ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ ᴅ·ᴏs [ᴀᴋᴀsʜɪ sᴇɪᴊᴜʀᴏ]

ᴏs ɴ°₅ ﹕ Kᴇɴᴄʜᴀɴᴀ

#Cette histoire se déroule après la Winter Cup et donc, la défaite de Rakuzan face à Seirin.#

Postant mon tweet, je rigole en regardant de nouveau mon meilleur ami allongé dans le lit d'hôpital face à moi.

-Arrête de rire ! Fit Kotaro Hayama, mon meilleur ami depuis maintenant 10 ans.

-Kota, tu es tombé d'un trottoir et tu t'es fracturé la cheville ! Bien sûr que je rigole ! Quand je vais le raconter à ma mère, elle va se pisser dessus.

Sous les désapprobations de mon ami, ayant d'ailleurs la cheville plâtré, je rigole de nouveau tandis que la porte s'ouvre.

-Mon poussin ! Tu vas bien ?

-Maman, Eunbi arrête pas de se foutre de ma gueule ! Fit Kotaro, encerclant sa mère fraichement arrivée dans ses bras.

-Et toi, qu'est-ce que tu fiches avec une cheville dans le plâtre au lieu d'être à ton entrainement de basket ? Le coach va encore m'appeler pour râler ! Fit-elle, lui faisant une gentille pichenette sur le front.

Rigolant davantage suite aux réprimandes de la femme que je qualifie de tante depuis maintenant 10 ans, je décide de m'éclipser.

-Kota, tata, je vais rentrer à la maison. Fis-je, me relevant.

-Tu veux que je te ramène ?

-Non merci tata, je vais rentrer en bus, reste avec cet idiot. Kota, je te prends les devoirs et cours de demain, repose-toi ! Fis-je, quittant la chambre.

Quel idiot.

Il avait insisté pour m'accompagner chez le kinésithérapeute, ayant des séances depuis peu suite à une blessure lors d'un match de volleyball. Et en sortant du cabinet, il était tombé du trottoir quelques mètres plus loin.

Et maintenant, c'est moi qui allais devoir l'accompagner chez le kiné.

Rigolant doucement, je me dirige vers l'arrêt de bus devant l'hôpital, dans le noir presque complet. J'aime l'hiver et les lumières décoratives, ainsi que la nuit qui tombe tôt.

J'aime cette ambiance de mélancolie et d'amour froid qui rôde.

Regardant l'heure, je constate que le prochain bus me ramenant chez moi passe dans 15 minutes. Quelle poisse.

19h15 et j'étais dans la rue.

Replongeant mon regard sur mon téléphone, je constate de multiples notifications et décide de m'y atteler, n'ayant rien d'autre d'intéressant à faire. Souriant aux nombreux commentaires sous mon tweet, je constate également que quelqu'un m'a envoyé un message privé. 

Allant directement sur le profil de cet inconnu, je constate que cet inconnu ne m'est pas si inconnu que ça. C'est le capitaine de l'équipe de basket de Rakuzan, et accessoirement de Kota.