eight.

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Ce matin, en me réveillant, je me suis rappelée de la boite en dessous de mon lit. Je me suis levée et l'ai vite sorti pour l'ouvrir.

Y avait d'abord un bandana bleu déplié. Mavrick il est malade de me donner ça, il veut que je me fasse fumer.

Je le prends pour voir en dessous. Une brume et un gros pull rouge.

Je les sors de la boite, un sourire en coin. J'suis saucée qu'il ait pensé à mon anniversaire. Moi j'ai archi pas pensé au sien.

'Fin, si mais, je me suis pas dit « Oh putain ! J'vais lui faire un cadeau à ce p'tit bichou.»

Rien du tout.

On était pas censé se parler alors, quand je l'ai croisé dans le couloir, je l'ai contourné avant de le fuire comme la peste.

Le fond de la boite est recouvert d'un bandana violet. Je le prends en espérant qu'il y a quelque chose en dessous.

Un genre de prospectus. Un autre mot. J'vais finir par être émue aux larmes là, c'est trop.

C'est un truc sur le parc d'attractions à Santa Clara.

Vous pensez que c'est une invitation ?

Nan mais, si jamais il m'invite un jour à y aller avec lui, je me donne à lui, fierté ou pas.
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Je sors de la maison et m'assoie sur les marches.

J'attends ma mère. On doit trainer ensemble aujourd’hui. Ça arrive rarement mais, ça arrive.

Elle me klaxonne. Je me dirige vers sa voiture. Elle m’ouvre la portière depuis l’intérieur et je monte.

Elle me fait un bisou sur la tempe et redémarre.

Maman - Ça va ?

- Ouais et toi ?

Maman, sourit - Toujours. Tu sais pourquoi t'es là ?

- Pour qu'on aille manger ensemble.

Maman - Mais c'est évident ça, on mange toujours quand on sort toi et moi.

- Bah, c'est ça qu'on va faire. Manger, c'est déjà bien, nan ?

Elle lève les yeux au ciel. J’aime trop l'exaspérer. Les jours où je passe la journée uniquement avec elle, je l’embête.

Elle dit qu’elle en a marre de moi mais, elle aime trop sortir avec moi.

On est allée au centre commercial, où on a commencé par prendre des donuts.

On a fait un tour vite fait dans les magasins. Normalement, on reste longtemps un peu.

On a dû rester 3 heures à peu près. J'ai vu qu'elle était fatiguée alors, j'ai fait semblant d'être fatiguée aussi pour qu'elle accepte de rentrer.

« Mon père, ce truand »Where stories live. Discover now