Chapitre 2: Connaissance

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"L'estime des hommes est un bien plus sûr que l'argent." - Publius Syrus

[Vendredi 23 Octobre, 7 heures 05, Maison Wels]

Le bruit rapide de l'ouverture des rideaux glissant sur la tringle se fait entendre tandis que je grogne, me tournant dans mon lit pour être sur mon ventre et mettre ma tête sous mon coussin. La lumière pénètre entièrement la chambre alors que Madame Pindel s'approche de mon lit. Ses talons claquent doucement sur le sol alors qu'elle soulève ma couverture pour la plier au bout de mon lit et donc, m'obliger à sortir du lit à cause de l'air frais qui caresse mes pauvres mollets.

- Il faut vous réveiller Monsieur Wels... Dit doucement Madame Pindel, la femme de ménage et servante de la maison.

- Je n'ai pas envie d'y aller... Je suis malade... Je marmonne la tête sous mon coussin.

- Vraiment ? Faites-moi voir ça.

Je retire le coussin et me mets sur le dos tandis qu'elle pose sa main froide sur mon front me provoquant un frisson. Un sourire apparaît sur son visage ridé alors qu'elle se met à doucement rire.

- Bien essayé Monsieur, mais vous n'êtes pas chaud. Préparez-vous. Vous avez 15 minutes. Le déjeuner est près. Affirme-t-elle avant de sortir de la chambre.

Je peste et me redresse. J'ai vraiment un mal de ventre horrible... Et j'ai horriblement chaud. Ça explique mon comportement d'hier, mais je parle dans le vent dans cette maison. Même Gasper le fantôme est plus écouter que moi!

Me levant, je pose mes pieds sur le sol tout en me dirigeant vers ma salle de bains. J'ouvre la porte et m'engouffre dans la pièce avant de retirer le bas de mon pyjama et d'entrer dans la douche, allumant l'eau et laissant le liquide couler le long de ma silhouette.

Je savonne mon corps et shampouine mes cheveux avant d'éteindre l'eau et de sortir de la douche. Prenant une serviette et essuyant ma tignasse en sortant de la salle de bains, je laisse les gouttes d'eau sur mon corps tombé sur le sol de ma chambre.

En ayant préalablement laissé ma serviette sur mes épaules, j'ouvre mon armoire et prends mon uniforme accroché sur un cintre. Je pose la tenue sur mon lit et essuie mon corps enfilant ensuite un caleçon, le pantalon noir et enfin la chemise blanche. Retroussant les manches de la chemise, je viens mettre la cravate rouge autour de mon cou. Je ne sais jamais mettre ce genre de truc même si on me l'explique cinquante fois !

Enfilant ensuite de courtes chaussettes blanches, je retourne dans la salle de bains par la suite pour pouvoir prendre le sèche-cheveux et sécher ma tignasse châtaine foncée. Tandis que je me regarde dans le miroir en me séchant les cheveux, mes yeux se stoppent sur le reflet de mes oreilles. Je touche le lobe de celle-ci du bout du doigt. Mes oreilles sont percées, mais comme vous l'aurez compris, il est interdit de mettre des boucles d'oreilles pour les hommes.

Je soupire d'exaspération et passe ma main dans ma chevelure presque sèche avant d'éteindre le sèche-cheveux, le ranger et sortir de la salle de bains. Je prépare rapidement mon sac et regarde l'heure sur mon téléphone. 7 heures 24. Je n'ai pas mis si longtemps. Malheureusement, je n'ai pas le choix de descendre maintenant.

Je descends alors les escaliers et pose mon sac à l'entrée avant de prendre mes chaussures, m'asseoir sur le canapé de l'entrée et les mettre. Je sais que mon père est dans la salle à manger et je suis prêt à sauter le déjeuner pour ne pas le voir. Je sais sûrement ce qu'il me dira.

Alors que je m'apprête à sortir, Madame Pindel arrive derrière moi, un plateau dans la main.

- Monsieur Wels, ne partez pas sans manger, votre bacon et votre œuf sont sur la table. M'indique-t-elle.

Addicted To You - Gay storyDonde viven las historias. Descúbrelo ahora