Space oddity - 7

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            Après une semaine passée auprès de ma mère sur New Gaïa, il est temps pour moi de repartir pour la Terre. Je dois déjà quitter la première femme de ma vie alors que l'on venait à peine de se retrouver. Je suis resté plus longtemps que je ne l'avais prévu pour nous façonner de nouveaux souvenirs. D'ici peu, pour la Lorraine de cette temporalité je n'existerai plus. Je vais bientôt disparaître par la porte du temple de Chronos et Kairos au Venezuela sans espoir de retour. Je me suis promis d'aller la voir dans ce nouvel espace temps que je vais créer. Bien évidement, lors de cette nouvelle rencontre, je ne lui expliquerai pas toute mon histoire. Il n'est pas important qu'elle sache que j'ai reproduit les mêmes erreurs que mon père. Je la préserverai. Elle était déjà suffisamment inquiète lorsque que nous lui avons expliqué notre rencontre avec Er-Wann. Elle m'en veut d'avoir pris autant de risque. Il est naturel qu'une mère se préoccupe de son fils.

Elle a tout de même posé beaucoup de question au sujet de son ancien amant. Elle n'ose pas se l'avouer mais je crois qu'il lui manque et qu'elle a toujours des sentiments pour lui. Le fait que nous l'ayons rencontré Joplin et moi a un peu apaiser sa colère. Il a pris une place qu'il n'avait pas encore en tant que membre de notre famille. Elle utilise les mots « ton père » quand elle me parle de lui et je ne la contredis pas. Après tout, je lui ressemble beaucoup. Encore plus depuis que j'ai acquis une Aarm.

A ma grande surprise, Takeshi a émit le souhait de rester sur cette planète. Je crois qu'il y a un truc entre lui et ma sœur. A vrai dire, j'en suis persuadé. Ils ne se quittent plus, toujours collés l'un à l'autre. Il n'y a que quand on les surprend ma mère et moi qu'ils se séparent et font comme si ils se détestaient encore. On s'en amuse et on se plait à les charrier. Joplin est une des raisons pour laquelle Tak ne veut pas repartir mais il n'y pas que ça. Il ne veut surtout pas reprendre l'entreprise familiale, il n'a aucune ambition à devenir parrain de la mafia japonaise. S'installer sur New Gaïa est une occasion est trop belle. Son père ne le retrouvera jamais ici. Je comprends qu'il n'ait pas envie de diriger une société basé sur des trafiques illégaux. C'est un garçon simple et gentil. Il mérite d'être heureux loin de la folie des hommes.

Tak n'a pas arrêté de me demander de lui raconter, encore et encore, notre aventure sur Doss. Il voulait aussi connaître la nature des pouvoirs que j'avais hérités. Je ne savais pas encore très bien de quoi j'étais capable. Mon ami s'est proposé de devenir mon coach personnel vu ses connaissances en super-héros et la première chose qui lui est venu à l'esprit fut de me faire voler. Je pensais que ce serait plus facile, que l'Aarm gérerait ma stabilité. Il n'en ait rien, je suis seul aux commandes. J'ai percuté beaucoup d'arbre autour de chez ma mère au point que j'ai presque déforesté les environs. Grâce à ça, je sais que je suis également résistant aux chocs. Je suis resté persévérant et je peux être fier de moi. Il ne m'a fallu que trois jours pour maîtriser ce don qui n'est naturel pour aucun être humain. Une fois que j'ai pris confiance en moi, j'ai pu calculer ma vitesse et c'est assez spectaculaire. Ma mère m'a indiqué une ville très éloigné de sa maison et j'y suis arrivé en moins d'une heure. Nous avons pu estimer que je vole à environ quatre mille kilomètre par heure, plus rapide que le meilleur avion terrien, presque quatre fois plus rapide que la vitesse du son mais moins rapide que Superman. Il ne me faudrait que dix heures pour faire le tour de la Terre au niveau de l'équateur. Je pensais que mon cerveau ne serait pas capable de gérer ma vision en vol. Il n'en est rien, c'est comme si le paysage défilait au ralenti pour moi. L'Aarm compense toute mes fonctions. Nous avons fait un test au sol. Quand je me déplace, je donne l'impression de me téléporter d'un point à un autre alors que j'ai le sentiment que les gens qui m'entourent sont sur pause. Je suis un peu déboussolé par mes nouvelles capacités.

J'ai essayé d'étirer mon Aarm au maximum mais je n'ai réussi qu'à recréer la lame qui se prolonge sur mon bras. Je ne connais pas tout le potentiel de ce que mon père avait nommé Daclaba. Je sais juste qu'elle me recouvre quand je le désire mais aussi spontanément quand je risque de me blesser. Elle me protège. Fini pour moi de souffrir en me tapant le petit doigt de pied dans le coin d'un meuble. Un peu morceau de l'Aarm apparaîtra avant l'impact. Ce pouvoir a fait beaucoup fait rire Tak. Il s'est amusé à régulièrement me lancer des objets sans me prévenir, juste pour voir mon armure réagir. Ça l'a moins fait marrer quand celle-ci à répondu à son attaque en le plaquant contre un mur. Je dois la maîtriser mieux que ça si je ne veux pas qu'elle tue quelqu'un que j'aime. Je me plais tout de même à me dire qu'elle a fait ça par humour car pour une fois elle n'a pas sorti de lame mais j'avais un bras de trois mètres avec ma main au bout qui maintenait Tak. Finalement, grâce à ses facéties, je sais que je peux l'étirer plus que je ne le pensais. J'aurais dû poser plus de question à mon père sur les dons que confèrent Daclaba.

Le Geek Ultime (2. Intertwined Destinies)Onde histórias criam vida. Descubra agora