Thirty Days of Sex (Fiction Larry)

𝑱𝒐𝒖𝒓 13

Faire l'amour chez quelqu'un.

Harry et Louis se trouvaient chez Ernest, le frère de Louis ainsi qu'Ana, sa fiancée. Ils avaient programmé cette rencontre depuis la semaine dernière. Après avoir discuté à l'apéritif, ils avaient rejoint la salle à manger pour déguster le gratin de cardon d'Ana.

Harry n'aimait pas du tout cela alors dès que les futurs mariés tournaient la tête, il donnait son repas à Louis. En échange, sa main entre les jambes de son amant promettait un beau remerciement.

- Quand tu auras fini de toucher mon frère sous la table, tu pourras me passer le sel Harry ?

Ernest continua de manger tranquillement tout en tendant la main dans sa direction. Louis le fusilla du regard pour sa discrétion et Ana pouffa.

- Tu veux encore des cardons ? demanda-t-elle.

- Pas si Ernest veut que j'arrête de caresser son petit-frère.

Il s'excusa, un peu gêné, de ne pas aimer le plat de sa belle-sœur. Cette dernière ne se vexa pas et lui proposa de refaire plus de poisson qui accompagnait le repas. Harry refusa poliment en lui disant qu'il se rattraperai sur le dessert.

- Tu ne sais vraiment pas tenir, le réprimanda gentiment Ernest.

- Absolument pas, affirma Harry, mais rassure toi on a déjà fait pire.

Au moment où il termina sa phrase il comprit qu'il en avait trop dit. Sans parler de Louis qui le tuait du regard.

Harry frappa doucement à la porte de la salle de bain où Louis avait trouvé refuge pour essuyer la tâche de vin qu'il venait de se faire. À cause de lui.

Ana papotait avec la mère des garçons dans la cuisine et il en allait de même pour Ernest et son père. Harry s'était échappé discrètement.

Il rentra sous le regard menaçant de Louis.

- Tu es vraiment incapable de te tenir.

C'était clairement l'hôpital qui se foutait de la charité. Son amant était le premier à être tactile devant son tuteur et il ne se gêna pas pour lui rappeler.

- Tu es vraiment en train de comparer ton tuteur écrivain de romans érotique et mes parents conservateurs ?

- Tes parents sont justes coincés, pas conservateurs, sinon je ne serais pas là.

- Ça va tu m'as compris, s'agaça Louis en essayant de faire partir la tâche de dessert sur son pantalon.

Louis avait loupé la cuillère quand Harry l'avait caressé intimement sous la table.

- Tu m'as l'air bien tendu et énervé, peut-être que je devrais te détendre.

Harry s'approcha pour continuer ses caresses mais Louis le rejeta méchamment ce qui eut pour effet de renvoyer la balle. Harry ne s'énervait pas facilement mais cette situation arrivait trop souvent à son goût quand il s'agissait des parents de Louis.

- Tu es égoïste Tomlinson.

- Je te demande pardon ?

- Tu as très bien entendu. Quand tu veux baiser chez des personnes de mon côté, je dois me plier et répondre à tes fantasmes en revanche, moi, dans ta famille, on ne peut jamais rien faire. Je dois plaquer un putain de masque sur mon visage pour ne pas froisser tes parents. Sérieux j'en ai marre. Je veux bien faire des efforts mais c'est bon tu pourrais en faire aussi.

C'était toujours pareil quand ils allaient chez les parents de Louis, Harry ne se sentait pas à l'aise et surtout ils finissaient par s'engueuler pour des broutilles.

Evidemment, faire l'amour n'était pas la meilleure solution pour remédier au problème mais c'était la seule chose qui venait l'esprit de Harry.

Harry tourna les talons mais avant de pouvoir ouvrir la porte, Louis le tira à lui, l'obligeant à s'asseoir sur le lavabo.

- Qu'est-ce que...

Louis le coupa d'un baiser brutal, ouvrit l'eau après l'avoir débarrassé de son pantalon et retourné face à la petite glace. Il se servit de l'eau pour préparer Harry et masquer les gémissements. Louis s'enfonça d'une seule poussée, entravant la bouche de son amant avec ses doigts.

- Tu veux baiser, on va baiser.

Harry se laissa prendre sauvagement par son amant énervé et piqué dans les reproches qu'il venait de lui faire. Cette brutalité le fit jouir en quelques secondes mais pas son amant.

- Satisfait ? cracha Louis. Maintenant si tu veux partir casse toi.

Les mots de son amant lui firent froncer des sourcils.

- Attend, tu croyais que j'allais te quitter ? C'est pour ça que tu viens de me faire l'amour.

- Je ne t'ai pas fait l'amour, je t'ai pris comme un mec sans importance.

Harry reçu un pique au cœur mais il avait surtout compris qu'il avait blessé son amant et par-dessus tout que Louis avait eu peur.

Il prit d'autorité le visage de Louis entre ses mains.

- Je t'aime, je ne vais pas te quitter parce que tu ne veux pas faire des choses indécentes chez tes parents. C'est ridicule.

- Ça ne t'empêche pas de me le reprocher, surligna le brun.

- Oui parce que j'en ai marre que tu me caches quand on est ici. Je ne me sens pas moi-même.

- D'accord j'y vais peut-être un peu fort mais je ne connais pas la demi-mesure et toi non plus quand il s'agit de ta famille.

Ernest frappa à la porte pour leur demander si tout se passait bien, interrompant leur conversation. Harry ouvrit la porte pour rejoindre tout le monde tout en promettant de remettre cette conversation à plus tard.

Harry passa sous silence l'altercation pour embellir leur moment intime chez les parents.

La conversation s'était bien terminée et depuis Harry se sentait mieux dans la famille du brun qui avait agi en conséquence.

- Petits joueurs, nous, on a fait ça dans la piscine pendant qu'ils se reposaient dans la véranda.

Louis regarda son frère avec des yeux ronds, Ana se mit à rougir en lui tapant le bras de honte quant à Harry, il explosa de rire. Ernest était peut-être l'exemplarité mais il n'en restait pas moins un homme qui aimait le goût du risque.

À suivre...

Alors chaud chaud chaud ? Un autre chapitre semaine prochaine bisous.