Je pensais la bataille achevée par ton, « Je t'aime » Mais tu n'es pas de ceux que l'amour exalte. « Je t'aime, Juliette, mais » Ça n'avait jamais été une option pour toi, rester. « Je t'aime mais je pars. » Et le temps s'arrête. Et l'écho assassin de ta voix enjôleuse fait voler en éclat les dernières certitudes. C'est comme ça que l'on se quitte. Le ciel d'un gris apocalyptique s'est figé lui aussi. Ma gorge est nouée, incapable de me laisser te dire adieu. Aucune trompette ne résonne, même si le silence est mort. « Eh bien va-t-en. » Tu es surpris par ces mots. Moi aussi. Et c'est comme ça que l'on se quitte. Comme deux étrangers qui ne s'étaient jamais aimés. Comme si je n'avais pas lutté jusqu'alors pour que l'amour triomphe.