XXIV

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[Alexander] 

Je me précipite dans les escaliers, l'avion de Mélisse et Axel atterri dans dix minutes et je n'ai pas encore quitté ma maison faute de m'être réveillé en retard par un Louis qui aime tant me regarder dormir. 

_ Alec si tu es retard de 5 minutes ce n'est pas grave, je ne pense pas que tes amis vont t'en vouloir. 

Explique ma mère gentiment en plaçant une guirlande lumineuse sur la poutre au plafond délimitant l'entrée et le salon. 

_ Tu sais très bien que je n'aime pas être en retard ! Dis-je en mettant mes bottes noir. 

J'entends Louis rire en me voyant quasiment tomber en m'énervant à mettre ma dernière botte. Je lui lance un mauvais regard mais ça accentuent son rire ce qui me provoque un marmonnement. Il se lève et me rejoint et m'attrapent par les épaules. 

_ Détend toi. Me dit-il. Axel et Mélisse peuvent se douter que tu as autre chose à faire le matin. 
_ Le matin. Je répète. _ Axel pensera à une occupation et ce n'est pas joué au cartes si tu veux mon avis. 
_ Laisse le croire ce qu'il veut. 

Je me libère de sa prise pour attraper mon énorme manteau noir avec mon écharpe grise. Je me tourne à nouveau face à mon compagnon qui a toujours un sourire en coin, je lève les yeux au ciel avant de lui donner un chaste baiser. 

_ La prochaine fois, au lieu de me regarder dormir pendant je ne sais combien de temps, réveille moi. 

Je lui donne un nouveau baiser, attrape mes clés et sort de ma maison, je m'accroche à la rambarde des petits escaliers, la neige à gelée suite à l'immense froid qui est tombé cet nuit. Je m'engouffre dans la voiture, allume le chauffage à fond et démarre en prudence. Je suis peut-être en retard mais je tiens à ma vie. 

☆☆☆ 

Une ambiance agréable se fait sentir dans la voiture. Axel et Mélisse m'expliquent ce qu'il s'est passé à Paris depuis notre départ. Émeline Duc, madame pimbêche comme nous  l'appelons, c'est fait larguer devant une bonne partie du campus. En apprenant cette nouvelle, je ne peux m'empêcher de rire, elle qui semble me mépriser et qui avait parié que mon couple n'allait pas durer plus de 2 semaines, le carma semble lui tomber dessus. 
Mes amis regardent par la fenêtre, les yeux émerveillés de revoir leur ville natale sous la tonne de neige. L'image de Magnus apparaît soudainement dans mon esprit m'incitent à leur annoncé son retour mais je n'ai pas le courage, Axel n'a pas accepté comment il m'a laisser tomber et Mélisse, même si elle prend le contraire, elle ne lui a pas pardonné ses propos à son égard. Si les deux le croise, j'ai bien peur que les choses s'enveniment. Je pris intérieurement que Magnus me laisse définitivement tranquille. 

Garée devant la maison, Louis en sort en énorme pull gris, Mélisse laisse Axel et moi attraper ses affaires tandis qu'elle court avec difficulté jusqu'au bras de mon compagnon. Glissant sur une plaque de verglas, elle tombe en avant, faisant tomber Louis en arrière. Axel est mort de rire pendant que je me précipite vers lui inquiet qu'il se soit cogné la tête sur le sol. Une fois assuré qu'il va bien, je les aide à se relever et je ne peux m'empêcher de lâcher un rire. 

_ Je t'avais prévenu que ça glissait. L'hiver ici et différents de Paris. Dit-je en entrant de ma maison hilare. 

Ma mère nous accueille avec une tasse de chocolat chaud avec des morceaux de guimauve je la remercie sans pour autant la lâcher du regard, lorsqu'elle prépare du chocolat avec de la guimauve, elle souhaite demander quelque chose. 

_ Qui a-t-il maman ? Je lui demande intriguée. 
_ J'aimerais profiter que tes amis soient tous là pour m'aider à mettre les décorations de Noël à l'intérieur et pendant ce temps là… Pourrais-tu aller chercher le sapin ? 

Don't break the rulesWhere stories live. Discover now