Lutte

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Malgré mon incapacité à bouger je frappais du point sur la porte en tentant de crier le plus fort que je pouvais

-Ouvrez ! Ouvrez la porte !!

Tout ça était inutile, même si ils m'entendaient jamais je ne pourrais sortir.
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[PDV Kurapika]

Combien temps c'est écoulé, 3 jours... peut être 4.
Tout ce temps où je pouvais juste écouter Tp crier, supplier même implorer, je ne veux même pas imaginer ce qui lui font subir de l'autre coté.
Je me suis retenu de m'endormir pendant tout ce temps, ça a dû m'arriver quelque fois, et à chaque réveil on m'avait apporté à manger.

Alors que les effets du gaz commencent à se dissiper, je n'entends plus Tp depuis quelques heures.

Je peux commencer à me redresser, impossible d'ouvrir la porte et encore moins de l'enfoncer.
Mon seul plan, réussir à m'évader par la grille du plafond par la quelle c'est diffusé le gaz avant qu'ils ne re tente de m'endormir.

J'attends encore une heure d'avoir suffisamment récupérer pour passer à l'action.
Je me dresse sur la chaise et attrape à deux mains la plaque de fer. Je tire un grand coup sec et elle tombe avant de s'écraser au sol dans un bruit sourd de métal.

Je m'empresse de me hisser dans le conduit.
Je rampe le plus silencieusement, mais il semblerait bien que l'ouverture à fait suffisamment de bruit pour attirer du monde, j'entends des gens se presser en bas.
J'accélère, des qu'ils rentreront et verrons le plafond ouvert ils sauront immédiatement où je suis.

Je continue pendant quelques minutes avant de passer au dessus d'une autre grille.
Je m'approche et vérifie qu'il n'y ai personne.
J'appuie tout mon poids dessus et bascule en avant pour la faire céder.
Cette fois je pense à la retenir pour éviter d'attirer ceux que j'ai sûrement appâter dans ma cellule.

Je me laisse tomber au sol, effectivement personne dans la salle, cette pièce est effrayante, des chaînes, des pince et toute sortes d'objets rouiller traînes un peu partout.
Les traînées de sang faites par terre me font vite réaliser qui devait être la victime.

Je me rue sur la seule porte et atterrie dans ce qui ressemble à une salle de bain.
Des lavabos fissurés au robinet arraché, des mur crasseux et moisis, des miroir brisés dégoulinant d'une sorte de peinture noir, de nombreuse marques de luttes peignent la pièce, tel que des griffures sur les murs, du papier pain arraché...
La pièce est glaciale.
A ma droite une baignoire dont le rideau de douche est tiré. J'ouvre lentement ce dernier.

Je place une main devant ma bouche pour ne pas hurler, la baignoire est pleines de glace pas entièrement fondue, l'eau est mélangée avec une grande quantité de sang visiblement.









Tp repose là, un épais torchon dans la bouche, sûrement pour l'empêcher de crier.
Ses yeux sont clos...
Je la tire doucement du bain glacé, ses habits la colle, comment la réchauffer..?
Mais après tout elle est sûrement déjà morte...
J'attrape son poignet, je sens son poux.
Elle est vivante! Mais tout juste...

Je retire sa veste trempée, et enroule ses épaules dans la mienne.
Elle a de nombreuses plaies, elle a dut perdre beaucoup de sang dans l'eau.
Je la soulève délicatement du sol. Je me dirige rapidement vers la sortie.
Sortir... on doit sortir!
Tu vas voir Tp, alors tiens le coup.

Alors que je courais à travers les hangars et les couloirs, rien, personne...
Je me baisse les yeux vers Tp, toujours inconsciente, sa peau est parsemé de brûlure, son visage taché de sang, mais le plus inquiétant reste son abdomen... un trou béant laissant s'échapper une grande quantité de sang, je presse sur cette blessure pour essayer de contenir l'hémorragie.

Je suis à bout de souffle, ma gorge me brûle et j'ai de plus en plus de mal à garder le rythme.

Finalement on arrive enfin devant 2 grandes portes en bois gorgée d'eau qui tombe en morceau.
Je pousse, la porte s'ouvre dans un grincement sourd.

Dehors il fait nuit noir, la pluie et le vent font rage, je traverse un vaste terrain vide et boueux pour finalement regagner la route.

Je continue ma course, je regagne bien vite la nationale que je suis en marchant rapidement pendant 15 longues minutes avant de finalement aboutir dans mon quartier.

Une fois enter dans mon immeuble je grimpe les marche 4 à 4, serrant fort Tp dans mes bras.

Quel immense soulagement c'est quand je rentre enfin dans l'appartement.
J'allonge Tp sur le canapé calant sa tête avec un coussin et je m'empresse d'aller chercher un torchon à la cuisine.
Ma main qui pressé sa blessure et couverte de sang.

Je soulève légèrement le vêtement de Tp et m'empresse de couvrir sa plaie en effectuant une grande pression dessus, assez vite le torchon fini imbibé de rouge.

Sans lâcher ma prise j'attrape mon téléphone et fouille dans mon répertoire...

Bip bip bip...

-Mon dieu Kurapika tu as vus l'heure ?! J'espère que tu as une bonne raison pour m'appeler en plein milieu de la nuit !

...

Un long silence en guise de réponse

-Kurapika ?

...
-C'est urgent... viens vite je t'en pris

...
Encore un silence

-Je suis là dans 10 minutes

Biiiiippp

Le cœur serré je repose mon téléphone et me re concentre sur Tp
Elle est dans un sale état mais malgré ça un petit sourire se dessine au coin de ses lèvres, elle serre du bout des doigts le col de ma veste qui l'a protégée tout ce temps.

Je passe une main sur sa joue et essuie doucement avec mon pouce une tache de sang sécher sur sa pommette, sa joue et glacé et elle a le teint si pâle... j'ai l'impression d'être en face d'un cadavre.
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Voili voilu pas mal de retard encore.
En retard encore une fois mais merci beaucoup pour les 1k c'est beaucoup !
Merci surtout d'avoir lu.
À très vite dans le prochain chapitre !

Kurapika x readerDonde viven las historias. Descúbrelo ahora