Chapitre 1

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Introduction :

Partie 1 :

                 J'ai été réveillé par la chaleur des premiers rayons de soleil s'infiltrant entre les rideaux de ma chambre. J'ai jeté un coup d'oeil à mon réveil, pour constater qu'il était 6h, une heure parfaite pour se lever ! J'ai bondit hors de mon lit, décidé à profiter du fait que mon père soit endormi pour pouvoir me balader un peu. J'ai enfilé mes chaussures posées à l'entrée de ma chambre, pris mon sac au même endroit, mis mon manteau et j'ai silencieusement ouvert la porte de ma chambre, marché à travers le couloir allant des chambres au salon, et suis passé du salon à l'entrée de l'appartement, puis, j'ai retiré les verrous un à un, sans un bruit, avant de passer à l'étape la plus complexe, pousser la poigné sans qu'elle ne grince. J'ai intensément regardé la porte, souhaitant plus que tout qu'elle ne fasse aucun bruit, puis, je l'ai ouverte, doucement, un début de grincement s'est fait entendre alors que je priais pour qu'il s'arrête, et étrangement, ce fut le cas. J'ai donc pu sortir de l'appartement sans encombre, il ne me restait plus qu'à descendre les six étage à pied, ici, on doit vivre comme les moldus, et quand l'ascenseur est en panne, ils mettent des mois à le réparer.

                C'est vraiment dommage que papa et moi ayons déménagé, ici tout est différent, il faut faire semblant que la magie n'existe pas, les voisins font beaucoup de bruits, et mes escapades sont plus complexes qu'avant... mais ce qui me fait le plus peur, c'est que ça va bientôt être la pleine lune, et je ne vois pas comment on va faire avec toutes ces nouvelles règles, comme ne pas faire de bruit ou ne pas parler de notre monde. Arrivé au deuxième étage, j'ai vu la porte de l'une de nos voisines s'ouvrir, j'ai reconnu Madame Gilberts, c'est une mère de famille, elle est ivoirienne, et elle est très gentille et ses enfants ont l'air sympathiques aussi, je n'ai jamais vu son mari par contre. Elle m'a demandé en me sondant de ses yeux noirs et ajustant son bandana :"Où vas-tu aussi tôt Ash ? Ton papa sait que tu es sorti ?

- Je vais acheter du lait. inventais-je en tentant d'être le plus crédible possible.

- Ton père est avec toi ? insista-t-elle, visiblement inquiète.

- L'épicerie est juste à côté de l'immeuble ! lançais-je en partant le plus rapidement possible dans les escaliers.

- Asher ! A sept ans on ne sort pas tout seul comme ça ! s'écria Madame Gilberts de son palier."


               Cependant, je ne l'ai pas écoutée, et j'ai continué ma course jusqu'au rez de chaussée, voyant encore une fois les dessins sur les murs, évitant la quatrième marche qui grince en partant du premier étage, regardant les toiles d'araignées traînant à tous les coins des murs, et remarquant pour la énième fois les fissures parsemant les murs.

               Une fois arrivé devant la porte, j'ai pu atteindre l'extérieur de l'établissement, et enfin être à l'air libre, sous la neige tombant doucement et à petits flocons. J'ai alors marché jusqu'à une petite ruelle, où m'attendaient déjà plusieurs chats et chiens errant et pour certains blessés. J'ai souris, et pendant que je posais mon sac sur le sol pour pouvoir l'ouvrir, l'un des chats est monté sur mon épaule en passant par mon dos, ce qui m'a fait déclarer :"Ne soit pas impatient, il va y en avoir pour tout le monde". Une fois les sacs de croquettes découverts, les chats et les chiens étaient de plus en plus impatients. J'ai sortis les gamelles de mon sac, et les ai toutes remplies de croquettes. En à peine quelques secondes, tous les animaux s'étaient jetés sur les gamelles.

              Quand le repas fut achevé, j'ai sortis les bandages et produits pharmaceutiques que j'avais dans mon sac pour pouvoir soigner les nouveaux blessés, et changer les bandages dans anciens. Après une heure trente auprès d'eux, je me suis dépêché de retourner à l'appartement, retirant mes chaussures et mon manteau, puis me recouchant dans mon lit, sachant que mon père allait bientôt venir me réveiller. Et ca n'y manqua pas, puisque quelques minutes plus tard, j'ai entendu la porte de ma chambre s'ouvrir, et j'ai sentis la main de mon père me secouer gentiment l'épaule en annonçant :"C'est l'heure de se lever Ash.

- Bonjour papa... ai-je murmuré en faisant semblant d'être encore fatigué et me levant doucement."

Un loup garou à PoudlardWhere stories live. Discover now