DE FAIRE TON CASSE-PIEDS!

L'adolescent serra des dents, la violence dont faisait preuve sa génitrice était lourde, et son épaule souffrait le martyre malgré la petite résistance qu'il essayait de mettre.
D'un coup, son père rentra dans la chambre, sa chevelure brune ébourifiée signe que sa main venait de passer dedans.

- Clarysse, lâches le, grogna-t-il.

Sous l'effet de la surprise, la main de la femme avait un peu perdue de la force, et l'australien l'a retira de sa poigne, sa petite main s'enroula automatiquement autour de la brûlure. Ses prunelles noires fusillant la femme qu'il avait tant aimée il y a des années.

- Ton fils est un incapable, Lucas, s'exclama-t-elle, en plus d'être une tapette, il n'écoute pas ce qu'on lui dit.

Félix ouvrit la bouche, prêt à se défendre auprès de sa mère qui lâchait de telles choses tous les jours, devenant une routine fatiguante mais son père leva sa main, le faisant taire.

- Mon fils est ma fierté, lâcha-t-il, regardant sa femme d'une dureté qui faisait froid dans le dos. Il a toujours vu plus loin que les frontières de ton imagination et je suis fier de l'avoir comme fils.

Il détourna la femme adulte pour se diriger vers son fils, ce dernier était bouche-bée, il avait toujours considéré son père comme un exemple même et son discours qui se plantait en plein dans son coeur lui faisait comprendre à quel point il avait de la chance de l'avoir un père tel que lui.
La grande main de son paternel s'enroula autour de son poignet rouge, sa chaleur calmant la douleur alors que les yeux du plus jeune était concentré dans ceux de son père.

- Je veux que tu sortes de la vie de Félix, je vais prendre des mesures d'éloignement pour que tu ne l'approches plus, dit-il d'une voix lourde, ses yeux et son corps ne se tournant même pas vers la femme qui semblait chamboulée.

- Allons, notre couple ne va pas tomber en ruine à cause de lui.

Lucas ferma sa mâchoire et Clarysse croisa ses bras. Ensemble, les deux hommes inspirèrent un long coup, alors que l'homme adulte se dirigeait vers sa femme.

- Tu l'as ruiné seul ce couple, lâcha-t-il avec venin. Ce soir, 21h, tu es dehors.

Félix fût tiré délicatement par son père hors de la pièce, le plus âgé le conduisant vers la salle de bain pour lui appliquer une pommade qui calma la brûlure constante.
Le violacé était ému par son père.

- Merci papa..., chuchota le jeune homme reconnaissant.

L'homme leva la tête du poignet de son fils en entendant sa voix grave.

- Il était temps qu'elle parte, chuchota-t-il d'une voix douce, tu mérites de ne pas vivre ça en rentrant chez toi.

Félix sourit délicatement, le coeur léger, son problème d'emoji lui revenant en tête comme une massue.

- Papa si j'ai envoyé un coeur à un ami, il va forcément comprendre que j'en pince pour lui? Demanda-t-il alors que l'homme rangeait la crème.

Son père rigola doucement, en se tournant vers l'Australien, un sourcil levé.

- Et si tu me parlais de ça ?

Le violet rigola, hochant la tête. Il voulait oublier cette mauvaise fin de journée avec sa mère et prendre un bon départ avec son père.

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LeeKim_HwangPark