The maze runner •Tome 1•

Chapitre 10

Je regarde les garçons. Ce spectacle est juste horrible à regarder. Le garçon prénommé Winston, se rapproche de Newt et Gally. Puis, il s'accroupit rapidement et soulève sans plus attende le t-shirt de Ben. Une blessure juste incroyable (mais pas dans le bon sens) apparaît sur son ventre. Il est gravement blessé. Je regarde toujours les garçons aussi choqué les uns que les autres. Mais eux, leurs regards semblent être complètement perplexe.

-qu'est ce qu'il a ?

Gally : il s'est fait piqué.

Winston : en pleine journée ?! C'est chaud !

Newt : si on peut plus sortir à cause des griffeurs qui se promènent en pleine journée on n'est tous dans le merde !

Alby ne dit rien. Il se lève doucement puis il regarde Ben de haut. Son regard et comme attristé. Il est mélangé avec de la peur et du dégoût. Je comprends absolument pas ce qu'il se passe. Après quelques secondes, Alby prononce enfin ses mots :

Alby : emmenez le là où vous savez.

Ben : Non..! NON JE VOUS EN SUPPLIE ! NON !! LÂCHEZ-MOI !!!

Alby : emmenez le dans la fosse.

Je regardes les garçons se levés. D'autres viennent à leurs tours, et ils portent tous Ben par les jambes et les bras afin qu'il ne puisse pas se défendre ou donner des coups. Ils marchent tous vers la fosse où j'étais coincé hier matin. Je regarde Newt et les autres l'envoyé là bas. J'ai l'impression que plus je passe de temps au bloc, et plus je suis impressionné par ce qu'il se passe ici. Si seulement ce n'était qu'un rêve. Je fini par me retourner et je regarde la forêt ou sont sortis les garçons, c'est fou comme cette forêt est flippante...

Le soir arrive enfin. Je suis actuellement assise sur un gros et long tronc d'arbre accompagné de Chuck et Alby. Il y a un blanc, le jeune garçon est en train de sculpter une petite figurine dans du bois, et quant à Alby, lui, il se contente de regarder le sol les mains croisées.

-Alby...Est ce qu'il va s'en sortir ?

Alby : il a été piqué par un griffeur. On peut pas y survivre quand ça arrive. Nous ferons ce que nous avons à faire dès la première heure demain matin.

-attend. Qu'est -ce que tu veux dire ? Qu'est-ce que vous allez faire à Ben ? Vous n'allez pas le tuer quand même ?!

Alby se lève et se retourne un instant après m'avoir entendu haussé le ton. Mais d'un côté, je parlais parce-que j'avais peur pour Ben. Alby me regarde dans les yeux.

Alby : il fera partit du labyrinthe comme d'autres avant lui.

Sous ses paroles, Alby tourne les talons et part vers son dortoir avec les blocards. Je regarde Chuck. Pauvre bonhomme...Ça fait plus longtemps que moi qu'il est ici, et pourtant, il a l'air de tenir le coup. Mais ses yeux disent le contraire de ce que je pense. Je décide alors de m'assoir un peu plus prêt de lui, puis je le regarde et m'adresse à ce dernier.

-Hé..Tu tiens le coup ? Je lui souri gentiment.

Chuck : il fera partit du labyrinthe dès demain...

-Attend, qu'est ce que tu veux dire par la ?

Comment ça « il fera partit du labyrinthe » ? C'est quoi ces conneries ? Ils vont pas l'envoyer dans le labyrinthe quand même ?
D'un côté, je me pose la question alors que j'ai déjà la réponse. Il a était piquer par un griffeur. Ce qui pourrait lui donner envie de nous faire du mal. Et d'après ce que j'ai compris venant d'Alby, il se transformerait en fondu. Une sorte de zombie...Ce qui lui fait perdre la tête, et par conséquent, ça lui donnerait envie de nous tuer. Mais il réagirait pas de son plein gré.

Chuck : tu n'es pas au courant ? Ils vont l'envoyer dans le Labyrinthe demain matin.

-attend pourqu-...Laisse tomber. Je te pose des questions mais je-

Chuck : tu connais déjà les réponses ? Ouais..Moi aussi. Quand j'étais nouveau ici, je posais des questions alors qu'on m'avait déjà donné les réponses.

-Ouais...on est deux au moins.

Chuck : bon aller la nouvelle...Moi, je vais me coucher.

Il commence a se lever mais je l'interpelle gentiment.

-Au fait ? C'est Melinda. Mais tu peux m'appeler Mel. Je lui souri.

Chuck : jolie prénom en tout cas Mel !

Il me souri à son tour, puis il part s'allonger dans son hamac dans notre dortoir. Quant à moi je me lève doucement laissant les quelques flammes de bougies brillaient dans le noir. Je m'avance un peu plus. Quant je tourne la tête, je remarque Newt au loin qui me regarde un instant. Alors je lui souri, et il fait de même.

Après ça, je quitte le regard et je regarde les murs du labyrinthe qui sont maintenant fermés. Ils se ferment toute les nuits, et les couloirs changent chaque soirs. J'aimerais bien parler à Newt, mais je pense qu'il dort déjà. Je me tourne là où je le regardais mais. . . Il n'est plus là. Je baisse les yeux un peu dégoûté tout en me disant que ce dernier doit probablement dormir.

Mais Soudain, je sens des mains se poser rapidement sur mes yeux. Une présence se trouve alors derrière moi. Comme je m'y attendais absolument pas, j'ai sursauté, mon cœur s'est alors emballé et a commencé à battre plus vite. J'entends ensuite un petit ricanement, je reconnais donc ce rire.

-Tu m'as fais peur bordel !

Newt : Chut ! Il retire ses mains et se positionne face à moi en posant un doigt sur mes lèvres. Suis-moi.

Je rougis légèrement le voyant une nouvelle fois aussi proche. Il prend mon poignet, j'ai sentis au début du contact qu'il aurait voulu prendre ma main, et. . . J'étais prête à la serrer. Mais il a préféré prendre mon poignet. Enfin bref.

Newt se met à me traîner un peu plus prêt des murs, et pendant notre petit chemin, je tourne la tête et je vois la cage redescendre. Je regarde ensuite Newt, puis nous nous arrêtons. Je comprends pas pourquoi il m'a traîner ici mais. . . Nous nous retrouvons face à une sorte d'arbre avec une plate-forme juste au dessus. C'est là où nous étions Alby et moi à mon premier jour. Et c'est aussi là qu'il m'avait expliqué les trois règles.

Newt : viens, monte. Il monte, puis je fais de même une fois qu'il est en haut.

Nous nous retrouvons face aux murs du labyrinthe. Mais. . . Je comprends toujours pas pourquoi nous sommes ici.

-Newt ? Pourquoi tu m'as emmené ici ?

Je sens le sourire de Newt apparaître sur son visage. Son coude était appuyé sur le rebord de la plate-forme. C'est une sorte de barrière de sécurité. Il se positionne derrière moi. Il me marmonne presque quelque chose.

Newt : ferme les yeux et laisse toi faire.

Je sais pas comment ni pourquoi, mais j'ai entièrement confiance en ce garçon. Il est tellement gentil comparé à quelques jeunes hommes du bloc. Bon, ils sont gentils, mais ils ont le personnalités que je n'apprécie pas vraiment. Mais Newt lui. . . A une voix apaisante, calme, et douce. Ce qui me rassure encore plus, c'est devenu un ami. Pourtant mon cœur et mon estomac ne sont pas d'accord.

Je fini par faire ce que Newt m'a demandé.