prologue

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A la demande de ma petite soeur Marion, que j'embrasse très fort, voilà le prologue d'une histoire qu'elle souhaite que j'écrive pour elle.
J'espère qu'elle vous plaira aussi.

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Orion regarda, le portait le représentant avec ses fils, et soupira.
Il aurait pu les aimer, si leur mère le lui avait permis  mais Walburga ne lui avait  laissé aucune chance de se rapprocher d'eux. Elle lui avait octroyé le rôle de celui qui puni  pas de celui qui aime,   certes c'était l'éducation des Black, mais il aurait aimé être d'avantage.
Si Walburga n'avait pas été si intransigeante, si dure...mais cette femme avait une pierre à la place du coeur. A force d'être rejeté, il était devenu détestable.
Il n'avait pas été tendre, avec son épouse, mais depuis le premier jour de ce mariage forcé, elle lui avait clairement fait comprendre qu'elle ne l'aimait pas, et ne l'aimerait jamais.
Sa dureté, son insensibilité, l'avait poussé à chercher ailleurs la tendresse et la chaleur humaine, dont il avait besoin.

Il sourit devant l'air frondeur de Sirius. Son rébel de fils  donnerait du fil à retordre à sa mère. Et
Regulus, si sage, si obéissant, le fils que tout homme serait fier d'avoir, ces deux là allaient sûrement lui manquer, même s'ils ne le sauraient jamais 

Il poussa un soupir et souleva la valise qu'il  avait préparé la veille. Elle n'avait rien remarqué, comment aurait elle pu ? Il faisait chambre à part depuis toujours, et il était coutumier d'absence,
Il lui coûtait de quitter la maison qui l'avait vu grandir, mais Walburga l'avait fait sienne,et il ne s'y sentait plus vraiment chez lui  depuis longtemps.

Et puis il.y avait Aileen, si belle  si amante, si douce, si chaleureuse, si différente de Walburga et de son fichu caractère.
Bien sûr, cela signifiait tout quitter  y compris l'Angleterre, tout recommencer de zéro.
Mais elle en valait la peine,  elle et leur  enfant à naître 
Il serait un homme différent, il serait tout ce qu'il n'avait pas pu être avec ses fils. Un père aimant  attentif, ferme, bien sûr, pas question d'être laxiste.
Il rêvait d'un enfant qui ressemblerait à sa mère, à la femme qu'il aimait.
Cette pensée  le fit sourire, et il quitta le 12 Square Grimmaurd, le coeur un peu plus léger.

La décision n'avait pas été facile à prendre. Il avait toujours vécu ici.
Sa vie,  son travail était ici.
Les Black était l'une des plus,anciennes familles de sorciers d'Angleterre.
Ils avaient une réputation, dans ce pays, il était respecté. En France, il n'était rien, ni personne.
Et puis malgré tout, il  y avait ses garçons. Il ne les verrait pas grandir, devenir des hommes.
Il allait quitter l'Angleterre pour ne jamais y revenir, au moment où ses rêves les plus fous, de vivre dans un monde où les sang pur auraient enfin la place qu'ils méritaient, étaient sur le point de se concrétiser.

Lord Voldemort, ce puissant mage noir, s'était juré, de les mettre au pouvoir, de réduire les moldus en esclavage, comme jadis Merlin l'avait fait avec les elfes, et d'éliminer les sang de bourbe, qui affaiblissaient la magie, et l'apauvrissaient.
Et malheureusement, il ne serait pas là, pour assister à cet avènement.
Il l'avait tant espèré, tant rêvé, et voilà que lorsqu'enfin le miracle aurait lieu  il serait dans un pays étranger.
Cette pensée, lui laissait un pli  amèr au coin de la bouche.

Quoiqu'il en soit, Aileen lui promettait un avenir ou la rancoeur n'aurait pas sa place. Il avait fait son choix, et ne le regrettait pas.
Un jour, il reviendrait en Angleterre, il reviendrait chez lui, dans un monde en paix, tel qu'il aurait toujours du l'être. Il y emmènerait sa nouvelle famille. Et qui sait,,Sirius et Regulus, rencontreraient sûrement cette famille, dont ils ignoraient tout.

Il leur faudrait peut être du temps, mais ils finiraient par s'accepter les uns les autres, après  tout, le même sang, coulait dans leur veines, le sang maudit des Black 

Il arriva à l'appartement, le coeur serré, et des questions pleins la tête.
Et s'il n'y parvenait pas ? S'il gachait la vie de cet enfant  comme il avait gâché celle de Sirius et Regulus ? S'il était un mauvais père ? Si ses mauvais travers reprenaient le dessus ? Et s'il rendait Aileen malheureuse ?
Et puis comment réagirait Walburga ?
Son esprit revanchard, ne pardonnerait pas si facilement ce qu'elle ne manquerait pas de considérer comme une humiliation, une trahison inadmissible.

