Réécrire

Soft

Le soleil commençait à s'élever dans le ciel, s'immisçant dans les chaumières pour réveiller le reste des créatures endormis. Les oiseaux échauffaient déjà leur gosier pour offrir au monde leur plus belle chanson tandis que les animaux de compagnie prenaient un temps de repos après une soirée à surveiller les mouvements dans l'ombre. Un homme restait pourtant froid à la caresse de la gigantesque boule de gaz. Et que ne fut pas là surprise de cette dernière lorsqu'elle constata qu'il s'agissait de Tony Stark, cet éternelle bourreau du travail.
Pour la première fois depuis une semaine, le milliardaire dormait comme un loir. Après sa discussion avec Stephen, il avait sentit une partie de son angoisse s'évaporer et toute la fatigue accumulée peser sur son corps. Il n'avait aucune idée de si cela était dû au fait qu'il pouvait enfin se reposer sur quelqu'un pour le protéger et il n'avait de tout manière pas eu envie de réfléchir. C'était donc ainsi qu'il avait rejoins son lit et s'y était laissé tomber comme une masse.

Cependant, son petit péché mignon ne dura pas aussi longtemps qu'il l'aurait voulu quand un objet lui gifla le visage accompagné d'une voix de femme de toute évidence en colère:

—Comment j'ai pu te faire confiance une seconde ? S'époumona « la voix » alors qu'il s'était redressé à toute vitesse.

Aveuglé par la lumière du soleil, Tony ne vit pas le second objet arriver à toute vitesse pour s'écraser au beau milieu de son visage groggy. Ce coup eut néanmoins le mérite de lui faire recouvrer la vue et lui permettre de reconnaître Virginia Potts—alias Pepper— debout à l'entrée de sa chambre.

—Mademoiselle Potts est arrivée, Monsieur. Fit Jarvis au même instant.

Tony se massa le crâne rougis par l'impact en se demandant ce que son protecteur devait bien pouvoir être en train de faire alors qu'il se faisait assassiner par sa petite amie.

—Tu m'as jeté tes talons dessus ? Demanda-t-il abasourdie par autant de violence.

—Ne joue pas les innocents. Pesta-t-elle en avançant vers le Stark. Tu me demande de venir vivre avec toi et tu me trompe ensuite ?

Le cerveau de Tony s'arrêta de fonctionner pendant un instant en espérant mieux comprendre la situation une fois relancée. Seulement, sa tentative fut veine. Il n'avait pourtant pas bu une goute d'alcool depuis le début de l'année, n'avait pas eu de relations avec autres choses que des câbles et des fils depuis six mois et était certain de ne pas même s'être touché récemment. Et maintenant qu'il y pensait...

—Ce n'est même pas une femme ! Ajouta Pepper au bord des larmes.

—Oh... Souffla Tony en comprenant enfin.

—« Oh ...»?! C'est tout ce que tu as à dire ?!

Tony se précipita hors du lit pour la rattraper alors qu'elle commençait à s'en aller.

—Ce n'est pas ce que tu crois !

—Quelle excuse tu as préparé ? Lança-t-elle sans s'arrêter pour autant

Plus Tony avançait dans la maison, plus il sentait une agréable odeur de friture et de jus de fruit fraîchement mixé lui caresser les narines. Il n'eut pas le temps de se demander d'où venait cette odeur qu'ils arrivèrent devant la cuisine. Le Brun resta bouche bée devant la scène qui se déroulait sous ses yeux: Le soit disant sorcier suprême, se délectait d'un petit déjeuner fait maison, vêtu d'un simple peignoir qui ne dissimulait pas son torse immaculé légèrement mouillé par l'eau dégoulinant de ses cheveux. Tony n'eut aucune difficulté à cerner le quiproquo. Il n'avait pas remarqué à quel point l'ancien neurologue était attirant. Son côté homme d'affaire à la mine sérieuse dégoulinant de prétention le rendait aussi beau que mystérieux.
Le claquement de la porte d'entrée sortît Tony de sa contemplation et il se souvint trop tard pour qu'elle raison il était debout là au départ. Il soupira un bon coup avant de reprocher au sorcier son malheur: