The price of freedom ( En réécriture (9/39))

Chapitre 35 : Saskia

Je voyais bien qu'il voulait me donner ce que je souhaitais mais ce n'était visiblement, pas le bon moment pour le faire. Il n'était pas prêt et même si cela me faisait mal, je pouvais prendre mon mal en patience. Je savais qu'il ressentait des choses pour moi mais il en était tout simplement pas au même stade que moi. Je ne voulais pas entendre mon premier «je t'aime» en sachant qu'il n'était pas ressenti pleinement. Je pouvais attendre. Je baissais la tête afin de lui cacher la peine que me faisait son air perdu lorsqu'il inspira brutalement.

- Saskia ? Regarde-moi, mon ange, me demande-t-il en passant deux doigts sous mon menton, m'obligeant à relever la tête ; le problème n'est pas que je ne ressens pas ce que ces mots impliquent. Tu sais que mes sentiments pour toi sont réels, moya angel. Je ne suis tout simplement pas accoutumé à faire dans les émotions. Je suis ce que je suis et je te sais gré de m'accepter comme ça, sans contrepartie. Cependant, ne doute jamais d'une chose, s'interrompit-il pour déposer un léger baiser sur ma joue avant de se diriger vers mon oreille ; Tu es à moi, mon ange.

- Oui, soufflais-je en serrant les cuisses lorsque l'excitation naquit par son souffle sur mon cou.

- Tu seras à moi, pour toujours.

- Oh oui, gémissais-je.

- Je ne permettrais jamais, à personne, de t'enlever à moi.

- Bordel, Alek, arrête de me faire languir. Dis au chauffeur de s'arrêter et de sortir de la bagnole, le suppliais-je en balançant ma main vers la vitre de séparation, sans teint, du SUV.

Il fit glisser sa main dans ma culotte après avoir soulevé ma jupe en jeans sur mes hanches puis commença à frictionner mon clitoris, me faisant gémir plus fortement. Il mit plus d'entrain de qu'habitude, me faisant comprendre qu'il souhaitait me faire jouir rapidement.Lorsque mon corps commença à trembler et que les parois de ma chatte se refermèrent sur ses doigts, il acheva sa tirade possessive, tout contre ma bouche.

- Ya lyublyu tebya moya zhena.

L'orgasme me submergea violemment alors qu'il prit d'assaut ma bouche pour étouffer les sons incontrôlables qui sortait de ma bouche.

J'étais au paradis. Parmi les anges. Je nageais dans un océan de plénitudes. L'extase m'avait envoyé dans un monde de bien-être total, si bien que mon corps alangui reposer entièrement sur celui de mon mafieux.

- Tu m'aimes... ça fait du bien à entendre, Alek. Il faut dire que ça m'excite énormément aussi, rigolais-je encore la tête dans les nuages ; je t'aime aussi.

Il passa son bras, sans un mot, autour de mes épaules.

- Je devrais peut-être m'occuper de toi, à présent, avançais-je en caressant sa queue à travers son pantalon.

- Non, il ne s'agissait que de toi, cette fois, mon ange, dit-il en retirant ma main de son pantalon.

- Et si mon désir passait par le tien ?

- Alors, il te faudra attendre plus tard parce que nous arrivons, m'informa-t-il lorsque la voiture se gara.

Nous étions stationnés devant notre petite école. Candy, Nevy, Patty, Ashley, Eric et Ryan, qui formaient un groupe très solide, me rappelant le mien, zonnaient devant l'école, clopes aux becs. Seulement les voir, me fit chaud au coeur. Ces jeunes gens avaient un potentiel monstre avant mon départ. Il me tardait de voir leur progrès.

Je sortis rapidement de la voiture. Ils tournèrent la tête vers moi et se mirent à siffler entre leurs doigts, comme ils avaient l'habitude de faire pour rameuter tous le monde. J'affichais un sourire si grand que j'en avais mal aux joues. Les jeunes se précipitèrent vers moi.

- Salut les mômes !

- C'est bon de te revoir, Sassy, dit Ryan en m'enlaçant d'un bras suivit de tous les autres pour me saluer.

Au loin, je vis Ben, Billy, Krissy, Trent et Jared arrivaient avec précipitation puis se jeter sur moi. Nous finîmes tous trois, au sol en riant comme des gamins.

- C'est trop bon de te revoir, bordel, s'écria Billy

- Ouais, trois mois. TROIS MOIS, hurla Krissy dans mon oreille.

- Beaucoup trop long, putain, souffla Jared dans mon autre oreille, ce qui me crispa.

Ils se poussèrent et nous nous relevions en frottant nos vêtements pleins de terre. Puis je me tournai vers Alek pour avancer vers lui et lui pris la main en lui souriant amoureusement.

- Euh, qu'est-ce qu'il se passe, là ? demandait Trent alors qu'ils avaient tous les yeux rivés sur nos mains entrelacées.

- Vous êtes... ensemble ? demandait Jared, une grimace de dégoût non dissimuler sur les lèvres.

J'allais répondre mais le mafieux avait été plus rapide.

- Oui. Elle est à moi. Cela est un problème, agressa-t-il mon ami en me broyant la main.

Je posais ma main valide et libre sur son torse pour qu'il concentre son attention sur moi. Il déposa un baiser sur mon front, me faisait instantanément sourire affectueusement.

- Alek et moi sommes bien ensemble, oui. On s'est, en quelque sorte, trouver tous les deux.

- Nous devrions entrer afin de discuter, conseilla Trent en zieutant Jared, furtivement, avant de se tourner vers les enfants ; rentrer chez vous. Nous finissons plus tôt aujourd'hui.

J'entraînais Alek à ma suite, impatiente de lui faire découvrir ce pour quoi je m'étais battue pendant tant d'années.