J'ai mal, si mal au cœur.
Les soubresauts me coupent la respiration.
Mes pensées s'emballent et pourrissent mon être.
Le faux sourire sans cesse collé à mon visage en larme la nuit.
Parfois je me demande à quoi je sers, qu'est-ce que je veux ? Mes amis seraient-ils mieux sans moi ? Pourquoi mes parents ne veulent pas que je danse ? Que je chante ? Je veux chanter à voix haute et non dans mon cœur. Je ne chante plus mélodieuse, je rêve de crier.
En boule, la musique aux oreilles, je rêve de m'enfuir, je rêve d'une vie sans souci, sans de question qui finissent par vous blesser.
J'ai l'impression de devenir folle, même les médecins disent que je dois avoir un problème au niveau psychologique.
Je veux m'arracher la peau, je veux m'arracher les cheveux, les yeux, les bras, ce mal-être que réside en moi.
J'écris avec les larmes ravageant mon visage, ma seule issue, mon échappatoire.
J'ai bien remarqué que je n'ai personne à appeler, personne pour m'aider.
Les critiques fussent sans cesse dans mon esprit et me rongent peu à peu. Les douleurs sont devenus une habitude à supporter, j'arrive de moins en moins à les supporter.
J'ai l'impression de me noyer, j'ai l'impression de brûler, de me faire écartelée par cette peine et cette douleur.
