le cris..

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Je marchait au bord de la route, l'eau de pluie giclant sur mes chaussures neuves et s'y introduisant vicieusement, je regardais les arbres tomber leur beaux habits pour s'assortir à l'automne naissant. Je contemplais ces gens, vulgaire pions de ce jeu cruelle, qui nous fait croire important. Mais ça je l'avais réaliser, il y a environ un mois, tout le monde le réalise un jour, qu'il n'est qu'une fourmis sans importance parmi tant d'autre. Je contemplais ces hommes et ces femmes en tailleur classe qui couraient sur le trottoir pour ne pas rater cette réunion très importante, comme celle d'hier et celle de demain, ces gens qui disaient s'assurer un meilleur avenir, une meilleur vie, mais qui finissait par oublier de vivre. Ces enfants innocents et joueurs qui s'amusaient dans leur jardin rêvant de métiers formidables et de voyages fascinants, alors que le monde que leur parents leur laisseraient ne serait qu'un problème s'ajoutant à tout les autres de leur futur vie. Je dirait que l'enfance est la meilleur partie, celle ou le monde t'apparait comme un cadeau, tes parents comme des saints.

J'arrivais devant chez moi, tournais la clé dans le serrure et claquais la porte. Je grimpais les marche quatre à quatre et m'affalais mollement sur mon lit, je portai une main à ma tête et frissonnai, cela faisait un mois déjà que mon esprit était plongé dans une peur suffocante, comme si je me noyais doucement, un peu plus chaque jours. Un mois que je ne vivais plus que pour ça, ce cris épouvantable semblais résonner dans tout mon être, au plus profond de mon âme. C'était comme un hurlement étouffé et rauque, ce genre de cris qui sort du plus profond des entrailles, ce genre de cris qui emplit l'atmosphère de peur et s'immisce dans ton esprit, provoquant un effroi insoutenable, pas une petite peur, pas un petit cauchemar, mais une vision d'horreur qui te hante nuit et jours et que rien ne peut te faire oublier. Cette impression de sombrer dans l'affolement, de tanguer au bord d'un gouffre, comme si ce cris, cette force inconnu tentais de m'avaler tout entière, d'happé mon esprit, laissant mon corps vide. Mais je refusait de sombrer dans les abysses noires et profondes des délires et du déni, dans ce piège sans fin qui attire avant de tuer. Pas les folies simples, non, plutôt une peur panique, qui tenaille tes pensées, entrave ton esprit, accable tout ton être.

Je me glissais dans mon lit et tentais d'étouffer ce hurlement lugubre en me concentrant sur ma journée, mais rien a faire. Je ne fini par m'endormir seulement deux heure avant que mon réveil ne sonne et le lendemain, je me levais, avec ce même mal de tête que depuis un mois. Je prenais la route de l'université et ma journée s'écoulait comme celle d'hier. Je sentais qu'une information capital m'échappait, et je fini par douter que cette information existé vraiment et que mon esprit ne l'avais pas seulement inventé pour se persuader d'être tout à fait sain, et que ce cris là avais bien un lien avec un quelconque  événement. mon amie Lynda s'approcha de moi et me demanda doucement ce qui n'allais pas, ça fais presque un mois que tu ne va pas bien, il faut me dire ce qui ne va pas Eli ! me dit elle, je veux t'aider. Et ayant mare de garder tout ça pour moi je lui racontai tout du cris à cette fichu information qui m'échappais. on discuta longuement et elle fini par conclure que je devrais parler à un psy et que ça m'aiderais, mais je voyais bien dans ses yeux quelle ne croyais pas à mon hypothèse de trou de mémoire et qu'elle pensait que je délirais. Ca me fit du mal sur le coup mais je compris que je ne pouvais compter que sur moi même.

. Le soir en rentrant je pris le courrier comme chaque jours et m'écroulant sur le canapé je me mis à feuilleter le journal et quelque chose me frappa, je revins en arrière et vu un nom qui me sauta au yeux  " foret du mille-feuille" un souvenir remua dans ma tête, je lu l'article, ça parler du meurtre d'une femme le mois dernier dans cette foret. Et d'un coup ça me revins, en forêt , j'y était le 30 août dernier  vers 19heure, ma conscience se délecta d'un poids et enfin tout devin clair alors que ce souvenir me revenait.

Et si ce cris venait d'elle? Si c'était son cris que j'entendais en boucle dans ma tête? Ça semblais improbable, mais si c'était elle qui m'avait appelée à l'aide?

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