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Dès mes premiers pas dans l'enceinte de l'école, j'ai compris que Poudlard ne serait plus jamais comme avant.

Tout d'abord commençons par les professeurs. Severus Rogue, directeur de notre maison n'étais plus, professeur de potion. Dorénavant, il s'occupait des cours de défense contre les forces du mal. La plupart des élèves semblaient vraiment inquiets, et, pour eux, il semblerait que ce soit une mauvaise nouvelle. En ce qui concerne les Serpentards, de manière générale, ça semblait être une excellente nouvelle. Je n'ai pas trop compris pourquoi. En professeur de Potion nous accueillons un certain Slughorn. Qui, aime énormément les bons élèves, à tel point qu'il fait clairement preuve de favoritisme et qu'en plus, il convie les intellos à des repas et des soirées. Des le premier jour, Slughorn ne m'appréciait pas. Il répétait sans cesse que ma mère, plus jeune était doué d'un talent special , pour lui il sagissait même un don. Et selon lui elle avait rater sa vie et que je devais lui rendre honneur... Bref, il ne me portait pas dans son coeur, sous simple prétexte que j'étais nulle.

La première semaine, le professeur MC Gonagal, m'avait convoqué dans son bureau.

« - Entrez Mme Logan.
J'obeisait et J'entrait dans le bureau.
- Installez vous. dit elle.
Elle me regardait d'un air grave à travers ces lunettes.
- Votre mère à tenu à me mettre au courant de votre situation. Si vous avez besoin de quoi que ce soit faites moi en part. Tous vos professeurs ont êtes également mis au courant. Vous irez voir Mme Pommefresh tous les jours pour qu'elle vous administre votre traitement.
J'hochait la tête.
- Vous souhaitez me parler de quelque chose ?
- Non, merci.
- Bien, ce sera tout dans ce cas. Vous pouvez y aller. Bonne journée.
- Aurevoir. »

Quant à Draco, plus de nouvelles. Il semblait avoir changé. Il était constamment sur ses gardes, évitait tout contact physique avec moi, ainsi que mon regard. Il traînait uniquement avec Zabini et Notts, ou bien seul. Me concernant, j'essayais de le détester, de lui en vouloir de m'avoir lâcher, mais je brûlait d'amour pour Draco Malefoy... Et c'était plus fort que moi, mais je ne pouvais pas, le détester ou bien l'oublier, je n'y arrivais pas. Bien que j'essayais...

Dans toute cette histoire, ma maladie n'arrangeait rien. Ne serait ce que de monter les escaliers m'epuisait. J'arrivais presque tous les jours en retard, et, j'avais de plus en plus de mal à me concentrer. Mais je refusais de me laisser submerger. C'en était hors de question, Ashley m'aidait à me maintenir à flot. En une semaine, j'avais réussit à tenir le coup mais j'appréhendais toutefois les mois à venir.

En réalité, j'essayais de ne pas trop penser à ce qui m'attendais.. . J'étais consciente que j'allais mourir, mais, nous allons tous mourir, à plus ou moins long terme. Tout cela n'est qu'une question de temps...

Mais ce serait mentir que de dire que ça ne m'étais pas déjà arriver d'y penser... Je n'avais pas de mal à balayer cette idée de mon esprit mais, il arrivait aussi que je n'y arrive pas, et que je me concentre sur le sujet, que j'y réfléchisse. La vérité, c'est que j'ai peur. En réalité Je suis terrifiée à l'idée de quitter ce monde, de disparaître. J'avais lu de nombreux témoignages sur le sujet, des sorciers et sorcières ayant frôlés la mort, certains parlaient d'une sensation de paix, d'autres de leur vie défilant devant leurs yeux, d'autres encore d'une douleur atroce... j'ignorais si c'était vrai, j'ignorais si ça faisait mal, j'ignorais ce qu'il y avait après... et c'était sûrement toute cette ignorance qui me faisait si peur. C'était peut être cette impression de se jeter dans le grand bain, les yeux bandés, sans savoir ce qui m'attends... et je n'avais personne avec qui en parler, Ashley restait focaliser sur le fait que je ne mourrai pas, pour ma mère c'était un sujet tabou, la seule personne avec qui j'aurais pu avoir potentiellement cette discussion était Draco.

Et voilà, tout revenait toujours à lui. Dès qu'il m'arrivait quelque chose je pensais à Draco, Draco, et encore Draco...

Je n'en pouvait plus d'avoir cette dépendance de lui. Je n'en pouvais plus de le voir m'éviter, de parfois croiser son regard, mais, qu'il détourne le sien sans son habituel sourire en coin. Je n'en pouvait plus de le voir comme ca... Distant, froid et méchant.

obscure clarté Where stories live. Discover now