ℙ𝕒𝕣𝕥𝕚𝕖 𝕢𝕦𝕒𝕥𝕣𝕖

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Pdv Externe :
Il se dirigea d'un pas ferme vers Shoto pour le faire descendre de la fenêtre. Le blond finit par l'attraper mais celui-ci se débattit.

- Lâche-moi ! À L'AIDE !
- Ta gueule bordel !

Il l'assomma d'un grand coup derrière la nuque.

- Pfff. Toujours obligé d'en arriver à la violence avec toi... c'est désolant.

•Ellipse•

Le bicolore se réveilla étrangement dans son lit. Son regard parcoura les alentours et il vit le blond assis sur une chaise. Il sursauta de nouveau en le voyant le fixer avec des grands yeux. Puis il s'écria :

- Putain tu m'as fait peur ! On dirait un psychopathe.
- Qui sait, peut-être que j'en suis un après tout...

Shoto regarda ses poignets avec étonnement.

- C'est bizarre, tu ne m'as pas attaché.
- Mh.
- Quoi ? Qu'est-ce que t'as encore ?
- Moi qu'est-ce que j'ai ?! C'est toi le problème ici. Depuis la réception, j'essaye d'avoir ta confiance mais c'est visiblement impossible avec toi. Je t'ai libéré du fardeau de ton père, et en plus de ça, je te protège d'Eij' qui serait capable de te tuer à tout moment alors que ça m'a quand même coûté mon meilleur ami et toi, t'oses me demander ce que j'ai !
- Si pour libérer quelqu'un d'un fardeau il faut en venir au meurtre ben bravo. Dit lassement Shoto.
- Juste pour que tu saches bien, pendant que je te retenais enfermé dans la pièce cachée de mon repaire, j'en ai profité pour me renseigner sur la mort de ta mère. Et j'ai fini par découvrir qu'elle s'était suicidée.
- Elle est morte d'une maladie, pas d'un suicide.
- C'est ton père qui t'a dit ça je suppose ? Demanda Katsuki.
- Oui et ?
- Ben il t'a menti. Et toi t'as jamais rien vu.
- Ah ? Tu m'expliques là ? Le bicolore était assez perdu.
- Ton père, il la frappait sans arrêt. Mais ça, je l'ai seulement su 1 semaine avant mon départ. Je t'ai rien dit parce que je savais que c'était un poids beaucoup trop lourd à porter pour toi sachant que j'allais partir et que t'allais te retrouver seul. Chose que je regrette beaucoup d'ailleurs... Il baissa la tête mais se reprit rapidement. Mais c'était sans doute pas la première fois qu'il la frappait. Va savoir pourquoi ton père était un homme violent. Mais il a fini par la tuer, enfin mentalement plutôt et ne supportant plus les violences répétées de ton père, elle a mit fin à ses jours quelques temps après mon départ d'après ce que je sais, pour finalement se rabattre sur toi. Quand on y pense, l'orphelinat est la meilleure chose qui ait pu t'arriver. Parce que on va pas se mentir, mais ton père était un bel enfoiré.
- ...
- Donc, tu m'en veux toujours de l'avoir tué ?
- J'en sais rien... je sais même pas si je peux te pardonner... si j'y parviendrai même...
- C'est pas ce que je te demande. Je comprendrai même que tu m'en veuilles. Mais je l'ai fait pour ton bien.
- ... tu peux sortir, j'aimerais être seul... Demanda Shoto à son interlocuteur.

Bakugo acquiesça puis sortit en laissant Todoroki seul dans la pièce.

Ce dernier replia les jambes et se mit en boule dans la couverture laissant ses larmes couler le long de ses joues.

Il ne savait plus où donner de la tête, son père venait de mourir, sa mère s'était littéralement faite •au sens figuré• tuée par celui-ci lorsqu'il était petit... il a finalement réussi à mettre la main sur le fameux BomBerKill en plus de son acolyte Red Riot... individus qu'il ne peut même pas arrêter. Pour cause, il est enfermé depuis maintenant un mois dans le repaire de l'un des deux plus grands criminels recherchés. Et par-dessus tout, il ne pouvait bien évidemment rien faire.

Trop de choses et d'informations avaient prit place dans la tête de notre bicolore qui à présent était plus perdu qu'autre chose.

La nuit commençait à tomber sur la ville laissant place aux jolies couleurs sombres mais accueillantes de la ville de Kyoto.

𝐉'𝐚𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜̧𝐚 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐢Where stories live. Discover now