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C'est avec des pas doux sur ce marbre à la bonne température, que Leene, prit le chemin d'une de ses grandes portes.

La première était vide et grande avec tout plein de truc de creux. C'était bizarre et une chose était sûre, ce n'était pas le lieu où elle allait prendre sa douche donc c'était

Comment il avait appelé ça déjà??? Euh... bon, je crois que c'est... bref, je ne vois pas.

Elle se dirigea donc près de la deuxième porte et l'ouvrit légèrement pour y passer sa tête...

Whaou... c'était comme ça dans les magazines...

C'est... Whaou

C'est surpris et le visage l'exprimant, qu'elle regardait cette immense salle de bain.

Est-ce qu'elle pouvait y entrer ??

Non. Elle allait la salir... se dit-elle sans avoir le courage d'y entrer

Elle referma donc et s'assit à même le sol, la tête reposante sur ses bras qui reposaient sur ses genoux.

Elle ne connaissait rien de tout ça

C'était trop pour elle.

Pourquoi vouloir faire tout ce chemin pour la mettre dans la prostitution ?

Il fallait qu'il lui dise et comme ça, elle aurait raison de se suicider, mais il faisait comme si de rien était, ne laissant rien paraître.

Pourquoi attendre? Je peux quand même le faire maintenant

Rien ne m'empêche en vrai

Et s'il disait la vérité comme quoi, il voulait te donner une nouvelle chance ?

Ça n'a aucun sens, tu crois que c'est un film ou quoi ma vie?

Peut-être pas, mais rien ne t'empêche d'attendre... renchérit son cœur

Attendre quoi putain !? Il m'a envoyé ici ce connard pour soi me tuer ou pour des fins négatives, rien de plus, sinon qu'est-ce qui l'empêchait de me ramener à l'association la nuit dernière, au lieu de m'envoyer dans un pays qui m'était jusqu'ici inexistant?! Ein? Je suis peut-être de la rue, mais loin d'être conne.

Et sur cette pensée, elle se leva rapidement pour aller voir ce balcon de plus près

Devrait-elle fuir ?

La hauteur est bonne pour un suicide.

- Si je veux m'enfuir, je me casserai certainement les deux pieds... murmura-t-elle, angoissée

- Sûrement.

Elle eut un hoquet de surprise, les poils redressés, se retourna lentement vers cette voix rauque, pour tomber sur ses yeux.

Elle frémissait, tant son regard était dur sans même que son visage à lui ne s'en imprègne. Seuls ses yeux laissaient voir qu'il était en colère et elle se demandait comment c'était possible.

- Je peux savoir ce qui ne va pas chez vous pour vouloir sauter à cette hauteur ???

- Ein... Moi ? Non... Pfff... voulu mentir Leene avant de vouloir passer à côté de lui, mais il l'en empêcha en lui saisissant le bras légèrement

Recevant une décharge si forte qu'elle faillit défaillir, il la relâcha d'un coup en respirant lourdement

- Je ne vous ferai aucun mal...

Elle ne se détachait point de ces pupilles noirs, cherchant la moindre faille, le moindre petit tic qui lui dira qu'il ment, mais rien.

Il était la définition même, d'homme impassible

Rien ne se lisait sur son visage, mais au plus profond d'elle, elle eût comme un ressenti de confiance, comme si son cœur lui disait d'essayer et si elle se trompait sur ses intentions, elle saurait que faire

Avec une expiration légère, elle hocha légèrement la tête et put l'entendre soupirer

- Prenez une douche, je vous enverrai de quoi vous changer et on ira faire une petite visite guidée des lieux

- Euh la douche...

- Qu'a-t-elle ?

- Euh. Elle est... elle est bien trop propre. Euh... Je ne veux pas salir donc si je peux...

- Hé, calmez-vous... Dit-il en la rassurant d'un regard, alors qu'elle se triturait les ongles d'embarras

Elle était nouvelle à tout ça et il pouvait comprendre. C'était donc à lui de lui montrer

- Venez avec moi... Dit-il en passant devant elle et c'est tête baissée qu'elle le suivit jusqu'à la salle de bain

Il y entra de ses pieds chaussés, l'invitant à venir

- C'est trop blanc... Je ne porte pas de chaussure et...

- Venez...

Face à cette voix, elle ne put que s'exécuter

C'est donc avec une grande expiration qu'elle posa ses pieds sur ce carreau

Elle s'avança et plus elle le faisait, plus elle voyait cette salle de bain dans toute sa splendeur

- Vous connaissez un peu ? Demanda Adolf

- Oui. Euh, j'en ai vu dans les magazines que je ramassais.

- Je vois... répondit-il sans rien laisser transparaître

Il lui montra tout ce qu'elle avait à savoir et c'est bien parce qu'elle ne pouvait pas sauter qu'elle ne l'avait pas fait sinon, ses yeux déjà, la trahissaient, tant ils brillaient.

- Prenez votre douche et tâchez de vous reposer, je viendrais vous chercher dans deux heures pour une petite visite d'accord ?

- D'accord... répondit-elle timidement et sans en dire plus, il répartit

Elle le regardait partir et s'étonnait de ses roulements de dos

Il avait une démarche si assurée, qu'elle l'enviait un peu d'avoir si confiance et avec tout ce qu'il avait, il le pouvait.

Beau, il n'y avait pas plus que lui. Grand, encore plus et musclé, tout athlète rêverait d'avoir son corps

Elle le vit franchir la porte en refermant juste derrière lui

D'un regard innocent, elle regardait cette magnifique salle de bain qui était immense. Plus grande que dans ses rêves les plus fous

C'est donc avec le sourire qu'elle retira ses vêtements, avant de se mettre devant le miroir pour voir ce qu'elle était devenue.

Dans ce miroir, elle voyait une femme aux yeux gris très clair, avec une poitrine un peu trop généreuse... un ventre assez plat, une petite hanche et un fessier magnifiquement rond et assez gros.

Ce n'est pas mannequin que je ferai, ça, c'est sûr...

Elle détacha ses cheveux qu'elle n'avait ni coupés, ni taillés d'un poil, depuis ses treize sans et put constater qu'ils atteignaient maintenant ses mollets. Juste le demi mollet

Ce qui était pour elle une chance, c'était qu'ils étaient doux. Ainsi, elle pouvait les plier encore et encore, jusqu'à obtenir un gros chignon sans que personne ne sache qu'elle avait des cheveux si longs.

La femme qu'elle voyait dans ce miroir, c'était elle. Bien qu'elle ait été dans la rue, elle n'avait pas perdu sa beauté et ce constat la fit sourire sournoisement avant de se reprendre.



C'est tout excitée qu'elle rentra dans cette douche vitrée et appuya sur le premier bouton comme un enfant, avant qu'un cri typiquement féminin ne se fasse entendre dans toute sa chambre.

La Sans Abri Et Le Milliardaire Allemand Où les histoires vivent. Découvrez maintenant