9 Confrontation Fraternelle

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L'absence des Maraudeurs, se faisait  sentir, le château n'avait jamais été aussi calme.
Regulus, flanqué de Aiden, se pavanait dans l'école, comme s'il lui appartenait, terrorisant les nés moldus.
Edenn l'évitait autant que possible.

Elks'entraînait seule, à présent. Le soir, elle se rendait dans la tour d'astronomie, et reprenait les leçons que Meredith lui avait enseignées, plus déterminée que jamais,

Ce jour là, elle se rendait à la bibliothèque,  lorsqu'elle surprit Regulus et Aiden, avec une Poufsouffle de première année.
La petite était suspendue par une cheville, et tournoyait sur elle même. Privée de bouche,  elle ouvrait de grands yeux pleins de larmes, terrifiée.

Edenn  s'était efforcée d'éviter son frère, jusque là, mais, la vue de cette enfant terrorisée la mit hors d'elle.
Elle s'avança vers lui,  telle une fury.
- Ça suffit ! Laissez la tranquille !
Regulus lâcha l'enfant qui tomba lourdement par terre, en poussant un cri de douleur.
Puis, il se tourna vers Edenn, qui le toisait, les mains sur les hanches, l'air furieux.
- Tu veux prendre sa place la bâtarde ? Demanda t'il, l'air féroce.
- Edenn tendit da baguette.
- Essaie un peu !
Regulus et Aiden éclatèrent de rire.
Edenn marmonna un sortilège  et da baguette effectua une rotation.
Les deux garçons se retrouvèrent liés l'un à l'autre, dos à dos.

Puis Edenn fit réapparaître la bouche de l'enfant.
- Va t'en, lui dit elle, reste pas la.
- Tu vas me le payer ! Rugit Regulus.
- Vous n'avez  pas honte de vous en prendre à une gamine ! Franchement.
- C'est une sang de bourbe ! Répliqua Regulus.
- Ouais, une voleuse de magie.
Edenn n'en croyait pas ses oreilles.
- Et comment on fait pour voler de la magie ?
- J'en sais rien, admit Aiden, mais ils l'ont volé.
- Vous êtes des crétins ! Tout le monde sait qu'on peut pas voler de la magie.
- Qu'est ce que t'en sais ? T'es qu'une gamine. Répliqua Regulus.
- Bein faut croire que j'en sais plus que toi
- Libère moi, espèce d'idiote, ou tu le regretteras
- Puisque tu es si malin, libère toi toi même.
Elle s'éloigna d'un pas volontairement tranquille, résistant à l'envie de s'enfuir en courant.

Quelques jours plus tard, un samedi après midi, alors qu'elle s'apprêtait à quitter la tour d'astronomie, Regulus sortit de l'ombre.
- Alors c'est là que tu te caches.
Elle blémit.
- Je ne me cache pas. Je m'entraîne.
Il pouffa.
- A quoi ? A jouer les acrobates ? Tu veux t'engager dans un cirque ?
Elle se sentit blessée par sa remarque.
- À clouer le bec au sang pur prétentieux et lâche.

Il se crispa. Un éclair de colère traversa les yeux gris couleur d' orage.
- Je ne suis pas lâche !
- Ah oui ? Pourtant tu t'en prends au moins fort que toi, et avec l'aide d'un autre, encore.
- Je... Ce sont des sang de bourbe.
- Et alors ? Ils valent moins que toi ?
- Oui !
- Ce sont des enfants. Ils sont sans défense.
- Mais ils vont grandir. Ils auront des enfants,  et en leur transmettant la magie, ils l'afaiblieront, et elle finira pas disparaître.
- C'est vraiment ce que tu crois ?
- C'est la vérité.
- Alors ils doivent tous mourir, c'est ça ? Vous voulez les tuer pour...sauver la magie.
Il ne répondit pas, mais son silence était un aveux.
- C'est....monstrueux.

- Mais, nécessaire. De toute façon, t'es, qu'une  bâtarde, c'est normal que tu comprennes pas.
Elle se mordit la lèvre, jusqu'au sang.
- Quel est le rapport ?
Il ne répondit pas.
- De toute façon, ils vous laisseront pas faire.
Il rit.
-  personne ne peut s'opposer au seigneur des ténèbres.
- Bein moi je sais que Dumbledore  le laissera pas faire  et lui  c'est le plus grand sorcier de tous les temps.
- Mais il est vieux. Et sénile. Il ne fera pas le poids face au maître.
- Mais il sera pzs tout seul. Sirius, et les Maraudeurs vont se battre avec lui.
- Et ils mourront

Choquée, elle lui jeta un regard stupéfait.
- Tu veux qu'il meurt ? Mais.. C'est yo' frère !
- Oui, et alors ? C'est pas de ma faute s'il a choisi le mauvais camp.
- C'est toi qui es dans le mauvais camp.
Il l'attrapa, et la plaqua contre le mur.
Il posa ses mains sur sa gorge.
Elle écarquilla les yeux, se débattit, la bouche grande ouverte, cherchant de l'air.
- Tu vois, c'est très facile, de tuer.

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