Chapitre 5 : Je dois te le dire...Raquel...je t'aime...

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Raquel était seule. Ça faisait maintenant plusieurs heures. Quel ennui... Un policier entra soudainement avec un café à la main. Raquel était épuisée et à deux doigts de fondre en larmes d'épuisement. Elle s'apprêta à remercier le policier quand elle vit la montre que celui-ci portait au poignet. Elle regarda d'un air incrédule le policier. C'était celui qui avait demandé à Alicia ce qu'elle voulait.

- « Êtes-vous avec le Professeur ? » demanda Lisbonne.

- « On va dire qu'il a su me convaincre... » répondit le policier.

- « Votre nom ? »

- « Antonianzas. »

- « Bien est-ce qu'il va bien ? Il est à Madrid ? »

- « Oui et oui. Il m'a chargé de vous dire de vous préparer à partir pour Paris. » répondit Antonianzas.

- « D'accord. » dit Raquel en comprenant le message.

Le policier hocha la tête, laissa le café et sortit. Elle était à nouveau seule. Pourquoi penser au fait de partir d'ici la rendait-elle triste ? À près tout elle allait revoir Sergio non ? Son coeur se mit à battre en pensant à lui. Elle pensa ensuite à Alicia, à coup sûr son évasion lui tomberait dessus en plus des révélations au sujet de la torture subit par Rio que le Professeur devait soit avoir en main soit presque. Son coeur se serra en pensant au fait qu'Alicia serrait lâcher par tout le monde. Pourquoi est-ce qu'elle s'inquiétait autant pour elle ? Ça n'avait pas de sens. Elle entendit une conversation animée au niveau de l'entrée de la tente et leva la tête pour voir de qui il s'agissait. Elle avait dû réfléchir longtemps car plusieurs policiers étaient arrivés pendant sa réflexion, certains étaient même entrain de manger leur déjeuner. Le colonel, encore lui, s'embrouillait avec l'inspectrice Sierra dès le matin. Alicia. Raquel se troubla en se rendant compte que son coeur battait de la même manière quand elle la voyait elle que quand elle voyait Sergio. Était-il possible d'aimer deux personnes en même temps ? Non c'était impossible ! Pourquoi serait-elle amoureuse d'Alicia ? Elle avait fait tant de mal autour d'elle ! Jamais personne ne pourrait lui pardonner tout ça ! Alicia envoya paître Tamayo et déposa ses affaires sur son bureau en pestant. Elle attrapa une sucette puis après une réflexion une deuxième et partit prendre un café et un thé. Chargée de tout cela elle poussa la porte et entra dans la pièce où se trouvait Lisbonne.

- « ET FAITES BIEN VOTRE TRAVAIL INSPECTRICE ! LA CONFÉRENCE DE PRESSE ET À 15H ! »

- « JE SAIS MAINTENANT FERMEZ LÀ ET LÂCHEZ MOI LA GRAPPE PUTAIN ! » cria Alicia en claquant la porte.

- « Un problème ? » lui demanda Lisbonne.

- « Ton cher petit ami a créé un gros bordel... » commença Alicia en posant le café et une sucette devant Raquel et en prenant le thé pour elle et la deuxième sucette rouge.

- « Laisse-moi deviner. Les enregistrements de ma soit-disant exécution sont en ligne ? Tient tu bois du thé toi maintenant ? » s'étonna Raquel.

- « Oui j'ai décidé de t'écouter pour une fois... Et oui ton cher et tendre a tout balancer et il réclame ta libération pour être jugé selon les lois de ce pays. » cracha Alicia.

- « En même temps il a raison non ? »

- « Ose dire que tu n'aimes pas discuter avec moi ! »

- « Je ne dirais pas ça... » répondit Raquel en rougissant.

Alicia le remarqua.

- « Au fait ton idée de prénom me plaît beaucoup. Je pense que je vais l'appeler Mila. » dit Alicia.

Un Amour Impossible Where stories live. Discover now