CHAPITRE 8

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-T'as pas le droit !

-De quoi tu parle Hazz ?

-T'AS PAS LE DROIT DE M'ABANDONNER POUR ELLE !

C'est alors que Louis comprit la réaction de son meilleur ami. Il s'avança vers le bouclé, mais celui-ci lui hurla à nouveau de sortir de sa chambre. Mais Louis n'en avait rien à foutre de la demande de son meilleur ami, il n'allait certainement pas le laisser dans cet état. Le plus jeune avait mal aux côtes d'avoir couru pour se rendre dans sa chambre et le mécheux pouvait voir cela. Louis s'avança donc encore plus près du bouclé, qui à force de reculer tomba assit sur son lit et le mécheux vint alors s'asseoir à ses côtés et le prit dans ses bras. Il le serra contre lui sans lui faire de mal et Harry se mit à pleurer fortement dans les bras de l'homme dont il était amoureux. Le mécheux posa son menton sur le dessus de la tête du plus jeune et lui murmura en caressant ses bouclettes

-Je ne compte pas t'abandonner Hazza... Je ne compte pas non plus seulement m'éloigner de toi. Tu es une des personnes les plus importantes pour moi, je ne peux pas vivre sans toi et je me demande même comment j'ai déjà fait pour vivre sans ta présence à mes côtés.

À ces mots, Harry commença à ce calmé quelque peu, Louis continuant à caresser les boucles brunes du plus jeune. Lorsque le bouclé leva la tête face à celle du plus vieux, ce dernier essuya les joues de son meilleur ami, faisant disparaitre les larmes qui y avait coulés. Tout deux se regardèrent longuement dans les yeux suite à ce geste simple et affectueux. C'est Harry qui vint poser ses lèvres sur celles du plus âgé dans un baiser remplit de désespoir et d'un besoin très longtemps refoulé. Au départ, le châtain s'était figé de stupéfaction, mais l'envie l'avait bien vite envahit et il s'était mit à répondre au baiser. Lorsque la main de Louis se glissa sur la nuque d'Harry, ce dernier comprit ce qu'ils étaient en train de faire et se détacha avec horreur de son meilleur ami.

-Oh mon dieu Louis, je suis désolé ! dit le plus jeune avec une certaine hystérie dans la voix.

Mais Louis n'avait déjà plus l'esprit claire et fixait avec désir les lèvres du bouclé, avant de remettre sa main sur la nuque de celui-ci et ramener son visage vers le sien pour poser à son tour ses lèvres sur les siennes afin de recommencer le baiser où le bouclé l'avait arrêté. Louis ne voyait plus que le fait qu'il aimait sentir les lèvres du plus jeune contre les siennes, de sentir son corps se rapprocher du sien, son haleine sucré contre sa langue. Ça ne prit que quelques secondes de plus pour que tout deux se retrouve couché sur le lit, le mécheux au dessus du brun. Les jambes de Louis étaient pliés de chaque côté de la taille du bouclé et ses mains posé à plat sur le matelas pour qu'il ne l'écrase pas de son poids. Les mains d'Harry se posèrent sur les hanches du plus vieux et il ne prononça plus un seul mot, se laissant aller au moment présent.

Louis prit bien vite le contrôle des choses, ce redressant en lâchant les lèvres du plus jeune quelques secondes pour enlever son propre chandail et le lancer plus loin, pour finir par faire la même chose avec celui d'Harry. Une fois les deux chandails sur le sol, Louis arrêta tous mouvements pour poser son regard sur le torse de son meilleur ami. Le torse de celui-ci était musclé mais remplit de marques bleues. Le mécheux fronça un peu les sourcils à celle-ci, n'aimant pas voir son meilleur ami dans un état si merdique, mais il reprit bien vite ses esprits lorsque le bouclé mit sa main sur sa nuque pour recollé leurs lèvres dans un baiser remplit de passion et de désir. Le regard vert du plus jeune était plus foncé qu'à l'habitude, certainement assombrit par le désir qui montait en lui. Les iris bleus océans de Louis n'étaient pas vraiment mieux, rendu foncés par les sensations que son meilleur ami réveillait en lui. D'ailleurs, après un moment Louis décida de s'asseoir sur l'entre-jambe d'Harry et pu sentir la bosse qui s'était très rapidement formé dans le pantalon de celui-ci. Bizarrement, il ne fut pas gêné le moins du monde par cela, ça le fit même sourire contre les lèvres du concerné et il se mit à bouger ses fesses contre l'érection apparente du brun. D'ailleurs celui-ci échappa une plainte contre les lèvres du mécheux, parce que le châtain réveillait encore plus son désir et c'était presque une torture de sentir ses fesses contre son entre-jambe, mais ne pas savoir s'il pouvait réellement en profiter.

Don't let me go - Larry StylinsonМесто, где живут истории. Откройте их для себя