Rêves en vers

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Quand fleuriront à nouveau les douces étoiles
Dans la nuit triste où pleuvent les cœurs silencieux ?
La lumière des astres éclaire le désastre
De mes pensées plongeant dans un gouffre abyssal
Et mes songes se parent d'obsidienne et de brume
En prenant à témoin la lune froide et pâle.

De la main du poète au regard perdu
Glisse sur la feuille une goutte d'opaline
Qui renvoie à l'orage un arc en ciel radieux
Et tisse au fil d'or dans l'obscurité nue

C'est la beauté qui de son corps sublime
Enveloppe les douleurs de l'enfant rêveur
Et déployant ses ailes pour former un cocon
les change en divines douceurs

Le poète est un phœnix qui de sa plume rallume le monde
Glissant sur les vagues à l'âme vagabonde
Et les mots qu'il pense pansent les maux
Et de l'encre chryséléphantine, semblables à Vénus
Éclosent et jaillissent parmi les perles d'aurore
Couchées sur le papier avide de caresses
Des azurs de coton et des torrents d'étoiles

PoaimesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant