2 Confrontation

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Edenn grandit entourée d'amour.
Orion était stricte sur l'éducation de sa fille,  mais, il n'était pas dur, ni violent.
Il était présent aux repas et pendant les Week-end.
La vie française était différente de la vie Anglaise. Il n'y avait pas de cercle, et s'il n'avait pas tardé à lier connaissance, il sortait peu en leur compagnie.

Il préférait  rentrer chez lui, et retrouver sa femme et sa fille.
Il ne pratiquait pas de  magie noire, buvait peu d'alcool  et si parfois il se mettait en colère  c'était surtout à cause de problèmes professionnels.
La petite famille nageait dans le bonheur.

Edenn venait d'avoir onze ans, et il était temps pour elle d'entrer dans une école de sorcier.
Orion l'inscrivit à Beau Bâton, l'école de Madame maxime, une demi géante.

Mais au mois de mars, un événement, vint bouleverser ses plans.
Son père Arcturus Bkack, venait de décéder.
Étant son  seul fils, il se devait de reprendre les rennes de l'entreprise familiale.
Hors en Angleterre la guerre faisait déjà rage.
Il répugnait à y emmener sa compagne, laquelle était une sang mêlé, aussi proposa t'il de partir seul.

Aileen tenta de protester, mais il demeura ferme.
Il rentra seul en Angleterre pour assister aux funérailles de son père.
A cette occasion  il fut contraint d'affronter Walburga.

Il était entré au 12 Square Grimmaurd.
Rien n'avait changé.
Kreattur, le petit elfe de maison,  lui avait ouvert. Il ne semblait pas surpris  de le voir la.
- Monsieur Orion à fait un bon Voyage désire t'il quelque chose ?
Orion hocha lentement la tête.
- Oui, je boirais,volontiers un whisky
- Kreattur va vous me chercher tout de suite 
Il claqua des doigts et lui tendit un verre plein du liquide ambré.

Orion en  but une gorgée.
L'atmosphère lourde, sinistre  et feutrée de la maison le mettait mal à l’aise.
Le contraste avec la bastide chaleureuse et lumineuse était frappant, et reflétait les caractères des  maîtresses de maison.
Aileen était pleine de joie de vivre, douce et rieuse
Walburga, était aigrie, triste, et dure.

Il entra dans ce qui avait été son bureau 
Le portait grandeur nature qui le representait n'y était plus.
Il avait été remplacé par celui de Pollux, le père de Walburga.
Orion sourit.
Elle avait effacé toute trace de son existence.

Il monta dans le salon, et jeta un coup d'oeil à la tapisserie qui représentait l'arbre généalogique des Black.
La photo le représentant avait été brûlée, tout comme celle de Andromeda, la nièce rebelle de Walburga.
Mais ce qui surprit Orion,  fut de voir la photo de son fils aîné Sirius, brûlée également.
Il toucha la tapisserie. La brûlure était récente.
Qu'avait il pu bien faire d'assez outrageant pour mériter un tel châtiment ?

Orion avait régulièrement des nouvelles de sa famille par Lucretia, sa soeur. Elle lui avait appris la fuite d'andromeda avec un moldu du nom de Tonks. Il n'osait imaginer à quel point cette trahison avait bouleverser la famille Black au grand complet.
Tout comme sa désertion avec une sang mêlée. Avait du provoquer un tsunami.
Elle lui avait appris que Sirius, rompant avec la tradition familiale avait été reparti à Gryffondor.
De toute évidence, son fils était bien décidé à défier la famille entière.
Cela l'avait fait  sourire.
Au fond il était fier de cet enfant rébel, qui ne s'en laissait pas conter,  pensait par lui même et défendait ses opinions avec hargne.

- Il est parti. Sirius,  il s'est enfui de la maison pour aller vivre chez ce Potter, qui défend les sang de bourbe.
Orion se tourna vers l'adolescent qui le fixait de ses yeux gris.
Regulus était son portrait craché.
- Bonjour Regulus.
- Bonjour père.
- Tu vas bien mon garçon ?
- Autant que possible. Vous ne devriez pas rester là père.
- Tu crois que ta mère me fait peur ?
- J'ignore ce dont vous avez peur, père .
Il lui ébourriffa les cheveux.
Il avait quitté un enfant de quatre ans, et retrouvait un adolescent de quinze ans, dont le regard dur trahissait sa colère.
Il avait toutes les raisons de lui en vouloir.

- Je me demandais, si tu oserais, revenir ici. Mais...Oui, bien sûr, tu as osé, pourquoi cela devrait me surprendre ? Tu as osé abandonner ta famille, alors rien ne peux  plus me surprendre de ta part. La voix basse de Walburga claqua comme un coup de fouet.
Regulus battit en retraite dans sa chambre

- C'est mon père, Walburga, tu ne crois, quand même pas que je n'aurais pas assisté à ses funérailles.
- Pourquoi pas ? Il ne m'a pas semblé que tu te souciais beaucoup de ta famille ces dernières années.

Il soupira.
- Je comprends ta colère, Walburga, mais ce mariage était une sinistre comedie. Tu devrais me remercier d'y avoir mit fin !
- TE REMERCIER ? S'insurgea t'elle d'un ton glacial, coupant comme une lame de rasoir.
Et de quoi dois je te remercier, au juste ? De m'avoir humilié ? Traînée dans la boue ? TU M'AS ABANDONNÉE, TU M'AS LAISSÉE SEULE AVEC DEUX ENFANTS !
- JE SAIS ! Le ton de Orion monta d'un cran. Mais que voulais tu que je fasse ?
- Rester avec ta famille légitime !
- Je l'aime.

Elle le giffla de toutes ses forces.
- Tu me dégoûtes !
Il toucha sa joue, là ou les doigts de sa femme avait laissé son emprunte.
- Écoute moi bien,  je me fous de ce sur tu penses. Tu m'entends ! Aileen je l'aime. Je suus heureux avec elle,je sais,que tu ne oeux pas comprendre, parce que tu n'es qu'une virile d'elle aigrie qui ignore tout de l'amour, maus sache que je n'ai aucun regret de t'avoir quitte. Même ton propre fils à préfèré partir loin de toi.  tu te retrouveras seule, parce que c'est ce qui arrive aux vieilles harpies.

Il se sentit soulevé et projeté contre le mur.
- Sors de chez moi ! Va retrouver ta  putain de sang mêlé, tu as déshonoré ton nom, ta famille, je t'interdis de remettre les pieds dans cette maison.
Tu n'es plus le bienvenu !
- Rassure toi, je n'ai aucune envie de revenir dans cette maison, elke est aussi sinistre que toi.

Il évita le sortilège de justesse. Et le meuble explosa, derrière lui.
- SORS DE CHEZ MOI. ET JE TE PREVIENS ORION, SI JE TROUVE TA PUTAIN ET TA BATARDE, JE LES TUE !
- JE NE VOUS CONSEILLE PAS D'ESSAYER ! Répliqua t'il.
- Allons Orion, tu me connais suffisemment pour savoir que je tiens toujours mes promesses. Aurais tu oublier notre slogan ? Un Black ne pleure pas, il se venge.
- Je n'oublie rien, Walburga, je suis venu en paix, mais si c'est la guerre que tu cherches, alors c'est la guerre que tu auras.
-  Tu n'es qu'un être méprisable !
- Et toi une mégère sans coeur !

Ils s'affrontèrent du regard. Ni l'un, ni l'autre ne cédait.
Puis Orion se retourna et sortit de la maison.
La porte claqua derrière lui.

Il ne s'était pas attendu à autre chose.
Il pensait même que ce serait pire.
Il alluma une cigarette  et transplana.
Il en avait fini avec Walburga, mais il avait d'autres choses à régler à Londres.

La Fille D'Orion BlACK Where stories live. Discover now