Il poussa la porte, et une mélodie envoûtante, l'arrêta sur le seuil.
Aileen jouait du piano.
Sa voix s'harmonisait avec l'instrument, c'était la voix d'un Ange.
Sous le charme, il.laussa tomber sa valise
Elle leva la tête dans cesser de jouer et lui sourit.

Son sourire doux, Franc, chaleureux, lui réchauffa le  coeur. Il chassa ses doutes, et il lui sourit en retour.
Merlin qu'elle était belle.

Il la rejoignit et l'entoura de ses bras.
- Je t'aime. Lui murmura t'il.
Elle cessa de jouer et se retourna.
- Moi aussi.
- Aileen, il va falloir partir.
- Je sais.
- Tu es prête
Elle hocha la tête et se leva.
- Ce piano va me manquer  soupira t'elle.
- Je t'en achèterais un quand on sera à Paris.
Elle lui adressa un sourire bref.

Il L'enlaça.
- J'ai conscience de devoir t'arracher à ta vie, ici, à tes amies, ton travail.
Elle lui sourit et noua ses bras autour de son cou.
- Ma vie, c'est toi, ou que je sois, je serais heureuse si tu es avec moi.
Orion l'embrassa.
- Mais...Toi  tu es sûr que c'est ce que tu veux ? Tes fils...
- Oh, pour eux, que je sois la ou pas, ne change pas grand chose. Je les vois si peu. Ils seront plutôt soulagés.
- Eux peut être  mais toi...tu es certain de ne pas avoir de regret ?
Orion soupira.
- Mon seul regret, est de ne pas t'avoir rencontré plus tôt.
- Mais ta famille n'aurait jamais accepté notre union, je suis une sang mêlée.
- Je sais. Lui murmura t'il à l'oreille.
Mais qu'importe. Je t'aime c'est tout ce qui compte.
Elle lui sourit, et machinalement posa ses mains sur son ventre légèrement arrondi. Orion aperçut son geste, et lui sourit.
- Tout ira bien  mon coeur jecte je promets. Notre fils sera heureux, ou que nous soyons.
- Pourquoi es tu tellement sur que ce soit un garçon ?
- Et bien...Ça me semble logique, j'ai deux fils.
- Et si c'est  une fille ?
- Et bien j'espère qu'elle ressemblera à sa mère.

Aileen lui sourit.
- Si elle te ressemble, je m'en plaindrais pas.
- Hum, sans la barbe alors.
Elle rit et son rire clair s'egreina tel le chant d'un oiseau. Merlin qu'elle était belle, avec ses cheveux blonds, comme les blés, ses yeux bleux si purs, si profonds, qu'il avait l'impression de se noyer dans son regard.
Elle ressemblait à un ange. Mème son prénom, était emprunt de douceur.

Il se secoua cependant. Ils devaient faire vite, avant que Walburga ne découvre sa trahison, et ne déchaîné l'enfer sur eux.
Elle avait tué pour moins que ça, d'autres femmes, qui pourtant ne comptaient pas pour lui, mais qui portaient un enfant. Il se savait negligeant, parfois, lorsque le désir devenait plus fort que la réflexion.
Et Walburga ne supportait pas l'idée qu'un batard  viennent revendiquer un jour, un héritage, un nom, qui n'appartenait qu'à ses fils.
Elle était sans pitié. C'est pourquoi ils devaient partir au plus vite.

Il avait tout prévu depuis des semaines, depuis qu'il avait réalisé qu'il ne pouvait plus se passer d'elle.
Il avait grassement payé quelqu'un pour faire un Portoloin qui les emmènerait en France, dans une ville du Sud, appelé Marseille.
Il s'y était rendu  récemment  sous couvert d'un déplacement professionnel, et avait acheté une jolie villa dans les hauteurs de la cité phocéenne.
C'est la qu'il espérait vivre une vie paisible avec Aileen, et leur enfant à naître.

Sur les côtés de Cornouailles, alors qu'un vent glacial soufflait en rafales  il enlaça la jeune femme, et ensemble, posèrent leur main sur la vieille botte.
Ils se sentiment aspirés  et se retrouvèrent en plein coeur de Marseille.
Lorsque Orion entendit parler français avec ce drôle d'accent, typique du Sud, il réalisa qu'ils avaient réussi.
Ils allaient pouvoir vivre leur amour au grand jour sans avoir à se cacher.
Un large sourire éclaira ses traits. Il avait l'air plus jeune, soudain, comme si un poids énorme venait de quitter ses épaules.il se sentit envahi par un enthousiasme, presque juvénile.
Il saisit Aileen par la taille, et sans se soucier des regards curieux ou moqueurs des passants la fit tourbillonner.
Elle rejeta sa tête en arrière et éclata de rire.

La Fille D'Orion BlACK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant