Chapitre 29 : « Repose en paix maman... »

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Comment vous décrire la soirée passée avec Sabrina ?

Vous est-il déjà arrivé de ne même pas vouloir qu'une soirée s'arrête ? Non pas pour des raisons sexuelles, mais juste pour être avec la personne et profiter de chaque seconde, chaque minute et chaque heure ?

Quand je pense que Sabrina n'était pas du tout mon genre à la base !

Il y a vraiment des choses inexplicables dans la vie. Il y a quelques années en arrière, je n'aurai jamais imaginé sortir avec une femme comme elle. Je ne dis pas qu'elle est laide, loin de là. Mais j'ai toujours préféré les femmes de teint claire, les métisses etc.

Dire que Gaelle représentait physiquement tout ce que j'aimais chez une femme mais je ne suis jamais tombé sous son charme. Le physique ne veut pas dire grand-chose devant le caractère...

Sabrina et moi nous étions bien amusés. Nous nous sommes enlacés, embrassés et nous avons beaucoup discuté avant que je ne la ramène chez Claude.

Je lui ai tout dit à propos de la fameuse lettre de ma mère et elle m'a conseillé de la terminer afin de ne plus avoir de mauvaises surprises. Elle avait raison sur ce plan.

Cependant, avant de le faire, il y a quelque chose qui me préoccupe : l'attitude de Fatoumata !

Elle avait agi comme si je l'avais trahie en emmenant Sabrina chez moi. Il était impératif pour moi de tirer cette histoire au clair.

Comme je savais qu'avoir un bébé équivalait à insomnie. Je lui envoyai un message afin de savoir si elle était encore debout ou non.

Dieu faisant bien les choses, elle me répondit qu'elle venait à peine de coucher le bébé. Je lui dis donc que j'arrivai.

Elle ouvrit la porte et me laissa entrer. Elle portait un des teeshirt d'Aldrick qui paressait être une robe pour elle tellement il était large. Elle avait encore des cernes. Je m'assis au salon et lui dis :

MOI

Je ne veux pas qu'il y ait de quiproquo entre nous Fatoumata. Je ne te cache pas que ta réaction de tout à l'heure vraiment déplu. Je te considère comme ma petite sœur, rien de plus. Je tenais à être clair là-dessus.

FATOUMATA

Sauf que je ne suis pas ta petite sœur Bouba ! te voir avec cette femme, m'a rendue jalouse. Je ne saurai l'expliquer mais c'est ainsi.

MOI

Jalouse ? je ne comprends vraiment pas pourquoi. Tu n'es même pas encore remise de ta rupture avec Aldrick alors ne te rends pas encore plus malheureuse. Ton état de vulnérabilité te joue des tours. C'est toujours comme ça. Tu te sentais seule et tout et j'étais là pour toi, donc inconsciemment tu te tournes vers moi pensant que c'est de l'amour mais je te rassure tout de suite, ce n'est pas le cas. Ne tombe pas dans le panneau !

FATOUMATA

Et si cela n'avait rien à voir avec la vulnérabilité ?

MOI

C'est impossible ! tu aimes encore et toujours Aldrick !

FATOUMATA

Je suis perdue Bouba. Je pense que le fait que tu sois exactement comme j'aurai aimé qu'Aldrick soit me fasse faire n'importe quoi. Tu es un homme bien et ta copine a beaucoup de chances de t'avoir. J'aurai aimé être à ta place. Je ne sais plus ce qu'amour heureux veut dire. Aujourd'hui je me demande si en fin de compte Aldrick m'a déjà aimé tellement il a été si facile pour lui d'effacer de sa mémoire toutes les années passées ensemble. Comment peut-on se lever du jour et lendemain, et abandonner une personne qu'on prétendait aimer, et ne pas pouvoir vivre sans elle ? sans le moindre regret ni remord ?

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