Comme chaque matin, je rentre dans cet ascenseur luxueux, appuyant sur l'étage numéro 20. Prenant le temps de me regarder dans l'immense miroir de l'ascenseur, je me trouve encore plus joliment habillé que la veille. Portant un costume rose pâle avec un chemisier blanc en satin ainsi que des escarpins noirs s'accordant avec mon sac à main, je me sens telle une femme d'affaire.
Et c'était presque ce que j'étais finalement.
Sortant de l'ascenseur, je me dirige vers mon bureau, faisant claquer bruyamment mes escarpins contre le carrelage luxueux de l'étage numéro 20, l'étage réservé aux avocats pénaux. Arrivant devant la porte de mon bureau, je l'ouvre et m'y enferme à l'intérieur, observant l'état dans lequel je l'ai laissé la veille. Il y avait des feuilles partout, des dossiers traînant maladroitement au bord du bureau, prêt à tomber. Je m'avança, poussant doucement vers le centre de mon bureau désordonné un des dossiers qui s'apprêtait à s'étaler au sol. Puis, je pris délicatement la plaque reposant non loin de ce dossier où il y était annoté "Maître Yeol " dans une écriture des plus raffinée.
Après 5 ans d'études qui n'avaient pas été de tout repos, j'avais finalement réussi l'examen du barreau, impressionnant au passage la moitié des professeurs de mon université qui n'avaient pas crût en moi. Et pour leur porter le coup de grâce, j'avais été employé directement suite à l'obtention de mon examen dans un des meilleurs cabinets d'avocats de Tokyo. Et voilà maintenant plus d'un an que je travaillais pour eux, devenant une des meilleures dans ma catégorie. Je travaillais uniquement dans le droit pénal, et plus précisément dans le droit pénal des affaires, réglant des conflits entre entreprises ou au sein d'une même entreprise. J'avais déjà plusieurs affaires importantes résolues à mon effectif et j'étais une des nouvelles recrues les plus respectées -ce qui n'était pas pour me déplaire d'ailleurs. Mais je ne tenais pas ma réussite de la chance, et c'est l'état de mon bureau qui le prouvait.
Je n'ai plus de vie sociale depuis un an.
Je passe mes journées à travailler, augmentant considérablement ma popularité, ma paye et ma fatigue également. J'adore mon travail et je suis fière de porter le titre de "maître" mais j'aimerais un jour pouvoir faire une pause. Juste une soirée. Avec un bel homme si possible.
C'est en rigolant de mes pensées que je range mon bureau, rêvant de ce jour où je pourrais passer un moment sans penser à Jack, chef d'entreprise qui souhaite poursuivre l'un de ses employés en justice pour blanchiment d'argent.
On toqua subitement à la porte de 2 coups délicats. Et je savais déjà, au son des toquements, qui m'embêtait à cette heure-ci. Et mon hypothèse se confirma lorsque Jennie pénétra dans mon bureau.
-Bonjour, pas trop dur le réveil ? Je t'ai vu partir tard hier soir ! Fit-elle en me déposant un café sur le bord de mon bureau.
-J'ai connu pire, je devais finir un dossier urgent. Merci pour le café, même si je sens qu'il ne sera pas gratuit. Fis-je suspicieusement.
-Tu me connais trop bien depuis un an maintenant.
-Raconte-moi le sort atroce que tu me réserves cette fois-ci.
Jennie s'asseya dans le fauteuil face à mon bureau, l'air désolé. Elle me demande souvent d'échanger certaines de ses affaires avec les miennes, ne les sentant tout simplement pas. Et elle avait un sacré flair.
Je me rappelle la fois où je m'étais retrouvée au sein d'une affaire de trafic de drogues et où un des trafiquants -du coup, utilisons les bons termes- avait sorti un flingue, menaçant de tirer sur tout le monde. C'était censé être une histoire de recel sur le papier, pourtant, j'avais failli me faire tirer dessus.
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ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ ᴅ·ᴏs [ᴀᴋᴀsʜɪ sᴇɪᴊᴜʀᴏ]
Fanfictionᴊᴇ ɴᴇ ᴛᴇ ʟᴀɪssᴇʀᴀɪs ᴘᴀs ɴᴜɪᴛ ᴘᴏᴜʀᴘʀᴇ ʀᴇsᴛᴏɴs ᴇɴsᴇᴍʙʟᴇ ᴇɴᴄᴏʀᴇ ᴜɴ ᴘᴇᴜ ᴘʟᴜʀᴀʟɪᴛᴇ́ ᴅ·ᴏs sᴜʀ ʟ·ᴇᴍᴘᴇʀᴇᴜʀ﹐ ᴀᴋᴀsʜɪ sᴇɪᴊᴜʀᴏ