Dans le coeur [L.S]

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Si certains connaissent la chanson Jeanne de Laurent Voulzy, l'idée m'est venue en l'écoutant. Je trouve cette chanson magnifique et elle m'a fait réfléchir sur des aspects auxquels je n'avais pensé. Je ne dis pas que je développe les paroles, mais qu'elles m'ont donné cette idée. (Sinon j'écris en écoutant le dernier album de Kyo et ceux des solos des 1D)

Il y a des rencontres qui changent la vie, vous dirait n'importe qui, y compris Louis. Dans un monde où une âme s'associe à une autre, où les âmes soeurs existent, Louis rêve encore de rencontrer la sienne. 

Durant toute son enfance, on l'a bercé aux histoires d'amour qui finissaient toujours bien. Et il attendait toujours impatiemment de rencontrer la sienne. Il n'était jamais sorti avec personne puisqu'il ne ressentait rien et il voulait attendre de trouver la bonne personne. Contrairement à ce qu'il pensait, lorsqu'il disait ça, les gens trouvaient ça bien. Jamais on ne s'était moqué de lui pour croire à l'amour. Pourtant, il avait eu peur de nombreuses fois d'être tourné au ridicule. 

Un jour qu'il était chez ses parents, lors de ses vingt ans, Johanna lui annonça qu'ils allaient déjeuner chez la nouvelle voisine avec qui ils avaient eu l'occasion de beaucoup sympathiser.

Louis récupéra simplement une veste et un bonnet, remis ses chaussures et suivi ses parents. Au moment où il inséra la clé dans la porte d'entrée pour la verrouiller, il eut une drôle d'impression qu'il ne saurait pas décrire. Il haussa les épaules puis secoua la tête sous le regard interrogatif de sa mère. 

Lorsqu'ils sonnèrent chez la voisine, elle ne tarda pas à venir leur ouvrir.

- Jay ! Comment vas-tu ? Entrez, je vous en prie. 
- Salut Anne ! Et toi ? Comment tu vas ? Voici Louis, mon fils, je t'en avais parlé. 
- Effectivement. Je suis ravi de te rencontrer, Louis. 
- Moi de même, madame.
- Oh, je t'en prie, pas de ça avec moi, tu peux me tutoyer et m'appeler Anne. 

Louis se contenta d'acquiescer d'un sourire et la femme qui se tenait devant eux prit leurs manteaux pour les accrocher sur le porte-manteau. Ils rejoignirent ensuite le salon et Anne les invita à s'asseoir. 

Le déjeuner se passa très bien, Louis trouva qu'elle était une femme admirable et particulièrement gentille. Elle avait peu parlé d'elle, mais mais s'était informée sur Louis, comme allaient Johanna et Dan... Elle parlait un peu d'elle de temps en temps, mais taisait certains sujets comme sa famille. À la fin du repas, Louis demanda où se trouvaient les toilettes. Anne l'informa du chemin, mais sur le retour, il tomba sur une photo de famille qui était affichée dans le couloir. Il fut tout de suite troublé par les yeux profondément verts et attirant du jeune homme présent sur la photo. Son coeur rata un battement, son ventre se serra, ses mains devinrent moites et il se trouva presque pathétique de ressentir tant de choses, autant d'attirance envers quelqu'un qu'il ne connaissait de nulle part autre que cette photo. Il croyait au coup de foudre, mais il ne savait pas que ça pouvait arriver à travers une photo. 

Plus il l'observait, plus il avait l'impression de le connaître, et surtout, plus il avait envie de le connaître. Il se sentait irrémédiablement attiré par lui et il aurait presque été capable de dire qu'il était amoureux s'il n'avait pas trouvé l'idée stupide, d'autant plus qu'il n'avait aucun moyen de confirmer, ne l'ayant jamais été. 

Une voix le sortit de son état comme second, le faisant sursauter.

- C'est mon fils, Harry, lui dit doucement Anne.

Il se retourna vers elle, gêné d'avoir été pris sur le fait, mais elle continua de regarder la photo.

- Il t'aurait sûrement adoré et je pense que si je vous avais rencontré avant, toi et tes parents, je vous aurais fait vous rencontrer. Je suis certaines que tu lui aurais plu. 

En notant que la femme parlait au passé, son coeur se serra, refusant de croire à ce qu'il pensait avoir compris.

