forty five.

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T. Emanuela - T'arrêtes de me brancher deux secondes ?

Papa - Fais pas comme si t'aimais pas ça.

T. Emanuela - Nan mais, quand c'est Junior ou Jeffersonia, ça va. Mais elle, elle parle comme toi, ça s'voit qu'elle me flatte juste.

- Même pas. Je le pense vraiment, t'es vraiment trop classe Tata.

T. Emanuela, sourit - Oh arrête mon chou, je le sais bien voyons.

Papa - Tu vois ? C'est pour ça que j'ai arrêté de te complimenter.

Elle pouffe de rire et dévisage mon père avant de s'en aller en tchippant. Il la dévisage à son tour.

Papa - Qué lunática...

- Moi j'aime bien son côté cinglé.

Papa - Parce que tu l'as pas connu sous ses beaux jours. Avant qu'elle décide de se marier avec son fils de pute.

- Eh ?

Papa - Son chien de mari si tu préfères.

Je secoue la tête en souriant. Ce matin, il m'a demandé à quelle heure je finissais et je lui ai répondu sans me douter qu'il allait venir me chercher.

Et du coup, on se balade un peu dans le quartier là.

Il avait raison quand il a dit qu'on doit communiquer. Parce que ça fait longtemps qu'on a pas échangé pour échanger.

- Papa, t'étais qui avant d'arriver aux Etats-Unis ?

Papa - Bah, Dario Almanzar, comme maintenant. Onikah, je t'ai déjà dit d'arrêter d'être bête.

- Nan mais, si je fais bien le lien entre l'Histoire et ton histoire, t'es né pas longtemps après la crise économique de Cuba.

Papa - ...et donc ?

Je m'arrête et lui tire le bras pour qu'il se retourne. Il hausse les sourcils.

- Depuis quand on se connait toi et moi ?

Papa - Depuis que t'es née.

- Nan, ça c'est depuis quand toi tu me connais. Moi, j'te connais pas, je sais juste comment tu t'appelles et ce que tu fais à peu près depuis que t'as arrêté l'école. D'ailleurs, je sais même pas si t'es diplômé.

Papa - Bah oui, quand même.

Je continue à le regarder en haussant les sourcils pour insister. Si on part du principe où sa vie et la mienne sont liées, faut que je sache un minimum. Il soupire.

Papa - Y a rien à raconter à part que c'était la crise. Normalement, juste en sachant ça, tu sais à peu près comment c'était. En vrai, ma mère elle a eu de la chance de travailler pour De La Vega. Même si c'était un enfoiré, il lui a donné un toit. Je pense pas qu'elle en avait un avant ça.

« Mon père, ce truand »Where stories live. Discover now