Chapitre 43

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Halina, son cousin ainsi que plusieurs membres du clan dont Tomas et Brad étaient dans le parc. Ils étaient sur leurs gardes. Ils attendaient les exterminateurs.

Elle frissonna. La barrière magique qu'elle avait installé avait été franchi. Leurs ennemis étaient là.

- Vous êtes à l'heure. J'aime ça.
- Rendez-nous Mitch. Grinça-t-elle.
- Alors le chef est une enfant.
- Je ne suis pas une enfant. Puis même si j'en étais une, je vais quand même vous tuer pour venger nos morts.
- Tu as du caractère, j'aime ça. Dommage que tu sois un monstre.
- Un monstre ? C'est toi le monstre. Tu as tué et fait tuer des innocents. Des enfants et des personnes âgées, tout cela car tu pensais qu'ils n'étaient pas humains.
- Je ne suis pas comme toi ! Je suis humain ! Vous autres créatures êtes mauvaises ! Pas moi. Je nettoie juste mon monde.
- Tu es cinglé.
- Tu crois que je le suis ? Peut-être. Voyons.
- Non !

Le chef de leurs ennemis venait d'égorger Mitch.

- C'est la fin.

Elle se transforma à moitié puis elle s'élança pour combattre.

*****

Stiles n'en revenait pas. Ce type qui devait avoir l'âge de Derek était le chef des exterminateurs. Il était dérangé. Cela se voyait à son visage. Sa cousine avait voulu parler pour libérer Mitch, mais cela n'avait servi à rien. Elle avait débuté le combat, il avait suivi le mouvement.

¤¤¤

Il était blessé au bras droit ainsi qu'à la tempe gauche, mais il tenait bon. Il pensait aux personnes mortes du clan ainsi qu'à son père, sa grand-mère, sa tante et sa louve pour se donner du courage.

Il était dos à dos avec Tomas.

- Tout va bien Guerondo ?
- Ne t'inquiètes pas pour moi. Concentres-toi sur le combat.
- Tu me demandes quelque chose d'impossible.

Il essaya de rester concentrer car il avait envie de sourire sous les dires de son compagnon de combat.

Il sentit sa magie s'agitait. Il sut que cela venait de son lien avec sa cousine. Il la chercha du regard tout en évitant de se faire tuer quand il la vit ainsi que l'homme se plaçant dans son dos.

- Halina !
- Guerondo, attention !

Il vit à sa gauche une flèche venir vers lui, mais elle était trop prés. Bien trop près.

- Non !

*****

Derek se réveilla une nouvelle fois en pleine nuit après un cauchemar. Cette fois-ci, Halina mourrait dans l'incendie qui avait tué presque tous les membres de sa famille.

Il passa ses mains sur son visage. Il tremblait encore. Il ne supporterait pas de la perdre. Il voulait tellement une seconde chance. Il prit son téléphone où se trouvait une photo d'Halina qu'il avait prise quand ils avaient soupé chez les Stilinski. Elle était si belle. Comment avait-il pu l'oublier toutes ces années ? Comment avait-il ou oublier la douceur de ses lèvres ? L'odeur sucrée de son shampoing ? De son gel douche ? De sa peau ? Comment avait-il pu oublier son sourire ? Son rire ? Mais aussi ses larmes ? Larmes dont il était souvent la cause.

Il soupira. Il mourrait d'envie de partir la retrouver, mais il ne le pouvait pas. Il devait lui faire confiance et l'attendre.

Il se leva pour aller prendre à boire. Il soupira en entendant des grincements dans la chambre d'Isaac. Maintenant que leur relation était découverte, Jackson venait chez eux quand ses parents étaient à la maison.

Il était dans la cuisine, il prit un bouteille d'eau puis il alla se mettre devant la télé. Il ne voulait pas refaire de cauchemars, puis il n'avait pas le goût de s'entraîner. Malgré les images passant devant ses yeux, son esprit était bloqué sur sa fiancée.

*****

Noah regardait le calendrier tout en buvant son café.

- C'est bientôt la date anniversaire.

Il regarda sa belle-sœur.

- Oui.
- Noah, effaces ta pensée.

Elle lui sourit tendrement.

- Je ne peux pas lire tes pensées, mais je te connais assez pour comprendre à quoi tu penses. Tu ne vas pas perdre ton fils à la date que tu as perdu ta femme. Nos enfants vont revenir. J'ai foi en eux.
- J'aimerais tellement avoir des capacités comme toi. Ressentir les choses. Être lié à mon fils et...

Il avait si peur de le perdre.

Maria le prit dans ses bras. Il se rendit compte qu'elle tremblait elle aussi. Il se gifla mentalement. Si lui avait perdu sa femme, elle, elle avait perdu sa sœur. Si lui avait peur de perdre son fils, elle, elle avait peur de perdre sa fille. Elle vivait sa souffrance.

Il la serra à son tour contre lui, lui rendant la force qu'elle lui prêtait.

Union passée, vérité révéléeWhere stories live. Discover now