Chapitre 37

454 28 29
                                    

(Pdv Arion)

Allongé dans mon lit, la tête vers le bas et les pieds en l'air, je repense au déroulement de la journée et à l'entraînement de ce soir, celui ci c'est d'ailleurs mieu passé que ce que j'avais imaginé, il y a juste Victor qui a fait ça tête de mule... Quelle bourrique quand même ! Il m'énerve quand il est comme ça, j'espère qu'il a réfléchis à ce que je lui ai dis ! Mais bon j'aurais préféré que notre discussion ne se transforme pas en dispute.
Spotter est allongé à côté de mon lit, je me redresse et m'installe près de lui pour le caresser, un bâillement puis celui-ci s'endort profondément. La nuit est d'ailleurs tombée sur la ville, les étoiles brillent et la lune éclaire le monde de sa douce lumière blanche. Soudain, alors que j'étais perdu dans mes pensés, mon téléphone vibre me signifiant l'arrivé d'un message. Je l'attrape donc et constate que c'est un message de Thomas:

De: Thomas
A: Moi

Salut Arion, désolé de t'envoyer ce message si tard ! Je voulais te présenter mes excuses car à cause de moi tu t'es disputé avec Victor, j'ai entendu le début de votre discussion quand je suis partie et je suis désolé d'être la cause de vos tensions. Du coup je voulais te prévenir que Victor m'a présenté ses excuses, après une situation très étrange mais il te racontera, j'étais d'ailleurs très surpris mais j'ai vite compris que tu y était pour quelques choses. Alors surtout allez vite vous réconcilier afin de laisser toute cette histoire derrière vous ! Merci encore pour tout ce que tu as fait pour moi et je te dis à demain !

Quoi ! Cette tête de bourrique c'est vraiment excuser ?! Sans que je m'en rende compte un petit sourire est apparu sur mon visage, je suis content que Victor est pardonné à Thomas. Mais maintenant que je sais ça il faut que je le voit, je ne peux pas rester tranquille en sachant qu'on est en froid. Ni une ni deux, je sors de ma chambre, je prend ma veste, j'enfile mes chaussures et sort en courant vers le terrain de la rivière, je sais qu'il se trouve là bas. Je cours à en perdre haleine, les rares passants encore présent dans les rues ne font pas attention à moi, le silence de la nuit est à la fois inquiétant et apaisant, les seuls sons qui me parviennent sont ma respiration et les rares voitures qui passent sur la route. Puis, alors que je me rapproche de ma destination, j'entend quelqu'un tiré dans un ballon, aucun doute je sais que c'est lui, je me mets alors à courir plus vite, le vent me poussant dans mon dos. Soudain je m'arrête, il est juste devant moi, le souffle haletant et les perles de sueur glissant sur son front. Sans attendre je descend de la butte et cours vers lui, Victor s'arrête, le ballon tombe de ses mains et roule un peu plus loin. Je ne lui laisse pas le temps de parler et me jette dans ses bras, le serrant le plus fort possible, celui-ci répond à mon étreinte. Soulagé, je laisse un petit rire s'échapper de mes lèvres, Victor s'écarte de moi et me regarde avec étonnement:

Arion: Je suis juste soulagé de voir que tu ne reste pas une tête de mule très longtemps.

Victor: Bon tu as finis de te moquer de moi ?

Arion: Jamais je n'arrêterais de te taquiner !

Celui-ci attrape mes joues et pose ses lèvres sur les miennes pour me faire taire, je me laisse emporter par son amour bercer par la fraîcheur de la nuit et la lumière de la lune.

Nous sommes maintenant assis sur la pelouse, main dans la main, le ballon toujours sur le terrain. Nous n'avons toujours pas parler, nous n'en avons pas besoin, le silence et la lumière de la nuit nous enferme dans notre bulle. Puis après un petit moment, Victor se tourne vers moi et me regarde :

Victor : Comment savais tu que j'étais ici ?

Arion : Hihi, une simple intuitions ! Et puis aussi parce que je te connais maintenant, je sais que quand tu es frustré, en colère ou triste tu as besoin de taper dans un ballon, un peu comme moi.

Football CorrompuWhere stories live. Discover now