La chute

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Il fallait que je m'échappe. Derrière cette porte, ce trouvait ma famille, l'agent Carter me l'avait assuré. Pendant qu'il attendait l'arrivée du S.H.I.E.L.D, je me chargeait de récupérer ma famille.
Après une course à travers ce labyrinthe, j'arrivais enfin à la porte dont il m'avait parlé. Elle avait l'air épaisse, lourde, plutôt solide. Mais rien que mes pouvoir ne pouvaient briser. L'adrénaline qui parcourait mon corps facilita l'utilisation de mes pouvoirs et l'ouverture de la porte, qui vola et s'écrasa contre le mur. Mais ce qui m'attendais dans salle stoppa toute mon agitation, glaca mon sang et figea mes muscles. Je n'osais pas bouger, ne serait-ce que mon regard.
Cet homme que je détestait plus que tout au monde se tenait là, débout devant moi, au milieu de la salle, un flingue pointé sur ma famille.

Une heure plus tôt

Je hurle. L'aiguille qui me rentre dans le bras m'injecte une fois de plus un liquide qui me torture. J'ai l'impression que de la lave coule dans mes veines, et je m'évanouis une fois de plus à cause de la douleur.

- Elle m'énerve, mais elle m'énerve !

Voila les premiers mots que j'entends dès que je me réveille, pour la millième fois aujourd'hui.
Cela fait plusieurs jours qu'ils me torturent, sans résultats. Enfin, c'est ce qu'ils croient. Plus les jours passent, plus je sens cette colère m'envahir, me dire de tous les faire exploser et de partir. Mais une chose m'en empêche : ma famille. Ils sont enfermés, quelque part dans ce bunker, avec l'agent Carter.
Malgrés le fait que je ne sort pas souvent de cette salle, j'ai réussi à identifier vers où se situait les cellules où ils sont retenus prisonniers, si ils ne les ont pas déplacés depuis. Il me manque juste, et bien... Une distraction.
Ce n'est pas facile, avec tout ces gardes et ces caméras qui me surveillent jours et nuits.

- Bon, Nina.

Oups, je l'avais presque oublié, lui.

- Je commence à perdre patience.
Voila plus d'une semaine que tu es ici, et nous n'avons pas avancé du tout.

Je ne savais même pas ce qu'ils attendaient de moi.

- Plus le temps passe, et moins les resultats sont visibles. Enfin, si résultats il y a.

Je vois qu'il s'approche de moi, et je commence à paniquer. Dès que je vois son visage, ma respiration s'accelere, mon pouls s'emballe. C'est devenu le visage qui hante mes nuits, qui apparaît dès que je ferme les yeux.

- Tu vois, je suis... Perplexe. Cela n'avance pas aussi vite que prévu, et tu complique les choses, Nina.

Il sort une aiguille de sa poche.

- Malheureusement, je n'ai le choix, Nina. Tu as eu le temps.

Je savais que ce que contenait cette seringue n'allait pas me faire du bien. Des larmes commençaient à couler sur mes joues. Je n'en peut plus. Que tout s'arrête.
Dès que l'aiguille traversa ma peau, le douleur fût atroce. Pire que toutes les fois précédentes. Mais cette fois, au lieu de perdre connaissance à cause de la douleur, ma colère s'intensifia. Elle guidait mes mouvements, me disait de tout faire exploser et de partir. Mais cette fois, je n'arrivais plus à la contenir. J'arrache les sangle qui me sciaient les poignets, les chevilles, et je saute sur mes pieds.
Devant moi, apeuré mais toujours un sourire satisfait sur les lèvres, se tenait cet homme. Tout me disait de le détruire. Ma colère dictait mes pas, mes mots, tous mes gestes.

- Nina, ne tente rien, tu sais très bien ce qu'il va arriver si...

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, et je laisse ma colère l'écraser contre le mur.
Je sens de l'agitation de l'autre côté de la salle, ils se demandent sûrement comment m'arrêter. À peine j'esquisse un pas vers la sortie qu'un gaz, sortit de nul part, se disperse autour de moi dans la salle. Tout en retenant ma respiration, je fonce vers la porte de la salle. Fermée, bien évidemment. Je sais que si je tente de la casser, elle ou la vitre teintée, ce sera un échec. Mais je n'ai plus rien à perdre. Le gaz commence à me faire tourner la tête, et je déverse toute ma rage. La porte, au début, résiste. Je commence à paniquer, mais ils ne peuvent rien me faire de mal, car il est dans la salle avec moi.
Je prends mon élan, et je fonce sur la porte. Une douleur traverse mon bras jusqu'à mon épaule et les larmes me montent aux yeux. Ma colère prends le dessus, et j'en oublie tout ce qui se passe autour de moi, et je hurle. Je hurle toute cette rage, qui me hante depuis le début de ma captivité, cette rage qui me tient en vie et qui est la principale source de mes pouvoirs.
Je rouvre les yeux, ma vue est brouillée par les larmes, mes jambes vacillent, et ma tête est sûr le point d'exploser. Mais ma colère me fait tenir debout, me donne la force d'avancer, d'aller chercher ma famille. Je sors de la salle, donc la porte avait été arrachée du mur, pour aller s'exploser un peu plus loin. Touy tremble autour de moi, et je sais que j'y suis pour quelque chose. Mes pouvoirs ont sacrément abîmés leur structure, car tout semble s'écrouler autour de moi. Des dizaines d'alarmes me percent les tympans, me donnent l'impression que me tête va exploser. Mais je continue d'avancer, à travers la panique je j'ai provoquée. Personne ne m'arrête, trop occupés à essayer de sauver ce qu'il leur reste, je reçois juste quelques regards inquiets.

Le SHIELD et moiWhere stories live. Discover now