Chapitre 14

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Une alarme qui n'est pas la mienne me réveille de mon profond sommeil, mais est ensuite très rapidement éteinte.

J'ouvre doucement les yeux et voie la silhouette de Joëlle se redresser doucement dans son lit. Elle allume ensuite la petite lampe posée sur sa table de chevet et je l'aperçois enfin complètement. Elle a enlevé ses tresses il y a quelques jours et ses cheveux sont actuellement enfuit dans un foulard alors qu'elle se met à gratter sa tête par dessus en baillant.

Son visage se tourne ensuite vers moi et je fais en sorte qu'elle croit que je dors encore profitant que la lumière posée sur sa table de chevet n'éclaire pas la pièce jusqu'au canapé où je suis allongé.

Sa chambre est super grande d'ailleurs.

Mais encore une fois, je viens de me lever donc j'ai la flemme de décrire à quoi elle ressemble. En tout cas les tons sont assez neutre, il y a du beige, du blanc et du marron. Le sol est en moquette et il fait bien chaud.

Je remarque ensuite que je suis couvert d'un pled alors que je me rappelle pas m'être endormi avec la veille.

— Je sais que tu ne dors pas Elle dit en sortant de son lit

— Mhm Je grogne simplement

Tant que j'ai pas bu mon café et fumé ma clope, faut pas s'attendre à ce que je sois très bavard au réveil.

— Il est six heures du matin et je sais pas à quelle heure tu travailles, mais si tu veux je peux te donner des affaires propres à mon père pour que tu puisses prendre ta toilette

Je ne lui réponds pas mais elle doit comprendre que ça me va car quelques minutes après qu'elle ait quitté la chambre, elle revient préparée en sentant super bon, avec des vêtements d'homme dans les bras.

— Il y a des brosses à dents neuves en dessous du lavabo et tu peux utiliser tout ce que tu veux d'autres comme produit. Merci encore d'être restée, il est même pas rentré finalement...

Je grogne.

— Arrête de me remercier, s'est normal tout ce que j'fais là

Elle soupire et je sais qu'elle meurt d'envie de me dire que ce n'est pas normal et qu'elle ne le mérite pas mais elle sait ce qui l'attend si ces mots finissent par s'échapper de ses lèvres.

Je prends donc les affaires qu'elle me tend et vais me préparer dans la salle de bain. Je la retrouve ensuite dans la cuisine entrain de manger l'une des crêpes qu'il restait de notre tournée d'hier.

— Sers toi ce que tu veux Elle m'autorise

Je me fais donc un café puis le bois avec deux crêpes au Nutella. Nous sommes assis l'un en fasse de l'autre et nous fixons dans le silence en mangeant.

Je sais pas où cette meuf va continuer de m'amener mais je sens que ce n'est que le début et que bien des surprises m'attendent encore avec elle.

— Joëlle ? C'est qui ce garçon ?







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𝐌𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ Where stories live. Discover now