Chapitre 3 : Rendez-vous menaçant

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2 novembre 2020, j'ai décidé de passer à l'action, direction l'appartement de Jade : Chic appartement situé au 36 rue Jeanne d'Arc. Après avoir sonné à sa porte, celle-ci s'ouvrit, j'aperçus alors une Jeanne intégralement relookée : Une belle robe rouge autour de la taille ainsi qu'une belle jupe de couleur noire. Elle s'était également fait les ongles qui avaient été colorés, des cheveux parfaitement coiffés et un visage resplendissant. Je ne savais plus quoi dire, face à cette femme fatale, la timidité m'envahissait. Je lui donnai alors le bouquet de rose, elle était émue. Néanmoins, elle m'annonça que depuis 1 mois, elle fréquentait déjà une personne. Elle m'avoua que cette personne n'était autre que Yves Claude. La colère et la désolation me rongeait alors, comment pouvait elle sortir avec ce mec ? Ce mec qu'elle détestait tant auparavant, qui l'avait traité de toutes les insultes, que j'avais connu quelques années auparavant et qui était pour moi une personne lâche, ingrate, n'éprouvant aucun sentiment humain. C'était un mec qui était totalement narcissique, il se permettait de critiquer tout le monde, lui seul était super, il possédait toutes les qualités que personne n'avait. Après avoir donné le bouquet, je lui demandai ou habitait Yves. Un peu gênée, elle me donna son adresse, 39 boulevard de Hardeval, ce n'était pas loin de chez elle, je décidais donc d'avoir une petite discussion avec Yves. En effet, je soupçonnais celui-ci de ne pas aimer Jade mais plutôt de l'utiliser. Pour moi, Jade était prisonnière de Yves, elle devait se soumettre à ce pervers narcissique. Si elle ne se soumettait pas, elle subissait alors une séance de torture de la part de celui-ci. 

J'arriva chez Yves, il était 14 h. Les poings serrés, je sonnais à la porte. Je n'avais qu'une seule idée en tête : M'expliquer avec lui et au pire, lui casser la gueule ! Quelques secondes après avoir sonné, Yves ouvrit la porte : <<Oh, j'ai l'honneur de voir un sombre idiot devant ma porte, quelle bonne surprise, Daniel Lang, pourquoi donc est tu venu sonner à mon palais royal, cher bouffon>> Bouche fermée, regard menaçant, je m'apprêtais déjà à mettre à Yves un bon coup de poing dans sa face de rat. Cependant, je restais calme. Il ne faut jamais utiliser la violence en premier lieu, mieux vaut utiliser son vocabulaire et montrer à notre adversaire qui est le plus fort <<Diantre, pourquoi m'adresses-tu la parole ainsi ? Je viens en tant que bon ami Yves, utiliser le mot ''bouffon'' n'est pas trop dur à employer pour ta personne, tu viens de la haute aristocratie, je te connais Yves, ce n'est pas ton genre d'employer le mot ''bouffon'' dans ton monde. Que dire, toi, Yves Claude, sombre idiot pervers narcissique qui a réussi à avoir une femme dans ta vie, Jade Simone, comment as-tu pu avoir cette femme, c'est la femme de ma vie, comment a-t-elle pu sortir avec toi ? Elle était sous ton emprise, tu pouvais tout faire avec elle, que ce soit la pénétrer, l'emmener dans des bars à putes, tu as même osé l'emmener une fois dans un club échangiste, chose qu'elle n'a pas apprécié et qu'elle m'a fait savoir. Tu pouvais la dresser à ta manière, comme une chienne, comme une pute qui devait être soumise à son mari, à son homme. Son homme, c'était toi, Yves Claude, tu l'as forcé à faire d'atroces choses. Je ne te laisserais pas faire, tu n'auras plus aucune emprise sur elle. Désormais, Jade est libre, libre de ses choix, libre de sortir avec qui elle veut. Mais tu dois le savoir déjà, Jade m'aime en ce moment, je viens d'aller chez elle et de lui déposer un très beau bouquet de rose. Elle m'a dit en réponse qu'elle m'aimait. Oh, tu dois être jaloux pauvre Yves, qu'est ce que ça te fait d'apprendre cela ?>> 

Yves entra alors dans une colère noire, les yeux menaçants, si noirs qu'ils ressemblaient à des boulets de canons. Il sortit alors un couteau suisse de sa poche, la lame de celui-ci pointé vers moi <<De belles paroles mais qui ne m'atteignent pas au cœur, je n'ai aucune pitié, je ne ressens aucun sentiment, seule la haine est en moi. Alors écoute moi bien maintenant petite fiotte, si tu continues comme ça et que tu tente quoi que ce soit pour briser notre amour entre Jeanne et moi, l'idiot pervers narcissique comme tu le dis si bien, il va te planter cette lame dans ton thorax et dans tes p'tites couilles, car je te connais très bien Daniel, tu n'as pas de couilles, moi j'en ai, et elles sont bien grosses, aussi grosses au point de te tuer. Je ne veux aucun obstacle sur mon passage, tu sembles être un obstacle. Si tu tentes quoi que ce soit, tu es mort, tu es prévenu Daniel, maintenant dégage, et ne revient plus jamais dans mon domaine>> La colère montait en moi, mais je décidais de partir, rien n'y fait, Yves voulait s'imposer, il voulait montrer qui était le plus fort. Que faire, un couteau suisse en main face à moi, sans arme. Pour lui, il y'avait 2 personnes : Lui, le mâle dominant, et moi, un pion comme un autre qu'il pouvait bouger à sa manière, qu'il pouvait si bien éliminer tout comme épargner. <<Tu as gagné Yves, je pars, c'est toi le plus fort, vis ta vie comme tu le sens, mais sache que ton destin est tout tracé, un destin digne d'une sombre personne, digne d'un diable. Je ne te demande qu'une chose : Va en enfer, et non au paradis, Dieu ne t'acceptera jamais ! Va rejoindre Satan qui t'attends de pied ferme, mais sache que je reviendrais, je ne vais pas te laisser sous l'emprise de Jade>>

À la conquête de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant