Chapitre 8 Nelia

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J'entre à nouveau dans ma classe.

Quand cette furie a commencée a hurler dans le couloir le prénom de son fils j'ai tout de suite su de qui il s'agissait.
La directrice est partie a sa rencontre la première et j'ai suivie en demandant aux enfants de rester sage.

Elle a abattu sur nous une pluie d'insultes en exigeant qu'on lui amène son fils sinon elle rentrait dans chacune des salles a sa recherche.

Je savais déjà que ce n'était pas une bonne personne mais je ne me doutais pas qu'elle irait jusque là.

Mon regard se porte vers Donovan, recroquevillé dans un coin.
Je me dirige vers lui et m'agenouille.

Ça me brise le cœur de le voir dans cet état, un enfant ne devrait pas vivre ça...

- Hey, c'est terminé lui dis-je.

- Elle est partie ? Chuchote-t-il.

- Oui et tu sais quoi ? Ce soir je passe la soirée avec vous et c'est toi qui décidera de ce que tu veux qu'on prépare à dîner lui dis-je.

Son sourire est tremblant.

- Tu sais, parfois les grandes personnes ne se rendent pas compte qu'elles nous font du mal murmurais-je.
Mais tu es un grand garçon très fort et tu vas surmonter ça.
Un jour, peut-être que ta maman comprendra qu'il y a des choses qu'on ne peut pas faire mais en attendant tu dois te montrer très fort.
Je sais que tu me comprends parceque tu es le petit garçon le plus intelligent que je connaisse.

- Pourquoi ma maman n'est pas comme vous ? Demande-t-il.

Mon cœur se serre.

- Tout les gens ne sont pas pareils repondis-je.
On ne peut qu'espérer qu'un jour elle change.
Allez, reprend ta place et réfléchis à ce que tu veux pour le repas.

Les deux dernières heures de cours sont difficiles à terminer.
Je le suis beaucoup attachée à Donovan et ça me tue de le voir aussi mal.

A la fin du cours, je m'aperçois que Randy m'a envoyé un message pour me demander de ramener Donovan avec moi et d'aller au ranch Hudson deja prévenus de mon arrivée.
Il nous rejoindra à 18h.

Nous passons rapidement chez moi récupérer un petit sac pour demain et me changer.

En arrivant, nous sommes accueillis par des ranchers, Rick et Brody parmis eux.
A leur visage fermés je comprends qu'ils sont au courant de ce qu'ils c'est passé.
Ils me saluent et m'invitent à entrer dans la maison de leur parents.

Brody emmène Donovan prendre une douche et je passe à la cuisine suivi de Rick.

- Comment tu te sens ? Demanda ce dernier.

- Ça va repondis-je en commençant à préparer la pâte à pizza.
C'est pour Donovan que c'est dur.

- Je sais dit-il, cette garce n'a pas conscience du mal qu'elle fait à son fils.

Je ne réponds pas.

- Espérons que ça ne se reproduira pas dit-il mais la connaissant je n'ai aucun espoir.
Elle va tout essayer pour continuer à pourrir la vie de Randy.

Je pétris la pâte avec force pour passer mes nerfs et finis par exploser.

- Je ne la comprends pas ! Merde Randy est l'homme le plus gentil que j'ai eu le plaisir de rencontrer ! Merde ! Pas une femme ne serait pas heureuse d'avoir un homme comme lui !

Rick rit.

- Et bah... S'exclame-t-il.

- Désolé dis-je c'est juste que... Je ne peux rien faire et ça m'énerve.
Randy et Donovan ne méritent pas ça...

- Je suis bien d'accord et je suis heureux de savoir que tu es la pour eux dit-il.
Mon frère aussi en est conscient et si ce n'est pas un abruti, il ne te laissera jamais filer entre ses doigts.
Tu es ce dont ils ont besoin, j'espère que mon frère s'en soit rendu compte.

- C'est le cas entendis-je .

Je relève la tête de ma pâte pour croiser le regard de Randy.

- Et je ne suis pas un abruti continue-t-il.

- Heureux de l'entendre répondit Rick.
Je vous laisse, je vais proposer une partie de play à Donovan.

- Il a des devoirs a faire avant, dit lui de m'appeler si il a besoin d'aide retorquais-je.

- Oui m'dame dit-il avant de sortir.

Je me retourne pour touiller la sauce quand 2 bras m'enlacent.

- Ça va mieux ? Chuchota Randy a mon oreille.

- C'est à toi qu'il faut demander ça retorquais-je.

- Si Donovan et toi allez bien alors je vais bien repond-il.

J'éteins la plaque et soupir.

- Je suis juste... en colère avouais-je.

Il dépose de léger baiser sur ma nuque.

- Je n'aime pas la voir vous malmener et ... seigneur ! Donovan était tellement mal !  Elle n'a pas le droit de lui faire ça... ce n'est qu'un gosse !

Il me retourne dans ses bras et plonge son visage dans mon cou.
Je profite de ce moment de douceur pour me calmer.











Les frères Hudson : RANDYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant