Nouveaux Ennemis

Chapitre 18 : Cole / Retour à la maison.

PDV Cole.

- Cole, il faut se réveiller... Il est 9h00.

J'ouvris doucement les yeux, m'extirpant péniblement de mon profond sommeil, mettant de l'ordre dans tous les souvenirs embrumés qui me revenaient en mémoire.

Je vis alors une infirmière qui me regardait gentiment, et je pris immédiatement en compte que je me trouvais à l'hôpital tandis que les événements d'hier me traversaient l'esprit.

- Tu te lève ? M'intima-t-elle.

Je me redressai lentement et rejetai la couverture blanche de mon lit par petites secousses de mes pieds, pour ensuite descendre de mon lit.

Elle me tendit mes habits, et me pointa du doigt une porte dans le mur de ma chambre :

- Va t'habiller dans cette cabine, dès que tu seras prêt on te fera passer un dernier examen et tu pourras rentrer chez toi...

Rentrer chez moi... Revoir mon père... Je me réveiller complètement à cette pensée réjouissante, et rentrer dans la cabine qui ressemblait parfaitement à une cabine d'essayage, si ce n'est qu'il n'y avait pas de miroir.

Dès que j'eus refermé la porte, impatient de voir mon père au plus tôt, je commençai à enfiler mes vêtement de la veille en vitesse. Ils étaient pleins de sueur, mais il n'y avait rien d'autre. Et je n'allais pas sortir avec mon pyjama d'hôpital tout de même !

Je voulus m'étirer, pas totalement dégourdi de mon profond sommeil, mais à peine avais-je commencé à tendre les bras, que la douleur à ma poitrine revint, me faisant tousser.

- Tout va bien ? Demanda la voix de l'infirmière de l'autre côté de la porte.

- Oui, oui..., répondis-je en bouclant la ceinture de mon pantalon.

J'enfilai mon haut, et prenant mon blouson sous mon bras, je sortis.

- Suis-moi, m'ordonna-t-elle.

Je la suivis et nous sortîmes dans le couloir. Tout était silencieux, reposant. Et les décorations peintes sur ces murs blancs relaxaient.

L'infirmière m'emmena dans un endroit moins silencieux où des patients attendaient, et entra dans une salle sans toquer.

Derrière son bureau et son ordinateur, une dame écrivait sur une feuille dans un fascicule, tout en parlant au téléphone.

En nous voyant entrer elle hocha la tête, avant de finir la conversation et de raccrocher. Puis elle se leva et s'approcha de nous en nous souriant :

- C'est Cole Brookstone, c'est ça ?

J'hochai de la tête et l'infirmière dit :

- Il doit rentrer chez lui aujourd'hui, juste un dernier examen classique... Je vous le laisse... Au revoir Cole !

- Au revoir madame, fis-je poli.

- Bon, fit la dame, on y va...

Elle prit un dossier entre tous ceux qui ornaient ses étagères, et l'ouvrant à une page, elle le prit en main et commença à m'examiner, reportant chaque résultat des tests qu'elle effectuer sur moi dans son dossier.

Prise de sang, de poids, de taille. Puis confirmation de mon âge, de l'emplacement de ma douleur...

Dix minutes plus tard, regagnant son bureau, elle finit d'écrire sur mon dossier, et me déclara :

- Tout est en ordre. Reste ici, je vais appeler une infirmière pour qu'elle t'amène à ton père.

- Il est où ? Demandais-je.