- Je... Vous... Il... bégaya Louis.

Anne sourit avec nostalgie en quittant la photographie du regard pour poser ses yeux sur le jeune homme aux yeux bleus. 

- Il est décédé il y a deux ans. 

Il entendit presque quelque chose se briser. Il s'était senti, l'espace d'un instant, comme complet, mais il eut l'impression de ne jamais s'être senti aussi vide. Il sentit ses yeux s'humidifier, et lorsque Anne le remarqua, elle le prit dans ses bras.

- Oh... Mon chéri, je ne voulais pas te faire pleurer... Tu sais, je m'y fais petit à petit... 
- Je suis désolé. Toutes mes condoléances. Mais je suis aussi désolé de pleurer devant toi alors que ce doit être plus dur pour toi, mais... Même si ça peut paraître idiot, puisque je ne l'ai pas connu, je crois bien que je suis tombé amoureux de lui. Je n'arrive pas à croire que je suis tombé amoureux de quelqu'un par une photo et que je n'aurais même jamais la chance de le rencontrer... 
- Tu sais, tu t'y feras. Tu t'en remettras. Peut-être pas tout de suite, mais tu sauras t'y faire, et surtout, tu avanceras. Tu rencontreras d'autres personnes. 

Louis s'écarta de la femme, l'observant de ses yeux emplis de larmes. Pourquoi parlait-elle comme si elle en savait quelque chose ? 

- Je suppose que tu as entendu parler des âmes soeurs ? Eh bien quelques fois, il arrive qu'elles ne puissent pas se réunir dans une époque. Peu importe la raison. Que ce soit parce qu'elles ne se rencontrent jamais, parce qu'elles ne sont juste pas faites pour se rencontrer, ou encore parce qu'elles ne vivent pas assez pour se rencontrer. Je le sais parce qu'avant d'épouser mon mari et celui qui a été le père de Harry, comme toi, je suis tombée sur une photo. Et je ne sais pas comment ni pourquoi, mais je me suis sentie amoureuse pour la première fois. D'une personne que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui ont fait que ça ne marchait plus avec mon mari. Entre la perte d'Harry et le fait que je n'arrivais pas à l'aimer correctement... Avec un peu de chances, tu sauras aimer quelqu'un mieux que je ne l'ai fait. J'aurais réellement aimé que tu rencontres Harry. Je ne souhaite à personne de rencontrer son âme soeur ainsi, si on peut appeler ça comme ça. 

Anne sourit tendrement à Louis, une pointe de tristesse au coin des lèvres, et elle tentait de le réconforter alors qu'elle-même était nostalgique du décès de son fils. Cette femme était définitivement tout ce qu'il existait de plus adorable dans ce monde. 

- Si un jour l'envie te vient de venir me voir pour que je te parle de lui, j'en serais ravie. N'hésite pas à passer quand tu veux, je te monterais des photos, lui sourit-elle. 
- Merci beaucoup, Anne.

Il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'il avait été attiré par cette photo. Encore moins pourquoi il s'était confié aussi facilement à une femme qu'il ne connaissait pas, mais une chose était sûre : ça l'avait soulagé un peu, même si la douleur était toujours présente. 

Il revint de nombreuses fois rendre visite à Anne. Plus uniquement pour discuter de Harry. Il appréciait beaucoup la femme qu'il avait rencontré. Plus tard, il la fit rencontrer à son petit-ami qui savait toute l'histoire, mais l'acceptait malgré tout.  Il n'oublia jamais Harry, il occupait toujours une place dans son coeur et il était toujours amoureux de lui. Mais il ne se faisait pas d'illusions. Il savait qu'il le rencontrerait dans une autre époque. 

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Hi ! How are you ? 

L'idée me trottait en tête depuis un moment. J'avais envie d'écrire ça, j'aurais préféré l'écrire autrement, mais je ne sais pas toujours quels mots utiliser ou comment écrire pour faire ressentir ce que ça m'inspire (ça m'agace pas mal pour être honnête) 

J'espère que cet OS vous a plus, n'hésitez pas à me donner votre avis ! 

(Et au final, j'ai écouté que le dernier album de Kyo et les deux de Niall x)) 

Recueil d'OS [L.S/Z.M]Where stories live. Discover now