Question...; Gakushû Asano.

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Une semaine que ce petit manège durait. A force, le garçon avait pris l'habitude de la voir partir après sa réponse. Il s'était même attaché à la fille, sans franchement savoir pourquoi. Elle était si mystérieuse et il ne savait presque rien d'elle, et pourtant, il attendait patiemment qu'elle vienne lui poser sa question du jour. Elle embellissait sa petite routine et cela, il lui en remerciait.

Aujourd'hui, nous étions dimanche et il était un peu triste. Il ne la verrait pas. Cloîtré dans sa chambre, il fixait le plafond absent. Son visage traversait son esprit et il avait envie de la voir, c'était devenu vital. Étant seul chez lui, il prit ses clés, de l'argent, son téléphone et sortit prendre l'air. Il n'aimait pas rester à la maison, il ne s'y sentait pas bien.

Marchant dans les différentes rues de Tokyo, Gakushû espérait pouvoir la croiser. Sa bonne odeur de vanille le hantait, si bien que dès qu'il la sentait, il cherchait si cela provenait d'elle.

Alors qu'il se baladait en toute tranquillité, le roux tomba nez à nez avec la brune. Celle-ci lui sourit tendrement, réchauffant son cœur. Alors qu'elle partait, il lui prit brusquement la main, l'entraînant dans un parc non loin. Ils s'asseyèrent tranquillement sur l'herbe et la fille observa la couleur azur que prenait les cieux. Lui, préféra la regarder elle, la détaillant. Un fin sourire prit place sur son visage, la voyant si calme. Cette sérénité l'apasait sans qu'il ne sache vraiment pourquoi.

- Tu ne veux pas deviner à quoi peuvent ressembler les nuages avec moi ? Demanda la brune, souriante.

- Mais, c'est un truc pour les enfants ça... Dit il surpris de sa soudaine prise de parole.

- Oh mais, cela ne fait rien ! Je reste une enfant quoi qu'il arrive.

- Alors, je veux bien. Avait il dit, gêné.

Elle lui sourit doucement et lui pointa différents nuages, se mettant à deviner, riant en même temps. Il passait un si bon moment priant pour que celui-ci ne se termine pas. Il la trouvait si reposante, que son envie de la prendre dans ces bras augmentait à chaque secondes.

- Bon, je vais devoir te laisser, ma mère m'attend, à demain ! Dit elle se levant. Soudainement, elle se rappela d'une chose et le regarda dans les yeux.

Il avait compris, oh oui, il avait compris. Quand ces yeux devenaient aussi beaux, c'était qu'elle était prête à lui demander quelque chose. Il voulait tout lui offrir, même son cœur.

- Je peux te poser une question ?

- Hm ? Dit il en souriant.

- Que dirais-tu si tu apprenais que j'aimerais être ta petite-amie ?

Il devenait rouge pour le plus grand bonheur de la fille, qui explosait de l'intérieur.

- Je... ne sais pas... Je verrai le moment venu... Pourquoi ?

Elle ne dit rien comme à son habitude et partit. Cette fois-si, il avait envie de la retenir et de lui hurler de lui répondre. Il voulait comprendre, il voulait savoir pourquoi ô diable elle lui posait ces tonnes de questions. Mais, il ne fit rien, la regardant seulement disparaître parmis la foule. Il se leva à son tour et rentra chez lui, sa belle voix se répétant en boucle dans sa tête.