Chapitre 1

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Le soleil se leva, ses rayons vinrent me réveiller alors que je dormais enveloppé dans ma fine couverture. J'ouvris les yeux et la première chose que je fis fut de regarder partout autour de moi pour m'assurer que j' était bien en sécurité. Ce vêtit rituel était devenu une routine depuis 2 ans. Je me levai et ne perdit pas de temps, il fallait se mette en route.

Je roulais ma couverture et l'accrocha à mon sac à dos, puis attacha ses longs cheveux châtains en queue de cheval. Je pris mon sac à dos, y rangea mes flèches et mon arc que je laissais dépasser m'empêchant de fermer mon sac complétement. En dernier lieu, je m'assurai que mon pistolet était toujours bien accroché à ma ceinture.

La forêt semblait infinie, j'avais l'impression que je n'en sortirait jamais, pourtant il le fallait. Je devais rejoindre ma mère et mon frère dans une zone de quarantaine près de la Nouvelle-Orléans. Pour cela, j'avais calculé qui me fallait approximativement 7 jours de marche. Je ne désespérait pas car de toute façon, s'était la seule famille qui me restait et ma seule raison de vivre dans un monde aussi atroce.

Dans mon ancienne vie je souffrait de crise d'angoisse, j'avais même fait une dépression. Quand le monde c'est écroulé c'était évident pour moi que je ne survivrai pas longtemps mais enfaite je me suis rendu compte d'une chose. Tout ce que j'avais enduré, l'anxiété et la dépression, m'avait rendu plus forte. Cela avait forgé mon mental si bien que je m'adaptais à la perfection à ce monde. La raison à tout cela c'est que, dans l'ancien monde, les gens souffrant de problème mentaux ne vivaient pas, ils survivaient.

Je survivais.

Et aujourd'hui ça continue je survie physiquement et mentalement. Je n'ai plus le temps pour laisser la place à l'anxiété ou à la tristesse. Ce n'est plus seulement moi contre la vie, c'est aussi moi contre le monde.

Et il n'y aura qu'un seul vainqueur.

Alors que je marchais à bonne allure, j'entendis des voix. Curieuse de savoir qui pouvait bien se trouver perdu dans cette forêt, je me dirigeais dans la direction des voix. Après tout, ces personnes pouvaient peut-être m'aider à retrouver mon chemin.

Je m'avançais discrètement vers l'endroit où les personnes se trouvaient, et me cachais derrière un arbre : Il s'agissait de deux hommes d'une vingtaine d'années, ils étaient entrain de quitter leur campement. Ils ne m'inspiraient aucune confiance vêtu de leur combinaison intégralement noir, comme une sorte d'uniforme. La première chose à apprendre dans ce nouveau monde c'est que le danger ne viens pas des mutants mais de l'Homme. Le chaos total relâche les parties les plus primitives en nous, et chez certains des parties sombre qu'ils avaient enfoui au fond d'eux même pour rentrer dans les normes de la société. Mais maintenant il n'y avait plus d'ordre, plus de société, plus de système. Au début de la pandémie, nous étions passez de groupe de survivant à groupe de survivant avec mon père. Mais ça se finissait toujours mal, un autre groupe en attaquant un autre pour piller, tuer et même violer...

En faisant demi-tour, j'eus le malheur de marcher sur une branche attirant l'attention des deux hommes sur moi.

-        Hé bas ! Quelle belle prise ! Fit l'un.

-        Vient par-là toi ! dit l'autre en se dirigeant vers moi.

Je me mis à courir et les deux hommes me poursuivirent.

- Chopes la!

Un des hommes me rattrapa, il me saisit en pleine course me faisant tomber par terre. Je tentai d'attraper mon arme mais il maintenait déjà mes poignets. Il me releva et m'arracha mon sac à dos pour le lancer à l'autre homme.

-        Lâche-moi !

Je tentais de me débattre mais il était plus fort, j'avais peur et commençais à me demander si ma quête pour retrouver ma famille n'allait pas s'achever ici. Pourtant au fond de moi une partie de mon être me criais de ne rien lâcher, de tout donner quoi qu'il arrive.

-        Oh mais c'est qu'il y a des trucs intéressants là-dedans ! Dit celui qui était entrain de vider mon sac à dos.

Je me débattais de plus en plus fort mais l'homme qui me tenait resserra son emprise :

-        Calme-toi, dit-il, on s'occupera de toi plus tard.

Son ami ricana, je fût pris d'un grand élan de panique. Désespéré, je donna un coup de tête vers l'arrière frappant en pleins nez mon agresseur, il relâcha son emprise me permettant de saisir son couteau, se trouvant attaché sur sa cuisse, et de le planter dans le cou de celui-ci. L'autre homme ne réalisa pas tout de suite ce qui venait de se passer me laissant le temps de courir me cacher derrière un arbre avant qu'il ne me tire dessus avec son revolver.

-        T'es morte sale pute ! S'exclama-t-il en s'approchant de l'arbre.

Je tenais fermement mon couteau prête à le planter dans mon assaillant.

Un hurlement de douleur retentit, je regarda derrière l'arbre et aperçu un mutant entrain d'arracher la chair de mon assaillant au niveau du cou. D'autres mutants arrivèrent, pendant que le premier était occupé à attaquer l'homme, je me ruais vers mon sac, y rangea mes affaires, ramassa mon pistolet tombé parterre et saisit une machette située à côté de l'homme que j'avais tué. En me relevant après avoir mis mon sac à dos sur mes épaules, un mutant se rua sur moi, je le repoussais avant de lui asséner un violent coup de machette sur le crâne. Le démon hurla de douleur, je m'empressais de retirer la lame de son crâne, saisit mon pistolet et tira sur quelques mutants qui s'approchaient trop.

Il en arrivait de plus en plus, je ne pouvais pas tous les tuer, je serai morte bien trop vite. Je me mis à courir aussi vite que je pu. Grâce à ces deux années passé dans la nature en compagnie des hommes et des mutants j'avais gagné en muscle et en endurance.

Je trébuchais et dévala un ravin. Arrivé à la fin de ma chute je peinais à reprendre mes esprits. Ma vision se flouttais, je pu apercevoir deux silhouettes qui couraient dans ma direction, j'entendit ensuite des voix et des coups de feu puis mes yeux se fermèrent.

Fight to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant