Chapitre 12

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Il me regardait très mal.

Hassan — Tu te prend pour qui au juste Dalila?

Vraiment? C'est là que je ne m'attendais pas, mais quelle question sincèrement je ne sais pas quoi lui répondre.

Hassan — Tu as le culot de rentrer à cette heure tu veux me défier?

Je ne le nierai pas, il m'a dit de rentrer plus tôt, mais je ne suis pas Dieu, je ne peux pas contrôler ça. Nous pouvons savoir quand nous allons sortir, mais pas quand nous allons à la maison.

Hassan — Tu ne parles pas? Tu sais quoi c'est mieux pour toi de la fermer parce que un mot déplacé de ta part et je te rentrer dedans. Je m'en fou complètement de la promesse que j'ai faite.

Je suis en état de choc, mais même mon père ne me parle pas comme ça. Cependant, il a promis à sa mère de ne jamais lever la main sur moi, mais je me doutais qu'il n'était pas en mesure de tenir sa promesse. J'espère juste que ce ne sera pas le cas parce que ça va mal finir.

Dalila — Au lieu de chercher à savoir ce qui s'est réellement passé tu m'agresse sans raison.

Il me parlait avec une telle haine j'ai l'impression qu'il me déteste le gars. Il me regarde avec dégoût comme si j'ai fait un truc de mal.

Hassan — Et qu'est-ce qui s'est passé? Toute une journée pour ça? Dis plutôt que tu es aller faire ta pu/

Il se coupe tout seul je n'en reviens pas il comptait vraiment me dire ça? J'ai les larmes qui me montent.

Dalila — Tout le monde sur cette terre peut me traiter de pute sauf toi Hassan.

Dis-je avant d'aller dans la chambre, je pleure un bon moment et m'endors ainsi.

Dans la matinée je me réveille et je trouve Hassan dormir à côté de moi, tout ce que je voulais à ce moment était de l'étouffer avec l'oreiller. J'avais la haine contre lui

Je me lève du lit, je m'occupe de ma routine et je prépare le petit déjeuner. Je déjeune dans la cuisine car je n'ai aucun désir de croiser les yeux d'Hassan ce matin.
Ensuite je téléphone à ma belle-mère pour qu'elle vienne me parler. Parce que je n'ai toujours pas oublié ce qui s'est produit hier et tout le reste.

Quelques heures après le départ d'Hassan maman Kalissa arrive.

Tata Kalissa — Comment tu vas ma fille?

Dalila — Bien merci maman et toi ça va? Tu as déjà manger?

Tata Kalissa — Oui mais si ma fille me propose de manger je ne peux refuser.

Dalila — D'accord je fais ça vite on parlera après alors.

Tata Kalissa — C'est aussi important? Pourquoi tu fais cette tête? C'est Hassan c'est ça?

Dalila — Viens manger maman je n'ai pas envie de te couper l'appétit vois-tu.

Quelques minutes après elle fini et nous nous installons sur la terrasse.

Dalila — Je peux appeler Assa et tu le verras par toi même.

Tata Kalissa — Pas la peine je te crois tu sais ça ne m'étonne pas venant d'Hassan.

Dalila — Je supporte tout par contre je n'accepterai pas qu'il m'insulte de la sorte.

Tata Kalissa — Il veut t'atteindre mais ne lui donne pas ce plaisir. Écoute Dalila tu dois el faire je ne cesserai de te le répéter car c'est le seul conseil que je peux te donner.

Dalila — Je ne peux pas en tout je ne lui ferais pas ce plaisir et puis d'ailleurs qu'est-ce qui me prouve qu'il changera une fois qu'il l'apprendra.

Tata Kalissa — Crois moi son affection pour les enfants est plus fort que tout.

Dalila — Sauf que je ne suis pas la femme qu'il veut comme mère de son enfant et vis versa.

Je sais que ça pourrait lui faire du mal, mais je préfèrerais être sincère. Parce qu'avec Hassan ça ne va jamais marcher. Il est gonflé et ne se soucie pas de mon bien être ou peut-être qu'il fait exprès, mais de toute façon, je m'en fiche aussi.

Tata Kalissa — J'espère que tu changeras d'avis et très bientôt. Aussi essaye de te réconcilier avec Hassan c'est bientôt le mois de Carême okay?

Dalila — Je n'y manquerai pas si nous nous voyons bien sûr.

Honnêtement, je le fais seulement pour ça, je n'avais plus l'intention de lui parler. C'est peut-être malsain, mais il faut d'abord faire preuve de respect. Je ne vois plus Hassan depuis ce jour-là.

[...]
Quelques jours plus tard,
C'est le mariage d'un de ses cousins et cela se passe dans leur maison. Il est donc approprié parce qu'avec Kadiatou nous saisissons l'occasion de porter nos robes "by Dalila".

Dès que j'arrive, je commence à la chercher, je veux passer du temps avec elle car je ne suis pas très près des autres.

Une fois sur place, tous les regards sur nous, ils avaient l'air étonnés, il est très rare de voir deux coepouses si proches. Certaines personnes nous aimaient et d'autres nous regardaient avec dégoût, de toute façon nous n'en avions rien à faire.

Tata Kalissa — Vous êtes sublimes mes filles chéries Dieu merci.

Tonton Bachak — Je savais que je pouvais compter sur toi tu es une fierté pour nous et grâce à toi la paix régénéra dans cette famille.

Dalila — Je l'espère beaucoup papa et merci à toi de m'accorder cette confiance.

Tonton Bachak — Tu le mérites ma fille et merci pour ce beau boubou.

Maintenant, c'est moi qui les habille. Hassan pense qu'il me fait du mal en me retirant mon travail mais grâce à lui, je fais plaisir à ses parents mais aussi aux miens et surtout à lui.

Tata Kalissa — Nous ne pouvons que te remercier Dalila tu as vue comment tu m'as habiller? Je me sens toute fraîche.

C'est un plaisir de les voir dans cette situation. Il est si agréable de faire plaisir à ses proches, nous sommes restés pour discuter pendant un certain temps.
Ensuite, nous allons à l'autre salon où Hassan était avec ses amis et sa chose aussi qui commence à me regarder dès que je fais mon entrée.

Youssouf — Qu'est-ce qu'on voit là? Mes femmes en mode diablesse.

Son meilleur ami depuis l'enfance, nous avons parlé deux ou trois fois sur les réseaux sociaux et nous nous sommes rapidement rapprochés il est trop aimable.

Je m'installe à côté d'Alpha le petit de frère d'Hassan, en parlent de lui il en revient toujours pas. Il est tout à fait surpris de nous voir dans cet état.

L'un d'eux dit: "Hassan je te dis méfie toi de deux coepouses qui se prennent pour des jumelles"

Samia — Des jumelles forcées tu veux dire? Incroyable !

Alpha — Oh Salif t'en mêle pas tu aimes trop semer la zizanie donc fais attention parce que Dali c'est ma femme pas celle d'Hassan alors tais-toi.

Salif — Mais de quoi je me mêle toi? Je m'en branle qu'elle soit ta femme ou pas je dis ce que je veux voilà.

Pour qui pense-t-il être ?
Ça se voir direct que c'est un ami à Hassan, bandes d'aigris, d'ailleurs je me demande comment Youssouf il arrive a les fréquenter. Ça ne doit pas être supportable de traîner avec ces gens.

Salif me prend par la main et on sort au balcon.

• PROCHAINEMENT •

Je suis la troisième femme d'Hassan Kebe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant