Chap. 15 : Un infime espoirs

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Alors je la laisse pleurer encore et encore, mes bras l'enserrant et mon menton sur sa tête. Je vois le soleil décroître mais je ne bouge pas. J'attends. J'attends que cela soit elle qui décide de bouger, de faire le premier pas pour se défaire de mes bras. J'attends longtemps.

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Je ne sais vraiment pas se qui me prend en ce moment. D'abord je laisse ma mère nous imposer de resté dans l'ordre et puis ensuite qu'elle s'occupe de Potter. Bon d'accord sur ces points j'avoue que je n'eu pas vraiment mon mots à dire. Après tout c'est ma mère et je ne pouvait que l'écouter, accepter ces décisions ou m'en aller de mon côté. Mais après tout le mal que je m'étais donné pour la faire libérer pas question de la laisser de nouveau.

Mais pourquoi j'ai accepté de continuer à aider l'ordre ? Et pourquoi quand McGonagall et Weasley père son venu voir Hermione et qu'il non pas réussi à la sortie de son état léthargique, je me suis proposé d'essayer ? Pourquoi ma mère m'a même encouragé dans ce sens ?

Parce qu'elle a risqué sa vie pour sauver celle de ma mère ? Les autres aussi et alors. Parce que sans elle l'ordre avait encore plus de difficultés à avancer dans leur lutte ? La belle affaire. Alors pourquoi ?

Parce qu'au fond de moi je ne supportait plus de la voir ainsi. Ce n'est pas la Hermione Granger que j'ai connu à Poudlard. Celle qui osait tout affronter avec force et courage. Même moi. Surtout moi devrais je dire.

Elle as toujours su répondre à mes insulte et mes coup bas. Elle as toujours su me remettre à ma place sans se départir de ces convictions. Alors de la voir ainsi sa ma fait un drôle d'effet. Mais je n'ai pas sur dire quoi exactement.

Était ce de la pitié ? Du remords ? De la tristesse ? Je ne sais pas. Après tout je suis un Malefoy et un Malefoy ne ressent pas se genre de chose. La seul chose que je savais avec exactitude c'est que cela me gênait de la voir ainsi.

Alors sans m'en rendre compte quand Weasley père est revenu et qui nous à dit à mère et moi, qu'ils ne savait plus quoi faire, je leur ai dit de me laisser faire. Que j'arriverai à la faire réagir. Après tout nous vivons ensemble, je la voyais tout les jours, tout le temps. J'étais le plus à même de la secouée.

Au début il n'était pas d'accord et s'opposait farouchement à ce que je l'approche au point de vouloir l'emmener avec lui mais mère le convaincu de me laisser faire. Après tout j'étais l'un des rare à l'avoir connu de près à l'école. Et bien que nous étions ennemis nous avions tissé certains liens malgré tout. Elle s'engageait à me freiner si elle voyait que cela allait trop loin mais dans le cas d'Hermione qu'est ce que cela pouvait faire de pire, au vu de son état. Après plusieurs minutes de discussion ou devrais je dire de négociations, il accepta enfin de me laissé faire.

Et je l'ai fait. Je suis aller la voir sur son tronc d'arbre mort et lui avait balancer tout ce que je pouvais pour la faire sortir de ces gonds. Et j'avais réussi. Elle m'avait hurlé dessus et quand je lui ai dit le fond de ma pensée sur son comportement elle avait encore plus hurler. Mais plus après moi. Elle hurlait et pleurais sa détresse, sa peine. Et je ne sus pas pourquoi mais je l'ai prise dans mes bras.

Et je suis là maintenant, la laissant tremper ma chemise alors que ces mains si aggripe avec force. Je pensais même qu'elle allait réussir à la déchirer tellement elle s'y accroche. Je ne sais pas trop quoi faire. Ce n'est pas dans mes habitudes de consoler quelqu'un et encore moins Granger. Alors je la laisse pleurer encore et encore, mes bras l'enserrant et mon menton sur sa tête. Je vois le soleil décroître mais je ne bouge pas. J'attends. J'attends que cela soit elle qui décide de bouger, de faire le premier pas pour se défaire de mes bras. J'attends longtemps. Combien de temps ? Je ne sais pas.

Le prix du sangWhere stories live. Discover now