Princesse devenue Luna suprême Tome 2 / 2

Chapitre 31

Précédemment dans l'histoire :

Eva : Bien Sûr, Elisabeth vous nous accompagné ?

Moi : Avec plaisir.

Sophie : Oui !!

Nous passons le reste de la journée à faire plusieurs gâteaux puis une fois fini nous partons toutes les trois, les distribuées aux restes de la meute. 

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Le 1 août 1708...

Cette journée se passe comme toutes les autres depuis son départ il y a quinze jours. Je suis réveillé par Anne qui m'apporte mon petit déjeuné, elle m'aide à me laver et à m'habiller. Puis je me balade dans les jardins toute la matinée pour ensuite déjeuner à nouveau puis je me dirige vers la salle de musique ou alors j'aide Sophie dans ces cours. Souvent le soir je dîne avec la mère de Math et la sœur de math avant de retourner me coucher.

Mais aujourd'hui je n'en ai pas la force, je préfère rester au lit. Je demande à Anne de bien vouloir me laisser seule aujourd'hui en disant que je ne me sens pas bien, que je préfère rester au lit. Elle acquiesce avant de quitter la chambre pour me laisser seule face a mes démons, qui me chuchote à l'oreille des mensonges et des méchancetés.

Que je ne suis pas belle,

Qu'il mérite une autre femme plus jolie que moi,

Qu'il est parti rejoindre une autre femme,

Qu'il ne reviendra pas,

Que je ne mérite tout ce qui m'arrive.

Que la mort de mes parents et de mon frère est de ma faute.

Si j'avais accepté de me marier avec cet alpha.

Ils seraient tous encore en vie... Mon bébé serait sûrement en vie lui aussi.

Que je... je... devrai mourir.

Je me mets en boule dans le lit et commence à laisser les larmes couler, je ne peux et ne veut pas les retenir, je me laisse aller à mon désarroi. Je sursaute quand je sens deux petits bras venir m'entourer et dans mon dos se coller un petit corps. Je tourne la tête et remarque que c'est la petite sœur de math.

Je pleure tellement que je ne n'ai pas entendue quand elle est entrée. Je n'arrive pas a m'arrêter de pleurer, elle me sert encore plus fort ce qui a pour effet de me fait sangloter encore plus.

Sophie : Elisabeth ... ne pleure pas ... me dit-elle en chuchotant.

Je ne réponds pas mais je n'arrive pas à m'arrêter.

Sophie : Elisabeth, je sais qu'il te manque mais il va revenir je te le promets.

Moi : Ce n'est pas que ça ... je dis en sanglotant.

Sophie : Mais s'il va revenir, tu dois lui manquer aussi.

Moi : Je ne pense pas ... sinon il serait déjà revenu.

Je commence à m'arrêter de pleurer.

Sophie : Ne doute jamais de lui, il t'aime j'en suis sûr.

Moi : On verra, s'il veut encore de moi.

Sophie : Pourquoi dis-tu cela ?

Moi : Je ... je n'apporte que le malheur autour de moi ... je ne suis même pas une vraie Luna ... je ne suis même pas comme vous.

Sophie : Écoute moi Elisabeth, tu as tort et raison ... La première, oui tu as raison tu n'es pas comme nous, tu n'es pas une loups garou mais tu es une vraie Luna, qui es douce et qui prend soin des autres. Seconde chose tu as tort, tu m'apporter pas que le malheur, regarde-moi.