Toutes mes journées, mon hobby était de regarder ton visage pur et innocent lorsque tu dormais, Je m'amusais à retracer les formes de visage fin, ton front ni trop grand ni trop petit, tes beaux yeux, ton petit nez qui te donnait un air mignon, cette bouche pulpeuse et rosée qu'on avait tant envie d'embrasser.
Je me souviens de tous ces moments passés à tes côtés, ces moments chaleureux, où l'on riait de bon cœur, où l'on s'aimait enfin, je le pensais.
Tu n'étais qu'un rêve, une illusion trop belle pour être vraie, je m'en veux d'y avoir cru naïvement, j'étais bercé par un tissu de mensonges.
Tous étaient trop beaux, trop parfaits entre nous pour pouvoir réellement existés.
Les moments passés n'étaient que gâchis et jeux pour toi.
Quand on s'embrassait, tous me paraissaient si merveilleux, tous ces papillons dans mon ventre grouillaient, lorsque qu'on se tenait la main, tu tournais sans cesse ton visage dans toutes les directions comme si tu avais peur qu'on te vois avec moi.
Je pensais que tu étais le bon, que tu ne te moquais pas de moi, j'avais tellement faux. Tous étaient trop parfaits pour être vrai.
Je me suis dit que tu avais changé, que tu n'étais ce genre de personne, je croyais que j'étais ton exception. Tu as si salement joué avec moi, pris toutes mes premières fois.
Tu ne m'aimais pas, je t'aimais comme toutes les autres filles à tes yeux, je ne valais rien de très spécial.
Ca fait quelques jours que j'ai enfin fini de pleurer, de m'apitoyer sur mon sort, mais je ne cesserai jamais de te haïr pour ce que tu m'as fait.
Tous étaient trop beaux, trop parfaits pour que ça existent réellement.
