Conspiration policière

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- On se croirait dans un James Bond. Lança Sisi très excitée. J'adore !

- Venez à la maison après le boulot.

- Et pour lui, on fait quoi ? Demanda Nicky en regardant le bureau. Il vous a clairement dans le collimateur, on fait quoi s'il décide de vraiment enquêter.

- Je n'en sait rien du tout.

- On pourrait demander à la proc de le virer. Proposa Sisi.

- Non, non, elle a suffisamment de problème, et puis...

- Quoi ?

- Bah disons qu'elle n'est pas au courant de tout...

- Vous ne lui avez pas dit ?!

- Pour cette même raison. Et aussi parce qu'elle ne m'aurai jamais laisser faire. Elle ne doit rien savoir pour l'instant.

- Donc retour à la case départ.

- Et vous, Jean-Paul, en ne vous entends pas beaucoup, une idée ?

- Est-ce qu'il connaît votre voiture ?

- Oui je crois, pourquoi ?

- Au lieu de voir à long terme, essayons de le voir à court. S'il veut enquêter, il commencera par vous suivre et vu la « discussion » de cet après midi, s'il est un petit peu malin, il le fera dès aujourd'hui.

- C'est quoi le projet ?

- L'un de nous peu prendre votre voiture, le faire tourner un peu le temps que les autres arrivent chez vous. Je connais un endroit où on peut la laisser, et d'où on peut aller chez vous à pied sans se faire voir.

- Et je suppose que vous avez déjà un candidat. Assura-t-elle en souriant.

- Lieutenant Marchand, escroc professionnel, pour vous servir.

- ( rires )

- Heum au risque encore une fois d'être pessimiste. Qu'est-ce qu'on fait s'il ne vous suit pas vous ? Rajouta Sisi.

- Owh, je sais pas, je sais plus. Je suis pas un Pablo Escobar non plus. Rappela-t-elle en se tentant la tête.

- Non, non, bien sûr, je suis sure que ça va se passer comme Jean-Paul l'a dit. Ne vous inquiétez pas. Se rattrapa Sisi en posant gentiment sa main sur son épaule.

- Bon aller, c'est pas le moment de flancher. Au travail.

Elle se tourna vers son bureau, qui était toujours occupé.

- Ah oui, j'avais presque oublié.

- Vous n'avez qu'à vous installer dans le grand bureau avec nous.

- Bonne idée.

Ils s'avancèrent, le seul bureau de libre était celui de Pascal, il y eu un temps de silence, d'hésitation, puis elle finit par se résoudre à s'y installer. Il y avait toutes ses affaires, ces figurines de motos, des photos, de sa sœur, de sa mère, de toute l'équipe. Ils avaient tous l'air heureux. Pourquoi avait-est-ce changé, se demandait elle. Sa présence se ressentait encore, elle ne voulait pas l'admettre mais il lui manquait. Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à toutes leurs engueulades et cela lui faisait mal. On ne devrait pas laisser la peur nous dicter nos choix, pourtant c'est ce qu'elle avait fait, elle avait eu peur de lui, peur de ce qu'il se passerai si elle cédait. Et aujourd'hui il était coincé dans un lit d'hôpital. Cette idée lui déchira le cœur, dans la mesure ou c'était possible qu'il le soit davantage. La scène n'avait pas échappé à Jean-Paul, problème, il ne savait pas du tout comment lui remonter le moral, il n'avait jamais été très doué pour ça. Mais il connaissait quelqu'un qui pouvait l'aider, quelqu'un qui ressentait la même souffrance.

Cassandre : Jusqu'au bout malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant