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𝐒𝐞𝐨𝐮𝐥, 𝐾𝑖𝑚'𝑠 𝐻𝑜𝑚𝑒
𝐒𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢, 𝟐𝟕 𝑂𝑐𝑡𝑜𝑏𝑟𝑒
𝟎𝟕 : 𝟏𝟓
Fronçant des sourcils, dérangé, je ramenais mes jambes contre moi en collant mon front contre cette surface chaireuse mais dure. Je ramenais plus qu'il ne fallait la couverture autour de mon corps et continuait mon rêve, fait d'illusion et d'hypothèses.
De toute façon, je ne pouvais rêver que de ça. Ils étaient les seules personnes que j'avais rencontré depuis peu.
Mais c'était tout de même impossible à ce bruit répétitif et cognitif qui forçait littéralement mon esprit à se réveiller à une heure où je ne comptais pas le faire.
Entre transe, j'entendais un puis deux grognements faibles qui ne s'éternisait pas bien longtemps, avant d'entendre soudainement la coupure de ce bruit alarmant.
Mais ce fut une défaite pour moi. Je papillonais doucement des yeux en sentant cette douce et chaude matière se poser dans mon dos recouvert par ma robe de nuit. J'émergeais sans vraiment le vouloir. Mais mis à part ces bips incessant qui s'étaient arrêtés, ce réveil me parut en douceur quand sa paume qui s'était mise dans mon dos avait commencée à faire des caresses sans en être vraiment conscient.
La veilleuse qui avait été éteinte la veille à cette heure tardive, était maintenant allumée et me permettait de voir claire quand j'ouvrais désormais mes pupilles verdâtres.
La veille.
Ça c'était fait juste comme ça. Après avoir laisser Maïa qui s'était réveillée plus d'une fois dans la nuit, on s'était redirigé vers une autre pièce qui accueillait une chambre aux tons sombres, tout simplement superbe, elle m'avait directement plu et charmée.
Je m'étais douché et il avait fait de même après moi pour finir par me regarder quand il avait été temps de se coucher.
« Tu veux.. que je dorme dans une autre chambre ?»
C'était ce qu'il m'avait demandé après s'être rapprocher de la tête de lit, prêt à prendre ses oreillers. Oui ça m'avait quelque peu gêné de me dire qu'on allait dormir ensemble, surtout que c'était lui, mais ce n'était pas pour autant que j'allais lui ordonner de libérer sa place dans le lit conjugal.
Donc ça c'était fait comme ça vu que je lui avais rapidement dit que ça ne me dérangeait pas qu'il reste. Et d'un certain côté, en moi, ça me rassurait pleinement.
Alors c'était comme ça que je me réveillais auprès de lui, mais surtout, nous deux étions de profil, face à face. Du coup c'était mon front qui était posé sur son torse qui durant la nuit avait été débarrassé de tout vêtement.
