Partie 84.

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"Je voudrais que tu sois là , que tu frappes à la porte et tu me dirais :"c'est moi ,devine ce que j'apporte". Et tu m'apporterais toi ."

➳PDV GABY

Nous étions donc désormais tous réunis dans ce petit bureau avec chacun l'arme pointé vers l'autre. Léo et ses acolytes pointaient leurs armes vers Alec et moi tandis que moi , j'avais étonnement changé la direction de la mienne. Léo se mit à sourire et me voyant agir et en profita pour lancer quelques piques à mon égard. 

- Alors c'est donc d'un amour inconditionnel que tu l'aimes cet anglais...Je suis donc désolé de t'apprendre que tu vis tes derniers instants avec lui en ce moment même , ma belle

Ma belle.Léo n'avait cessé de m'appeler de la sorte durant ces derniers jours , au point même où ce surnom m'horripilait , je ne pouvais plus l'entendre ni voir le visage de celui qui prononçait ces mots. Enfaite , j'en avais marre de cette vie , de cette situation , de tout . J'avais marre de tout cela ! 

- Je ne souhaite qu'une seule chose à cet instant précis. Alors si la mort est le seul échappatoire , je préfère être morte qu'en votre compagnie. Lâchais-je froidement.

Plus aucun bruit ne se fit entendre dans la pièce , à tel point que ma respiration me paraissait  criarde. Aucun homme ne bougeait , Alec se contentait d'encrer son regard froid dans les yeux de l'italien face lui tandis que les bons petits toutous qui l'accompagnait pointé toujours leurs armes vers nous. Ça allait mal se finir , je le sentais , je le savais . Cela pouvait également se faire sentir sur chaque paroi de la pièce . Ce soir allait être un mauvais soir , pour qui pour quoi , ça je ne le savais pas encore mais ce soir quelque chose allait changé. 

- Je te déconseille d'avancer un pas de plus. Menaça Alec lorsque Léo vint vers nous. 

Léo eut un air surpris dans un premier temps puis il se mit à rire . Encore une fois , l'italien se mit à nous narguer. Il avait l'air sûre de lui , bien trop sûr de lui. La raison ? Je la découvris quelques minutes plus tard , lorsqu'une nuée d'homme se fit entendre à chaque recoins du lieu où nous étions. Nous étions cernés , la bâtisse était gardée par de nombreux hommes tous sous la direction de Léo.  Nous n'avions aucun échappatoire à part la mort et pourtant alors que je regardais tristement les hommes s'affairée à travers les vitres de la fenêtre , du mouvement se mit à côté de moi . 

Alec. 

Il avait décidé de prendre les choses en mains et sans que je ne m'en rende compte , la situation était reparti à nouveau dans une fusillade. Les hommes de Léo nous tirait tous dessus pendant qu'Alec et moi faisions de même pour nous défendre. 

- Arrête ton cinéma Alec , c'est perdu d'avance. Mais si tu veux mourir digne alors je te l'accorde. De toute façon , il n'y a rien que tu puisses faire . JE suis le maître de la situation. S'écria Léo sous des airs victorieux. 

-Je ne vais pas le laissé gagner...Murmura Alec 

La seconde d'après Alec sortit de derrière notre abri et tira sur tout ce qu'il pouvait . J'en fis de même mais avec la peur au ventre. Jamais , je n'avais touchée la mort d'aussi près . Jamais jusqu'à ce soir. Les balles sortaient de partout et je luttais en faisant des pieds et des mains pour ne pas être toucher. Certains perdurent la vie sous mon glock17 et je n'en suis pas fière mais pour le moment c'est chacun pour sa pomme.

***

Même si je ne voulais pas me tenir près d'Alec , il ne m'avait laissé guère le choix . Nous étions donc ensemble à tenter de nous échapper de ce maudit lieu à courir dans cet immense couloir qui ne semblait plus finir. Nos assaillants nous tirait dessus tout en nous courant après. Normal me diriez-vous , Alec venait quand même de tuer leur chef. 

Les Contraires s'attirentDonde viven las historias. Descúbrelo ahora