👁️ Léna II. La recherche de l'artéfact de temps

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Arc 2: La recherche de l'artéfact de temps

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Arc 2: La recherche de l'artéfact de temps

Les premier essais avec les artéfacts furent laborieux, mais avec les instructions que lui avait laissées Kirmo, Léna finit par réussir à les utiliser de manière plutôt convenable. Progressivement, elle se cachait de mieux en mieux et de plus en plus loin de celle qui voulait sa mort. Elle avait toutefois beaucoup de doutes, et quand tout lui semblait vain et qu'elle avait peur de ne pas réussir, elle repensait au pensionnat, et tentait vainement de se remémorer le visage de sa mère en pensant qu'elle pourrait enfin connaître si elle réussissait... Elle s'autorisait alors un petit soupir de lassitude.

Un jour, elle arriva sur Tarix. C'était une planète sur laquelle il faisait presque toujours jour, et où il faisait partout très chaud et humide. Léna avait passé plusieurs jours à se débattre contre des monstres dans la jungle tropicale avant de tomber sur un premier village. À partir de là, des êtres humanoïdes à la peau bleue l'avait accueillie avec beaucoup de chaleur. Ils lui avaient offert des vêtements, l'avait nourrie, et lui avait proposé de construire une hutte pour qu'elle puisse demeurer chez eux aussi longtemps qu'elle le souhaitait.

L'endroit lui plaisait tellement, et les habitants du village était si accueillants qu'elle accepta leur proposition. Elle avait, de toute manière, besoin de lire la documentation que Kirmo lui avait donnée sur les artéfacts et leurs porteurs, et de mettre de l'ordre dans ses idées. Grâce à ses lectures, elle put mettre au point un système de sécurité sur l'artéfact d'espace qui devait la téléporter, elle et ses affaires, sur une planète au hasard si jamais elle se retrouvait en danger, et avança dans son enquête :

"Je suis suffisamment loin d'Antares pour me consacrer véritablement à la recherche de l'artéfact de temps, se disait-elle."

Un soir, où elle finissait la lecture d'un énième tome consacré à l'artéfact de temps, elle apprit quelque chose d'intéressant. Mais elle tombait de sommeil, et avant d'avoir pleinement réalisé l'information qu'elle venait de lire, elle ferma son œil et s'endormit. Elle eut un sommeil mouvementé. Elle se souvint du sourire de son père, et de la gentillesse dont il faisait preuve envers elle, quand il lui rendait visite au pensionnat. C'était avant qu'à ses huit ans, il ne tombe gravement malade et doive rester alité au palais. Elle songea un instant que cette maladie profitait fortement à Antares. Puis elle se souvint du regard de sa belle mère quand, à la dérobée, et avant que celle-ci aie vent de son existence, elle l'avait observée au palais. Il était glacial. On pouvait y lire du dédain et une haine réprimée.

« Vers qui est dirigée toute cette colère ? s'était-elle alors demandé. »

Maintenant, il lui semblait avoir une partie de la réponse. Elle allait fermer la porte de sa chambre, à travers laquelle elle observait la femme qui lui avait causé tant de tourments, quand leurs regards se croisèrent. Léna déglutit. Tout se passa alors très vite. La reine l'empoigna et serra une main autour de sa gorge. Léna sentit l'air quitter ses poumons progressivement. Elle se débattit en vain. Les mains d'Antares étaient étrangement grandes et avaient une texture de tissu.

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